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Chez Sylvania
roman
8 décembre 2013

L'appel des engoulevents

L'appel des engouleventsL'appel des engoulevents     Claude MICHELET

sorti en 1990
457 pages
Genre : roman et saga familiale

3ème volume de la série Les Gens de Saint-Libéral

4ème de couverture
Lorsque commence le roman, en 1974, le vieux Pierre-Edouard Vialhe a quatre-vingt-cinq ans. Son fils Jacques, qui a repris la propriété et l'a étendue, est devenu maire de Saint-Libéral ; il s'efforce, difficilement, de faire vivre la ferme familiale en même temps que le village. Et ses petits-enfants (ils ont tous entre quinze et trente ans ; l'un est ingénieur agronome dans le tiers monde, l'autre étudiante vétérinaire, un troisième encore au lycée à Paris ne rêve que d'élevage...) ne cessent d'imaginer le temps où, achevé leur apprentissage de la vie et de nouvelles méthodes d'exploitation agricole, ils reviendront au village pour le réanimer. Parce que là sont leurs racines, là le bonheur de vivre et de créer dans la liberté. Ainsi, le vieux Pierre-Edouard peut-il s'effacer, Jacques peiner à porter sur ses épaules le poids du bourg appauvri. L'espoir d'une vie nouvelle point à l'horizon. Tant qu'il y aura les Vialhe à Saint-Libéral !...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Saint-Libéral riait de toutes ses fenêtres ouvertes au soleil de septembre.

Deux jours plus tard, au matin, alors que le soleil entrait à flots par la fenêtre ouverte et qu'un couple de coucous se donnait la réplique dans la pinède du château, Pierre-Edouard annonça à Mathilde qu'il ne se lèverait pas.

Mes impressions
Un troisième volume qui nous fait découvrir une nouvelle génération de Vialhe tout en nous attardant sur ceux que l'on connaît déjà et que l'on aime depuis déjà 75 années...
Ce que j'ai aimé ? L'impression de retrouver mes grands-parents et mon enfance avec Pierre-Edouard et Mathilde à cet âge, le village qui s'éteint envers et contre tout, le fort caractère Vialhe qui se transmet de génération en génération et surtout, surtout la dernière phrase qui me voit toujours fondre en larmes...

 

Sommaire
Les palombes ne passeront plus                                        La Terre des Vialhe

 

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8 décembre 2013

Les palombes ne passeront plus

Les palombes ne passeront plusLes palombes ne passeront plus
                                       Claude MICHELET


sorti en 1980
468 pages
Genre : roman et saga familiale

2ème volume de la série Les Gens de Saint-Libéral

4ème de couverture
Nous retrouvons la famille Vialhe et le village de Saint-Libéral au lendemain de la Grande Guerre : le bourg se réveille après les combats et les deuils. Mais les temps changent : l'électricité, la mécanisation agricole, le cinéma, autant d'éléments qui viennent changer le monde paysan. Puis ce sont de nouveau les années de crise : l'occupation, la captivité, la déportation. L'histoire va disperser, isoler les individus et faire profondément évoluer le monde rural.
En 1968, il n'y a plus que 322 habitants à Saint-Libéral alors que l'on en comptait plus de 1 000 au début du siècle. C'est le moment où Pierre-Edouard et Mathilde, entourés de leurs enfants, fêtent leurs noces d'or. Ils témoignent d'une fidélité exemplaire à une terre, à un village - ceux des ancêtres. Même si l'industrialisation menace l'équilibre écologique et le vol des palombes, les petits-enfants des Vialhe maintiendront cet amour du pays.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Ils couraient, vifs et silencieux comme des rapiettes dont le preste trottinement zèbre d'un éclair gris les vieux murs ensoleillés.

Main dans la main, comme deux amoureux qui ont l'éternité devant eux, qui se moquent de l'heure, des années et du temps, ils montèrent vers la cime du puy Blanc.

Mes impressions
Une suite dans laquelle j'ai retrouvé avec plaisir les mêmes ingrédients que dans le premier volume.
Ce que j'ai aimé ? Retrouver les personnages auxquels j'étais attachée, les voir vivre leur vie et vieillir en gardant ces qualités - et ces défauts - qui font qu'on les aime... La plongée dans la seconde guerre sous diverses formes, la souffrance et l'espoir, les émotions qui me font venir les larmes aux yeux à la simple rédaction de cette fiche.

 

Sommaire
Des grives aux loups                                        L'appel des engoulevents

 

8 décembre 2013

Des grives aux loups

Des grives aux loupsDes grives aux loups     Claude MICHELET

sorti en 1979
411 pages
Genre : roman et saga familiale

1er volume de la série Les gens de Saint-Libéral

4ème de couverture
Saint-Libéral est un petit bourg de la basse Corrèze, tout proche de la Dordogne, pays d'élevage et de polyculture où, au début du XXème siècle, on est un homme respecté si l'on possède plus de dix hectares et dix vaches. C'est le cas de Jean-Edouard Vialhe qui règne en maître sur son domaine et sa famille. Cette France-là n'a guère bougé depuis le XIXème siècle.
Mais voici qu'avec le siècle nouveau, des idées et des techniques révolutionnaires apparaissent. Jean-Edouard est l'un des principaux artisans de cette modernisation : il introduit au village la première faucheuse et se bat pour la création d'une ligne de chemin de fer. Il en sera aussi la première victime au sein même de sa famille. La guerre, la Grande, va consommer la ruine de la société traditionnelle et d'abord de la morale qui avait fait sa force. Un autre âge commence pour la famille Vialhe.

Pour écrire cette histoire, l'auteur a puisé aux sources exactes : ici, tout est vrai. L'émotion naît de cette vérité et de la justesse de chaque personnage et de chaque situation.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Ils abandonnèrent le chemin encaissé et l'abri de ses ronces épaisses.

Jean-Edouard ne broncha pas lorsque la porte se referma sur eux.

Mes impressions
Roman découvert au tout début de l'adolescence, alors que je farfouillais dans la bibliothèque de ma maman à la recherche de quelque chose à lire, pour changer de mes lectures habituelles de la bibliothèque verte. J'ai tout de suite accroché, à la fois au style, aux personnages, à l'époque que je ne connaissais pas mais qui me faisait découvrir la vie à l'époque de mes arrière-grands-parents et de mes grands-parents.
Ce que j'ai particulièrement aimé ? La manière tellement vivante de s'immerger dans le passé, les personnages particulièrement attachants que l'on voit évoluer, que l'on suit tout au long de leur vie, dans les hauts comme dans les bas, la découverte de la guerre - rien à voir avec les barbants cours d'histoire à l'école qui se résument souvent aux dates des batailles - le travail de la terre, la vie rurale...

 

Sommaire                                        Les palombes ne passeront plus

 

6 décembre 2013

La Tapisserie de Fionavar - citations préférées

L'Arbre de l'été   (The Summer Tree)     Guy Gavriel Kay

« Nous sommes la somme de nos désirs. »
(chapitre 2)

Il y a des gestes, pour le bien ou pour le mal, qui dépassent tellement les limites du comportement habituel que, en nous forçant à admettre leur existence, ils nous contraignent aussi à restructurer notre compréhension du réel.
(chapitre 9)

L’amour, l’amour, la plus profonde des discontinuités.
(chapitre 9)

Tu as échoué parce que les humains échouent. C’est un don, comme n’importe quel don.
(
chapitre 9)

Nous n’aurons que nous-mêmes l’un pour l’autre à la toute fin.
(
chapitre 12)

Ainsi le dessein du Dieu travailla-t-il à défaire le dessein du Dieu, car venant à lui alors, drapée dans sa beauté comme une étoile, Lisèn s’éprit de lui et lui s’éprit d’elle, et leur destinée se trouva tissée ce matin-là dans le bosquet sacré.
(chapitre 13)

 

Le Feu vagabond   (The Wandering Fire)     Guy Gavriel Kay

« Qu’ai-je dit en dormant ? »
[…]
« Tu as demandé qu’on te pardonne. »
Elle arracherait les morts à leur repos et traînerait les vivants à leur funeste destin.
« Ce serait étonnant qu’on le fasse », remarqua Kimberly.
(chapitre 3)

 

La Voie obscure   (The Darkest Road)     Guy Gavriel Kay

On ne lui faciliterait rien, ni à aucun d’entre eux, rectifia-t-elle intérieurement. Elle songea à Arthur. À Paul dans l’arbre de l’Été. À Ysanne. À Kevin dans la neige devant Dun Maura. À Finn, et à Tabor qui se trouvait derrière elle. Puis elle songea à Jennifer à Starkadh, et à Darien, et elle prit la parole.
(chapitre 3)

« Le Tisserand a tissé la Chasse et l’a libérée du Métier de sorte que nous puissions à notre tour être libres grâce à elle. »
(chapitre 5)

« De la noirceur de ce que je vous ai infligé naîtra une lumière, ou je mourrai pour qu’il en soit ainsi. »
(chapitre 5)

Personne ne connaissait sa pensée, personne ne la connaîtrait jamais. Elle était engloutie à présent, fracassée, évanouie.
À sa place se tenait Lancelot du Lac, dont l’âme était la moitié de celle de Geneviève. Dont les yeux étaient toujours aussi noirs, aussi dénués d’exigence, aussi compréhensifs, avec au fond la même souffrance qu’elle seule pouvait comprendre, elle seule adoucir. Ses mains aux longs doigts élégants de guerrier étaient exactement comme avant, et encore avant, comme lors de chaque douloureuse occurrence, quand elle les avait aimées et l’avait aimé lui-même parce qu’il était le miroir de son âme.
Et ces mains soutenaient à présent avec douceur, avec une infinie tendresse impossible à ne pas remarquer, le corps du seigneur auquel il avait prêté allégeance, de l’homme qu’elle avait épousé. Et qu’elle aimait.
Qu’elle aimait en dépit de tous les mensonges, de toute l’incompréhension hargneuse et jalouse, avec une passion entière et destructrice qui avait survécu, et qui survivrait, et la déchirerait à chaque fois qu’elle s’éveillait à ce qu’elle avait été et que sa destinée la vouait à être encore. Au souvenir et à la certitude de la trahison, cette pierre au cœur même de leur histoire. La souffrance au cœur du rêve, la raison pour laquelle Geneviève se trouvait là, et Lancelot. Le prix à payer, la malédiction, le châtiment infligé au Guerrier par le Tisserand au nom des enfants massacrés.
(chapitre 6)

Qu’est-ce qu’une voix ? songea-t-elle. Qu’est-ce qu’une voix pour nous toucher autant ? La lumière du feu. Un miroir redevenu entier. Un rêve brisé qui s’y reflète. En trois mots, la texture d’une âme.
(chapitre 6)

 

La Voie obscure                                                  Sommaire

 

6 décembre 2013

La Voie obscure

La voie obscureLa Voie obscure     Guy Gavriel KAY
     The Darkest Road

sorti en 1986
644 pages
Genre : fantasy

3ème et dernier volume de La Tapisserie de Fionavar

4ème de couverture
Les cinq héros de notre univers, plongés dans une guerre dévastatrice opposant forces du bien et du mal, affrontent à présent la dernière bataille, celle au terme de laquelle le redoutable Rakoth Maugrim, enfin vaincu après plusieurs engagements titanesques, devra subir son ultime défaite.

Extraits (1ère et dernière phrase)
« Connais-tu ton désir le plus profond ? »

Elle tendit les mains et laissa Dave l'aider à se relever.

Mes impressions
Comment clore en beauté une déjà bien belle trilogie ? Il n'y a rien a jeter dans cette série, l'intensité est la même d'un bout à l'autre et je garde intacte mon envie de me replonger dans l'univers du Tisserand après l'avoir lue à plusieurs reprises, toujours avec autant de plaisir.
Ce que j'ai aimé de nouveau dans ce dernier volume ? Les destins et les histoires qui se croisent et s'entremêlent, toujours cette souffrance et le prix à payer en trame de fond, la solitude désespérée de Darien, le sacrifice de Diar qui me brise à chaque fois, l'amour inattendu qui éclaire les dernières pages.

 

Le Feu vagabond                         Sommaire                         Citations préférées

 

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1 décembre 2013

Le Feu vagabond

Le feu vagabondLe Feu vagabond     Guy Gavriel KAY
     The Wandering Fire

sorti en 1986
454 pages
Genre : fantasy

2ème volume de La Tapisserie de Fionavar

4ème de couverture
Sur une toile de fond où s'agitent magiciens, nains, guerriers, héros et héroïnes ressuscités des mythes les plus anciens, cinq jeunes Torontois doivent mener à bien leur mission cruciale : pour Kimberly, tirer les morts de leur repos; porter le cor magique pour Dave; introduire son fil dans la trame de la Tapisserie pour Paul, le Seigneur de l'Arbre de l'Été; devenir l'agent d'une destinée immémoriale pour Jennifer et, pour Kevin, découvrir enfin son rôle dans le combat qui sauvera, peut-être, du Dévastateur les univers du Tisserand...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
L'hiver arrivait.

« Elle sera en train de t’attendre. »

Mes impressions
Un 2ème volume dans la continuité du précédent, avec les mêmes ingrédients et un petit peu plus...
Ce que j'ai aimé ? Ces jeunes gens apparemment choisis au hasard qui s'avèrent finalement essentiels, ces destins toumentés, l'introduction des légendes de la Table Ronde, la souffrance omniprésente en trame de fond et le sacrifice, la magie sauvage et aléatoire, l'incertitude.
Vite, le 3ème tome !

 

L'Arbre de l'été                              Sommaire                              La Voie obscure

 

28 novembre 2013

L'Arbre de l'été

L'arbre de l'étéL'Arbre de l'été     Guy Gavriel KAY
     The Summer Tree

sorti en 1984
534 pages
Genre : fantasy

1er volume de La Tapisserie de Fionavar

4ème de couverture
Ils sont cinq, hommes et femmes, tous vivant à Toronto au Canada ; ils sont jeunes, étudiants ou déjà dans la vie active, tous rationnels. Or les voici projetés dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle ! Malgré la protection offerte par Mantel d'Argent le magicien, ils sont aussitôt pris dans les premières escarmouches de la guerre qui oppose les forces des Lumières à celles des Ténèbres. Car Rakoth Maugrim, le dieu renégat, a trouvé moyen de se libérer de sa prison millénaire...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Après la guerre, on l'enchaîna sous la Montagne.

Seule, elle les fit traverser.

Mes impressions
Beaucoup de réminiscences de l'univers de Tolkien dans cette trilogie, mais on se laisse embarquer par ces jeunes gens dépaysés dans un monde étranger au leur, dans lequel tous sont appelés à connaître un destin exceptionnel.
Ce que j'ai particulièrement aimé ? L'intrusion de notre monde dans un autre univers, la souffrance de certains - Paul, oh Pwyll... le sacrifice d'Ysanne - le lien entre un mage et sa source, l'amour toujours présent sous toutes ses formes, les fils du roi si diamétralement opposés, la noirceur d'un acte qui ne peut que me parler...

 

Sommaire                                                  Le Feu vagabond

 

23 novembre 2013

Le Seigneur des Anneaux

Le Seigneur des AnneauxLe Seigneur des Anneaux     J.R.R. Tolkien
     The Lord of the Rings

sorti en 1954-1955
1098 pages (sans les appendices)
     1273 pages (avec les appendices)
Genre : fantasy

4ème de couverture
Aux temps anciens, les Anneaux du Pouvoir furent fabriqués par des lutins-forgerons, et Sauron, le Seigneur Noir, forgea lui-même une Anneau Unique qu'il dota de son propre pouvoir, pour assurer sa domination sur les autres. Mais cet anneau lui fut subtilisé et resta introuvable, en dépit des recherches qu'il entreprit partout dans les profondeurs de la terre. Jusqu'au jour où l'anneau tomba par hasard dans les mains du Hobbit, Bilbo...

Un grand classique de la littérature fantastique, une œuvre d'une richesse foisonnante, pleine de bouleversements extraordinaires, de visions envoûtantes, hantée de personnages étranges et fascinants mais aussi empreinte d'humour et d'humanité.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Ce livre traite dans une large mesure des Hobbits, et le lecteur découvrira dans ces pages une bonne part de leur caractère et un peu de leur histoire.

« Et bien, me voici de retour », dit-il.

Mes impressions
Impossible de me souvenir quand j'ai découvert ce roman, c'est comme si l'univers de Tolkien faisait partie de moi et de mes connaissances fantastiques depuis toujours. Les elfes, les nains, les orques, les gobelins... toutes ces créatures me sont aussi familières que si j'avais baigné dedans depuis ma naissance, alors que c'est loin d'être le cas. Comme quoi, quand on rencontre son style littéraire de prédilection, il se produit comme une reconnaissance qui efface tout le reste.
La liste de tout ce que j'ai aimé dans cet énorme roman en 3 parties serait trop longue, ! Mais pour faire bref, j'aime la richesse de cet univers, où chaque détail est pensé et trouve sa place dans une chronologie antérieure à l'histoire, le fantastique à tous les niveaux, l'abnégation de Sam, héros discret, les décors impressionnants, les héros à la personnalité fascinante.
LE roman de fantasy par excellence...

 

Bilbo le Hobbit                                            Sommaire

 

23 novembre 2013

Bilbo le Hobbit

Bilbo le HobbitBilbo le Hobbit     J.R.R. TOLKIEN
     The Hobbit

sorti en 1937
402 pages
Genre : fantasy

4ème de couverture
Prélude au Seigneur des Anneaux, Bilbo le Hobbit vous emmènera dans une bien étrange aventure... Mais qui est Bilbo ? Un Hobbit tout ce qu'il y a de plus normal, qui aime boire, ripailler, discuter avec ses amis et, surtout, vivre une existence sans histoire !
Enfin, cela c'était avant les Nains, l'inquiétant Gollum, les araignées géantes de la forêt de Mirkwood, la Bataille des Cinq Armées, le dragon Smaug et son trésor...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Dans un trou vivait un hobbit.

Et il lui tendit le pot à tabac.

Mes impressions
Ne faisant jamais les choses comme tout le monde, j'ai découvert ce roman APRÈS avoir lu Le Seigneur des Anneaux, alors que je m'étais pourtant promis de les lire dans l'ordre... Mais heureusement cela ne gêne en rien la lecture.
Ce que j'ai particulièrement aimé ? L'univers de Tolkien, étrange et familier, la rencontre avec Gollum, anodine et néanmoins tellement importante pour la suite, le héros malgré lui embarqué dans une aventure qu'il n'a pas désirée.

 

Sommaire                                                  Le Seigneur des Anneaux

 

23 novembre 2013

Les liaisons dangereuses

Les liaisons dangereusesLes liaisons dangereuses
                        
Pierre CHODERLOS de LACLOS

sorti en 1782
443 pages
Genre : roman épistolaire

4ème de couverture
La vengeance des femmes est terrible. La marquise de Merteuil a, jadis, été abandonnée par le comte de Gercourt. Elle demande à son ancien amant, Valmont, de séduire la gracieuse et pure Cécile Volanges que le comte doit épouser. Il sera ainsi la risée de Paris.
Valmont, don juan toujours en chasse, poursuit un autre but aussi maléfique: il veut séduire, parce qu'il l'aime, une femme célèbre pour son esprit religieux, sa pudeur et sa chasteté la présidente de Tourvel.

Officier d'artillerie, Choderlos de Laclos applique des principes militaires : une place forte assiégée doit tomber. Rien n'arrête les machinations diaboliques de la Merteuil et de Valmont.
Écrit dans la langue admirable du 18ème siècle, ce roman par lettres a fait et fait toujours scandale. Un chant d'amour est brutalement interrompu, le Mal règne en maître, invaincu et funeste.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Tu vois, ma bonne amie, que je te tiens parole, et que les bonnets et les pompons ne prennent pas tout mon temps; il m'en restera toujours pour toi.

Adieu, ma chère et digne amie; j'éprouve en ce moment que notre raison, déjà si insuffisante pour prévenir nos malheurs, l'est encore davantage pour nous en consoler.

Mes impressions
Je ne me souviens pas comment j'ai connu ce roman que j'ai lu à l'adolescence, mais je l'ai fréquemment relu, toujours avec autant de plaisir.
Ce que j'ai aimé ? La forme originale parfaitement maîtrisée, le chassé-croisé des histoires qui interagissent les unes avec les autres, la perversité des uns face à l'innocence des autres.

 

Sommaire

 

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