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Chez Sylvania

6 août 2014

A-ha - Scoundrel Days

A-ha     Scoundrel Days

sorti en 1986
Album : Scoundrel Days



Paroles

Was that somebody screaming...
It wasn't me for sure
I lift my head up from uneasy pillows
Put my feet on the floor
Cut my wrist on a bad thought
and head for the door

Outside on the pavement
The dark makes no noise
I can feel the sweat on my lips
leaking into my mouth
I'm heading out for the steep hills
They're leaving me no choice

And see... as our lives are in the making;
we believe through the lies and the hating
that love goes free

For want of an option
I run the wind 'round
I dream pictures of houses burning
Never knowing nothing else to do
With death comes the morning...
unannounced and new

Was it too much to ask for
to pull a little weight...
They forgive everything, but greatness
These are scoundrel days
And I'm close to calling out their names
as pride hits my face

And see... as our lives are in the making;
we believe through their lies and the hating
that love goes free through scoundrel days

I reach the edge of town
I've got blood in my hair
Their hands touch my body
from everywhere
But I know that I've made it
as I run into the air

And see... as our lives are in the making;
we believe through the lies and the hating
that love goes free
through scoundrel days

 

Morceau qui a donné son nom au 2ème album de ce groupe norvégien qui a hanté mon adolescence... l'album que j'ai le plus écouté à cette période.
Encore aujourd'hui, j'en ai des frissons quand je l'entends, portée à des hauteurs insoupçonnées par la voix de Morten Harket.

 

Sommaire

 

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5 août 2014

Les enquêtes d'Hercule Poirot

AC 3 - Les enquêtes d'Hercule PoirotLes enquêtes d'Hercule Poirot
                                   Agatha CHRISTIE

     Poirot investigates

 

sorti en 1925
184 pages
Genre : policier

 

4ème de couverture
Il ne le répétera jamais assez : Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les temps. Quel mystère pourrait le dérouter ? Disparition de bijoux inestimables, suicide suspect, espions retors, meurtre crapuleux, escroquerie de haut vol ou sombre affaire d'héritage, rien ne lui résiste. Mais surtout, pas d'acrobatie à quatre pattes dans l'herbe, une loupe à la main. Pas de dissertation sur un mégot taché de rouge à lèvres. Non, Hercule Poirot laisse ces divertissements aux besogneux de Scotland Yard. Il se contente de s'installer dans un fauteuil et de laisser fonctionner ses illustres petites cellules grises...

 

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Cet ouvrage n'est pas un roman classique, mais un recueil de 9 nouvelles relatant diverses aventures du détective Hercule Poirot, narrées par son fidèle ami Hastings. La première et la dernière phrase n'ont donc pas grand-chose en commun, pourtant il me semble peu représentatif de séparer chacune des nouvelles.

Placé devant la fenêtre de l'appartement de Poirot, j'observais distraitement la rue en contrebas.

Je me demande vraiment ce que le vieux Andrew Marsh en aurait pensé !

 

Composition de l'ouvrage
- L'aventure de l'Étoile de l’Ouest     (The adventure of « The Western Star »)
- La tragédie de Mardson Manor     (The tragedy at Mardson Manor)
- L'aventure de l'appartement bon marché     (The adventure of the Cheap Flat)
- Le mystère de Hunter's Lodge     (The mystery of Hunter's Lodge)
- Vol d'un million de dollars de bons     (The million dollar bond robbery)
- L'aventure du tombeau égyptien     (The adventure of the Egyptian Tomb)
- L'enlèvement du Premier Ministre     (The kidnapped prime Minister)
- Le crime de Regent's Court     (The adventure of the Italian Nobleman)
- L'énigme du testament de Mr Marsh     (The case of the missing will)

 

Mes impressions
Ce que j'ai apprécié dans ces nouvelles ?
La diversité des enquêtes. L'ingéniosité d'Hercule Poirot et son incroyable assurance qu'il peut venir à bout de tous les mystères - après tout, n'est-il pas « le plus grand détective du monde » ? Le charme délicat qui se dégage de la plume d'Agatha Christie, dépeignant pour mes yeux ravis la vie à une autre époque et dans un autre monde que le mien.

 

Sommaire                                                  Sommaire Agatha Christie

 

3 août 2014

Le secret de Chimneys

AC 2 - Le secret de ChimneysLe secret de Chimneys     Agatha CHRISTIE
     The secret of Chimneys

 

sorti en 1925
249 pages
Genre : policier

 

4ème de couverture
Tout avait commencé de la façon la plus classique qui soit :  un prince déchu cherchant à récupérer son trône sollicite l'appui - discret - des Britanniques. En échange de quoi, les compagnies anglaises se verraient concéder l'exploitation des pétroles du petit État. Bref, une banale manœuvre politico-financière, élaborée dans le cadre somptueux d'une des plus anciennes demeures seigneuriales d'Angleterre : Chimneys.
Pourtant, l'affaire se corse lorsqu'on se rend compte que des individus équivoques se sont glissés parmi le beau linge qui prépare sa révolution de palais. Et les cadavres font affreusement désordre dans les salons de Chimneys...

 

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
- Anthony Cade ! Vieux gentleman !

Il ne nous reste qu'à remercier de sa large, compréhensive et généreuse hospitalité l'aimable marquis de Caterham, hôte de Chimneys, splendide demeure historique, qui, après tant d'autres traités diplomatiques bienfaisants, a consacré celui-ci, gage de la paix et de la prospérité des peuples !

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé dans ce roman ?
Le mélange réussi du policier et des affaires d'état, avec juste ce qu'il faut de romanesque pour en faire un roman léger. Le style d'Agatha Christie - je risque de le répeter souvent !

 

Sommaire                                                  Sommaire Agatha Christie

 

2 août 2014

La mystérieuse affaire de Styles

AC 1 - La mystérieuse affaire de StylesLa mystérieuse affaire de Styles
                                   Agatha CHRISTIE

     The mysterious affair at Styles

 

sorti en 1920
250 pages
Genre : policier

 

4ème de couverture
Il n'y a pas qu'Alfred Inglethorp à tirer profit du meurtre de sa femme : il y a aussi ses beaux-enfants et Cynthia, protégée de la défunte. Tous auraient pu se procurer la strychnine qui a tué Mrs Inglethorp. Mais cela n'explique ni l'obstination qu'Hercule Poirot met à empêcher l'arrestation d'Inglethorp ni la passivité d'Inglethorp devant les charges qui pèsent sur lui. Il est vrai aussi qu'on n'a trouvé aucun indice. Et pourtant, il y en a...
Grâce à un feu allumé au cœur de l'été, à une empreinte sur une plate-bande et à une tache de café, Poirot arrachera des aveux au meurtrier et trouvera la solution de cette affaire de Styles qui, pour être le premier roman d'Agatha Christie, n'en est pas le moins ingénieux.

 

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
L'intérêt passionné que suscita dans le public ce qu'on appela, au moment même « L'Affaire de Styles » s'est maintenant un peu affaibli.

- Et ni l'une ni l'aure n'est pour vous ! dit Poirot. Bah ! Qu'importe ? Consolez-vous. Peut-être chasserons-nous de nouveau ensemble ? Qui sait ? Et alors...

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé dans ce roman ?
La
plume légère d'Agatha Christie et les personnages qui prennent vie grâce à elle. La
première rencontre avec Hercule Poirot, personnage inoubliable ! La naïveté et la fraîcheur crédule d'Hastings. Le dénouement si typique des romans d'Agatha Christie, avec la réunion de tous les protagonistes de l'histoire autour du détective pour les révélations finales.

 

Sommaire                                                  Sommaire Agatha Christie

 

2 août 2014

Agatha Christie

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2 août 2014

A-ha - Hunting High and Low

A-ha     Hunting High and Low

sorti en 1985
Album : Hunting High and Low



Paroles

Here I am
And within the reach of my hands
She's sound asleep
And she's sweeter now than the wildest dream
Could have seen her
And I watch her slipping away

Though I know I'll be hunting high and low
High
There's no end to the the lengths I'll go to
Hunting high and low
High
There's no end to the the lengths I'll go to

To find her again
Upon this my dreams are depending
Through the dark
I sense the pounding of her heart
Next to mine
She's the sweetest love I could find

So I guess I'll be hunting high and low
High
There's no end to the lengths I'll go to
High and low
High
Do you know what it means to love you

I'm hunting high and low
And now she's telling me she's got to go away

I'll always be hunting high and low
Hungry for you
Watch me tearing myself to pieces
Hunting high and low
High
There's no end to the lengths I'll go to
Oh! For you I'll be hunting high and low

 

Même si je ne comprenais pas les paroles à l'époque où cette chanson est sortie, ni lorsqu'elle accompagnait mes soirées de mélancolie adolescente quelques années plus tard...
Il y a des mélodies et des voix qui parlent au cœur.
Ce passage avec le cri des mouettes, éternel rappel de cet irrépressible besoin d'apaisement à regarder les vagues, à sentir les embruns sur mon visage se mêler aux larmes.
Certains morceaux ne vieillissent pas... ni les émotions qu'ils suscitent  

 

Sommaire

 

1 août 2014

Le Pays des Grottes sacrées

Les enfants de la terre 6 - Le pays des grottes sacréesLe Pays des Grottes sacrées   Jean M. AUEL
     The Land of Painted Caves

 

sorti en 2011
678 pages
Genre : saga préhistorique

6ème et dernier volume de la série Les enfants de la terre

 

4ème de couverture
Des millions de fans à travers le monde l'attendaient depuis neuf ans ! Ayla, notre ancêtre à tous, est de retour dans le sixième et dernier volet de la formidable saga préhistorique « Les Enfants de la Terre ».

La petite orpheline Cro-Magnon recueillie par des Neandertal a fait bien du chemin depuis Le Clan de l'Ours des Cavernes, le premier tome de ses aventures. Elle vient de mettre au monde une petite fille et a fini par être adoptée par les membres de la Neuvième Caverne, le clan de son compagnon Jondalar. A tel point que la Zelandoni, guérisseuse et chef spirituel de la tribu, la choisit pour lui succéder un jour.
Afin de parvenir à cette fonction, Ayla suit pendant plusieurs mois la grande prêtresse. Son initiation passe notamment par la visite de nombreuses grottes ornées de la région, l'occasion pour elle de découvrir des sites magnifiquement décorés, dont elle apprend à comprendre le sens. Mais cette formation, jalonnée de rites de passage, n'a rien d'une promenade de santé, et la jeune femme devra franchir bien des obstacles avant de devenir Zelandoni. Saura-t-elle trouver un équilibre entre ses obligations de jeune mère et d'épouse et les exigences de son apprentissage ?

 

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Le groupe de voyageurs avait emprunté le sentier courant entre les eaux étincelantes de la Rivière des Prairies et la paroi calcaire blanche veinée de noir, le long de ka rive droite.

Elle savait qu'il allait changer le monde.

 

Mes impressions
Ce que j'ai apprécié dans ce dernier tome de la vie d'Ayla ? Le définitif point final à cette longue et riche saga préhistorique ! lol
Plus sérieusement, le parcours initiatique pour entrer dans la Zelandonia et les croyances de l'âge préhistorique, si éloignées des nôtres et pourtant à leur origine. La visite des grottes que je n'ai jamais vues autrement qu'en photo dans mes manuels scolaires. Les retrouvailles inattendues avec les deux jeunes Mamutoï et les nouvelles du Clan du Lion. Le dernier Don de la Mère.
Petit bémol, les nombreuses répétitions qui relatent les événements des précédents tomes. Oui c'est intéressant de se les remettre en mémoire, mais au bout d'un moment, quand on en est au 6ème tome, ça devient vite lassant...
J'avoue également ne pas avoir tellement accroché sur l'intrigue finale entre Ayla et Jondalar. Un goût de déjà-vu dans l'incompréhenson mutuelle qui conduit au drame.

 

Les Refuges de pierre                                                  Sommaire

 

28 juillet 2014

GP de Hongrie 2014 - Le sourire de Ricciardo

Vendredi 25 juillet

Essais libres 1 & 2

Ce que je retiens de cette journée :
-> ZZZzzz... hmm ? Oups, j’avais oublié qu’il y avait des voitures sur l’écran !
-> d’un côté Mercedes et Lewis Hamilton au top – ça change - et de l’autre Lotus et Romain Grosjean qui naviguent d’un souci à l’autre – ça change aussi...

Classement sur le site du SAV de la F1
Hongrie 2014 – Libres 1 : Les Mercedes mènent le train hongrois devant les Ferrari
Hongrie 2014 – Libres 2 : Hamilton et Rosberg en balade sous la chaleur

 

Samedi 26 juillet

Essais libres 3

Ce que je retiens de cette séance :
-> dans la lignée de la 1ère journée, une séance des plus passionnantes... coucou Mercedes et Lewis Hamilton en haut de la feuille des temps

Classement sur le site du SAV de la F1
Hongrie 2014 – Libres 3 : Hamilton toujours le plus rapide devant Rosberg et Vettel

 

Qualifications

Ce que je retiens de cette séance :
-> aaah ça s’anime enfin !
-> Lewis Hamilton poursuivi par la malchance en qualifs, cette semaine la Mercedes en version lance-flamme
-> petit clin d’œil pour Jules Bianchi qui sort Kimi Räikkönen de la Q2
-> la pluie qui s’invite en Q3... mais seulement sur le 1er virage !
-> et donc la sortie de piste due à la pluie est attribuée à... Kevin Magnussen
-> la pole frôlée du bout du museau par Sebastian Vettel, qui y a cru – et moi aussi – l’espace d’un instant, avant le dernier tour de Nico Rosberg sur sa Mercedes
-> pas mal de pépins mécaniques, fatiguées les voitures avant la trêve estivale ?

Classement sur le site du SAV de la F1
Hongrie 2014 – Qualifications : La pole tombe sur Rosberg ,le ciel tombe sur Hamilton et Räikkönen
Résumé et classement des qualifications sur Fan-F1.com

Hongrie - Qualifications : Rosberg en pole, Hamilton en feu et Magnussen dans les pneus

À écouter et savourer sans modération...
Le SAV des qualifications du Grand Prix de Hongrie 2014

GP Hongrie

Dimanche 27 juillet

Quelle course, omg mais quelle course ! J’en suis ressortie avec l’impression d’avoir disputé un marathon avec un intense sprint final !
L’adrénaline et les émotions ont été présentes d’un bout à l’autre des 70 tours et pour tout vous dire, aujourd’hui lundi, j’ai la voix complètement cassée d’avoir trop crié, encouragé les uns et pesté contre les autres.
Mais ce que j’aime ça !

Bref, ce que je retiens de cette course :
-> la pluie qui modifie la donne et renvoie tous les stratèges à leurs prévisions moins d’une heure avant le départ
-> les sorties de piste spectaculaires – mais heureusement sans autres conséquences qu’une voiture en miettes et l’apparition de la safety car – de Marcus Ericsson et Sergio Pérez...
-> ... et celle tellement plus lamentable de Romain Grosjean, LA faute à ne pas commettre...
-> ... sans parler de celle de Sebastian Vettel qui imite Pérez mais rate le mur d’un cheveu, avant de repartir sans autre conséquence qu’une grosse frayeur – pour lui et pour moi !
-> la première safety car qui a plus que compliqué la course des 4 premiers – Rosberg, Bottas (le plus malchanceux), Vettel & Alonso – en sortant juste après leur passage, leur imposant un tour supplémentaire par rapport aux autres avant de rentrer au stand
-> l’incroyable remontée de Lewis Hamilton, parti 22ème depuis la voie des stands, victime d’une légère sortie de piste et d’une touchette sur le rail au 2ème virage – ce qui aurait pu complètement ruiner sa couse – et qui fini sur le podium ET devant son coéquipier !
-> la stratégie osée à un arrêt de moins et la résistance héroïque de Fernando Alonso en fin de course face à Hamilton – parce que quand même, il faut le faire de résister à une Mercedes quand on n’a qu’une Ferrari avec des pneus en fin de vie !
-> la victoire de Daniel Ricciardo, à la régulière cette fois, après CE dépassement gonflé sur Hamilton – son enthousiasme délirant à la radio après le drapeau à damier, son large sourire communicatif sur le podium, ce mental positif et sans complexe, cette fraîcheur dans le paddock
-> les consignes Mercedes à la radio, demandant à un Lewis Hamilton peu coopératif de laisser passer un Nico Rosberg pas si rapide – il y a de quoi discuter et polémiquer à l’envi
-> la très belle 1ère moitié de course de JEV, qui s’offre le luxe de dépasser la Mercedes de Rosberg et de pointer en 2ème position derrière Alonso pendant une dizaine de tours – les 2 points de la 9ème place à l’arrivée sont une bien maigre récompense
-> le plus beau résultat de Kimi Räikkönen cette saison après une remontée de 10 places, passée presque complètement inaperçue
-> Felipe Massa qui termine 5ème – par quel miracle ?
-> dans la série « Maldonado s’accroche avec... » Jules Bianchi s’ajoute à la liste de ses victimes
-> la fin d’une belle série d’arrivées dans les points pour Nico Hülkenberg, et par sa faute

Petit clin d’œil amical à mon animateur préféré du SAV qui se reconnaîtra – ou pas...
Le GP de Hongrie, j’adore !!!

Classement sur le site du SAV de la F1
Hongrie 2014 – Course : Ricciardo au bout du chaos !
Résumé et classement des qualifications sur Fan-F1.com
Hongrie - Course : Ricciardo surprend son monde, Alonso et Hamilton sur le podium

À écouter et savourer sans modération...
Le SAV de la course du Grand Prix de Hongrie 2014

 

Sommaire
GP d'Allemagne 2014                                                 GP de Belgique 2014

 

24 juillet 2014

Balade en nostalgie

La salle d’attente est déserte.
Assise dans un fauteuil de toile rouge, elle contemple d’un œil indifférent les magazines éparpillés sur la table basse. Avec lassitude, elle appuie sa tête contre le mur couleur pêche, ferme les yeux.
Par la fenêtre ouverte, les accords discordants d’une fanfare lui parviennent. « C’est vrai », songe-t-elle avec un imperceptible soupir, « la fête de la musique est ce soir. »
La fatigue de ces dernières semaines se fait sentir. Dormir, oublier les soucis l’espace d’un instant. Elle se laisse bercer par la musique vaguement familière, cherche en vain à reconnaître le morceau.
Une image se forme dans sa tête, un souvenir qu’elle croyait oublié.
Elle se secoue intérieurement, refuse de se laisser entraîner dans cette direction. Mais le souvenir s’accroche, refuse de retourner dans sa mémoire, dans le coffret dans lequel elle le tient enfermé depuis des années.
Pourquoi maintenant, dans cette salle d’attente anonyme ?
La chaleur de ce premier jour de l’été l’enfonce dans une torpeur hypnotisante. Sa résistance faiblit. Toute digue rompue, elle finit par se laisser emporter par la vague qui déferle sur elle.

~~~~~

C’était le jour de son vingtième anniversaire.
Depuis le matin elle s’activait, passait mentalement en revue tous les détails. Elle avait fait provision de petits gâteaux sucrés et salés pour le buffet ; le réfrigérateur regorgeait de jus de fruits et autres sodas. Son ami Stéphane, spécialiste en cocktails maison, était chargé d’apporter les bouteilles d’alcool. Il lui donnerait un coup de main pour déplacer les meubles et installerait lui-même la sono dans l’après-midi.
Dans sa chambre d’enfant, posée sur son lit, la tenue qu’elle porterait ce soir. Une courte robe charleston pourpre agrémentée de rangées de franges plus claires qu’elle avait elle-même soigneusement cousues.
Armée d’un balai, elle s’attaqua au ménage du sous-sol sous le regard bienveillant de sa mère. Elle lui était reconnaissante de lui permettre de fêter son anniversaire en compagnie de tous ses amis ailleurs que dans le minuscule studio dans lequel elle logeait depuis qu’elle avait quitté la maison.
Elle s’assit un instant sur la balancelle, posa un regard critique sur le sol de béton, les murs de parpaings nus. Le cadre n’était pas somptueux, mais que lui importait ?

Les heures défilèrent plus vite que prévu.
En compagnie de quelques amis, elle termina les préparatifs, accrocha la boule à facettes au plafond, fit des essais avec les spots lumineux. Derrière un vieil établi de bois brut, Stéphane vérifiait les branchements de la chaîne hi-fi tandis que Florent, son meilleur ami, passait en revue les cd entreposés dans un carton. À l’autre bout de la pièce, Cathy disposait des gobelets en plastique et des serviettes en papier colorées sur la table qui servirait de buffet.
- J’ai terminé, annonça-t-elle en revenant vers les autres. On mettra ce qui se mange au dernier moment. Tu as prévu quoi en plus des gâteaux apéritifs ?
- J’ai préparé une grosse salade de pâtes, des chips, des cubes de fromage… et Delphine a dit qu’elle apporterait une tarte.
- Il y a le gâteau d’anniversaire aussi, ajouta Florent, les yeux pétillants, mais tu n’es pas censée être au courant.
- Je n’ai rien entendu, rit-elle.
- Au fait, j’ai proposé à un pote du club cyclisme de venir, intervint Stéphane.
- Oh… Je le connais ?
- Je ne pense pas. Je l’ai croisé hier en ville, il n’a pas trop le moral en ce moment. Je me suis dit que ça lui changerait les idées. Tu verras, il est sympa.
- Ok, pas de problème. Une personne de plus ou de moins, ça ne fera pas de différence.
S’approchant d’elle, Florent passa un bras autour de sa taille et la fit tourbillonner dans la pièce avant de déposer un baiser amical sur sa joue.
- On a terminé, il ne reste plus à la reine de la soirée qu’à se préparer !
Elle sourit, heureuse.
- Je rentre me changer moi aussi, fit Cathy en attrapant son manteau posé sur la balancelle. J’espère qu’on n’aura pas froid avec nos robes légères.
- Tu aurais peut-être dû choisir le grand nord comme thème de la soirée, plutôt que les années 20, la taquina Stéphane.
Ils éclatèrent de rire, amusés à l’idée d’une soirée en parka et bottes fourrées.
- Maman a un vieux radiateur électrique, je vais le brancher en attendant le début de la soirée histoire de réchauffer un peu la pièce.
- Ne t’inquiète pas, quand on sera une vingtaine à se trémousser sur la piste de danse, on n’aura pas froid, la rassura Florent.
- À tout à l’heure, la salua Cathy en sortant par la porte du garage, bientôt imitée par Stéphane.
Restée seule avec son meilleur ami, elle l’entraîna à l’étage et l’envoya prendre sa douche tandis qu’elle vérifiait une nouvelle fois qu’elle n’avait rien oublié, avant de descendre brancher le radiateur. Il faisait encore froid pour une mi-février.

Le temps s’accéléra à nouveau et elle se retrouva dans sa chambre.
Nonchalamment allongé sur le lit dans un costume noir, un chapeau de feutre assorti posé à côté de lui, Florent la conseillait pour les touches finales de sa tenue.
- Fais voir avec l’autre collier, lui suggéra-t-il en lui tendant un sautoir en fausses perles.
Docilement, elle enfila le long collier et le noua au niveau de sa poitrine avant de se tourner vers son ami.
- Non, fit-il finalement, je préfère le tour-de-cou, ça te va mieux.
Elle soupira en ôtant le bijou.
- Pourquoi j’ai choisi ce thème ridicule ? Je n’y connais rien et ça ne me ressemble pas du tout, s’énerva-t-elle en se désignant du doigt.
- Arrête, tu es superbe, la rassura son meilleur ami, se levant du lit.
D’une main, il attrapa le tour-de-cou en tissu soyeux posé sur la commode et l’attacha délicatement autour du cou de la jeune femme.
- Allez, regarde-toi, dit-il en l’attirant devant le miroir qui ornait la porte de la chambre.
Avec toute la mauvaise volonté dont elle était capable, elle contempla son reflet, cherchant à reconnaître l’inconnue qui la dévisageait.
Ses courts cheveux bruns habituellement ébouriffés étaient artistiquement coiffés en boucles légères dont l’une retombait presque négligemment au coin de l’un de ses yeux, lui donnant un air mutin. Ses grands yeux sombres ombrés de noir ressortaient sur sa peau pâle. Une touche de brillant sur ses lèvres, assorti à sa robe, lui donnait envie de tenter une moue boudeuse pour vérifier si elle était bien toujours elle.
La robe à fines bretelles, réalisée sur mesure par sa mère, mettait en valeur ses formes féminines et lui descendait à mi-cuisses. Les franges dont elle était ornée se balançaient harmonieusement à chacun de ses mouvements. Ses jambes gainées de bas noir et les escarpins qui les accompagnaient affinaient sa silhouette.
- Il ne me manque plus que le long porte-cigarette et une plume dans les cheveux, ironisa-t-elle pour dissiper le trouble qui l’avait saisie devant ce reflet qu’elle ne reconnaissait pas.
- Je ne vois pas ce que tu ferais d’un porte-cigarette, tu ne fumes pas, remarqua Florent. Mais je t’ai apporté ça pour les plumes, ajouta-t-il en lui tendant un boa noir qu’il déposa sur ses épaules.
- Où tu as trouvé ça ? s’exclama-t-elle, surprise.
Il sourit.
- Je l’ai emprunté à une amie de ma mère qui bosse dans un théâtre.
Un bruit de musique assourdi leur parvint soudain. Au sous-sol, les festivités avaient commencé.
- Prête ?
- Je suppose que je n’ai pas le choix, soupira-t-elle, mal à l’aise dans cette tenue qui lui ressemblait si peu - elle était plus familière des jeans et des larges pulls - mais bien décidée à profiter de sa soirée d’anniversaire.
Lui souriant pour l’encourager, Florent se coiffa du chapeau posé sur le lit et l’entraîna par la main vers l’escalier qui descendait au sous-sol, claironnant d’une voix forte « Place à miss Charleston, la reine de la soirée ! »

Le sous-sol résonnait de musique et de conversations animées quand Stéphane délaissa un moment les platines pour s’approcher d’elle. Il posa une main sur son bras pour attirer son attention.
- Le copain dont je t’ai parlé est arrivé. Tu viens le saluer ?
- J’arrive.
Avec un sourire, elle s’excusa auprès de son petit ami et suivit le jeune homme près de la porte du garage.
- J’aurais peut-être dû te prévenir, hésita ce dernier à voix basse. Il est un peu plus âgé que nous.
- Un peu ? Il a quoi, vingt-trois, vingt-quatre ans ? Ou il est plus près de la retraite ?
Stéphane rit.
- Non, quand même pas. Il approche de la trentaine. Et il est marié.
- Sa femme n’est pas venue avec lui ? s’étonna-t-elle.
- Non, c’est justement pour ça qu’il n’a pas trop le moral. Enfin, c’est un peu compliqué.
« Un homme à problèmes », songea-t-elle sans s’attarder sur la question. « J’espère qu’il ne va pas plomber l’ambiance de la soirée. »
Stéphane s’arrêta devant un homme qui leur tournait le dos, occupé à ôter son manteau.
- Salut, content que tu sois venu, fit-il en lui tendant la main. Voici l’amie qui organise la soirée.
- Bonsoir, répondit ce dernier, avant de se tourner vers elle. Merci pour l’invitation. Stéphane m’a dit que c’était ton anniversaire, je t’ai apporté un petit quelque chose, ajouta-t-il en lui tendant un paquet de petite taille. Au fait, je m’appelle Hugues.
Un frisson la parcourut. Sans doute la porte du garage était-elle restée entr’ouverte.
- Les amis de mes amis sont les bienvenus, l’accueillit-elle d’un sourire. Et merci pour le cadeau, il ne fallait pas te sentir obligé.
Levant la tête vers lui, elle croisa soudain le regard le plus bleu qu’elle ait jamais vu. Les mots qu’elle s’apprêtait à prononcer s’étranglèrent dans sa gorge.
- Je n’allais pas venir les mains vides, déjà que tu ne me connais pas, protesta-t-il avec chaleur.
Puis il lui sourit. Et le monde s’arrêta de tourner.
Une éternité de quelques secondes à peine.
- Donne, je vais le mettre avec les autres, proposa Stéphane, rompant la magie de l’instant.
- Hein ?
- Le paquet, je vais le mettre avec les autres.
- Oh… euh… oui, merci, balbutia-t-elle, incertaine quant à ce qui venait de se passer.
- Salut, résonna la voix de son petit ami tandis que son bras se posait sur ses épaules.
Il tendit la main au nouveau venu pour se présenter.
- Moi c’est Robert.
- Hugues.
Les deux hommes se serrèrent la main et la soirée reprit ses droits.

Les heures filèrent à nouveau.
Elle avait dansé, s’était amusée, avait soufflé les bougies du gâteau au chocolat et ouvert les cadeaux de ses amis. Une des plus belles soirées de sa jeune vie.
Saisissant le prétexte de débarrasser le buffet de la vaisselle sale, elle s’offrit quelques instants de pause dans l’effervescence ambiante. La musique lui parvenait atténuée tandis qu’elle jetait assiettes en carton et serviettes en papier dans un grand sac poubelle.
Après s’être lavé les mains à l’évier de la buanderie, elle s’appuya contre le mur et ferma les yeux, savourant ce moment de solitude.
- Je te dérange ? prononça une voix masculine.
Un frisson descendit lentement le long de sa colonne vertébrale. Elle savait qui venait de la rejoindre sans avoir besoin d’ouvrir les yeux. Elle les ouvrit néanmoins et croisa à nouveau le regard si bleu.
- Non, tu ne me déranges pas.
Il s’approcha pour n’être plus qu’à quelques pas d’elle.
- Je voulais te remercier pour l’invitation un peu forcée, sourit Hugues.
Son cœur manqua un battement. Elle l’ignora.
- Tu as passé une bonne soirée ? s’enquit-elle en se redressant.
- Oui, c’était… juste ce dont j’avais besoin.
Un éclair de souffrance traversa si rapidement son regard qu’elle se demanda si elle n’avait pas rêvé.
- Merci pour le coquillage, il est très beau, s’enthousiasma-t-elle sincèrement, faisant allusion au cadeau qu’il lui avait offert. Et ça change des bouquins et des cd.
- Je ne savais pas trop quoi apporter à quelqu’un que je ne connais pas… encore. Je l’ai ramené des Antilles.
Une douce chaleur la gagna tandis qu’elle s’efforçait d’ignorer le sous-entendu.
- Tu es allé aux Antilles ?
- J’y étais en vacances, je suis rentré depuis une semaine.
- Ah, c’est pour ça que tu es si bronzé en plein hiver !
- Oui, rit-il.
Son cœur fit un saut périlleux dans sa poitrine. Elle résista aux idées folles qui lui passaient soudain par la tête.
- Bon… et bien… commença-t-il, hésitant.
Les premières notes d’un slow des années soixante-dix se glissèrent jusqu’à eux depuis la piste de danse, emplissant le silence.
- Tu as dansé avec presque tout le monde ce soir, remarqua-t-il. Tu veux… ?
La chaleur qui l’habitait se répandit dans tout son corps.
- Ici ? réussit-elle à demander, la gorge nouée.
Il acquiesça silencieusement, lui tendant une main. Sans réfléchir, elle s’approcha de lui et posa la sienne sur son épaule. Sentit ses bras qui entouraient sa taille et l’attiraient contre lui.
Comme plus tôt dans la soirée, le temps sembla suspendre son vol.
Ils n’échangèrent pas un mot, il n’en était nul besoin.
Et lorsqu’ils se séparèrent quelques minutes plus tard, il déposa un baiser léger sur sa joue avant de s’éloigner sur un « Merci, au revoir… »

Cette fois, le temps accéléra sa course et la transporta dans un autre souvenir, une autre soirée d’anniversaire, trois mois plus tard.
Elle avait quitté l’entreprise dans laquelle elle était en stage plus tard que prévu et ça avait été la course pour rentrer chez elle. Sauter dans le train, regagner son minuscule studio, prendre une douche, se préparer et reprendre les transports en commun pour arriver à l’heure chez son ami Stéphane, qui profitait de l’absence de ses parents pour fêter ses vingt-et-un ans.
Elle s’était tellement dépêchée qu’elle était finalement la première arrivée parmi leurs amis communs.
Dans un coin du salon, des camarades de classe de Stéphane discutaient entre eux, ignorant sa présence. Désœuvrée et mal à l’aise, elle s’approcha de la bibliothèque et commença à déchiffrer les titres des ouvrages pour passer le temps, regrettant de n’avoir pu se joindre à ceux qui arriveraient ensemble un peu plus tard.
La sonnette de l’entrée retentit. Elle entendit Stéphane délaisser la préparation de cocktails pour aller ouvrir la porte et accueillir un autre de ses invités.
La voix masculine qui lui répondit la fit frissonner de la tête aux pieds malgré la chaleur.
D’un geste machinal, elle lissa la robe bleu marine à fleurs qu’elle portait ce soir, se félicitant intérieurement d’avoir revêtu une tenue féminine et non la tunique et le pantalon large qu’elle avait initialement prévus.
La porte du salon s’ouvrit et Hugues pénétra dans la pièce.
Elle ne l’avait pas revu depuis trois mois, s’était efforcée de ne pas penser à lui, à ce trouble qu’elle avait ressenti en sa présence. Et il était à nouveau en face d’elle. Elle l’observa discrètement.
D’une taille moyenne, il avait des cheveux châtain coupés courts, un visage amical dans lequel brillaient des yeux d’un bleu intense. Tout dans son allure dénotait le sportif qui aimait prendre soin de sa forme physique. Ce soir, il était vêtu d’un jean et d’une chemise blanche dont le col était entr’ouvert.
Depuis l’entrée du salon, Hugues parcourut la pièce des yeux et son regard s’illumina lorsqu’il aperçut la jeune femme solitaire près de la bibliothèque. Sans hésiter, il se dirigea vers elle.
- Bonsoir, lui glissa-t-il chaleureusement avant de l’embrasser amicalement.
Sa joue la picota là où ses lèvres s’étaient posées sur sa peau. Elle ignora le frisson qui la parcourut au son de sa voix chaude.
Elle le salua en retour, incapable de dissimuler l’étincelle de plaisir qui s’était allumée dans ses yeux.
- Tu es là depuis longtemps ? lui demanda-t-il.
- Une dizaine de minutes. J’avais hâte de voir un visage connu, avoua-t-elle.
- Ils ne sont pas venus te parler ? s’étonna-t-il, regardant les garçons qui continuaient de discuter entre eux en les ignorant.
- Non, je ne les connais pas.
- Tant mieux ! s’exclama-t-il, la surprenant. Comme ça, on pourra parler rien que tous les deux.
Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Elle se força à penser à Robert, son petit ami qui la rejoindrait un peu plus tard dans la soirée. À ce que Stéphane lui avait raconté sur les fameuses complications de la vie d’Hugues : marié depuis plusieurs années, une femme enceinte dont il s’était éloigné, une maîtresse à peine majeure. Le cliché dans toute sa splendeur.
Pourtant, quand elle le regardait, elle ne voyait qu’un homme qu’elle avait envie de connaître, un homme qui l’attirait dangereusement. Un homme que sa conscience lui criait de fuir.
Elle musela sa conscience et suivit son cœur. Juste pour quelques minutes. Pour une soirée.
Et de confidences innocentes en propos légers, ils avancèrent irrémédiablement sur le chemin de l’amitié, avec cette impression de se connaître depuis toujours.

Un nouveau bond en avant l’emporta en fin de soirée.
Dans le fond de la pièce, un peu à l’écart, un coin salon avait été aménagé. Assise sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel Robert avait pris place, son bras à lui passé autour de sa taille à elle, elle écoutait les conversations sans y prendre part.
Le jeune homme était arrivé à la fête en boitant et elle avait été navrée d’apprendre qu’il s’était blessé au genou sur son lieu de travail. Il semblait moins souffrir depuis qu’il était confortablement installé, mais elle n’avait pu s’empêcher de lui demander pourquoi il s’était imposé une route fatigante dans son état, plutôt que de rester au calme chez lui avec une poche de glace sur l’articulation. « Pour être avec toi », lui avait-il répondu.
Désarmée par cette preuve d’amour, elle avait passé la plus grande partie de la soirée avec lui. Mais derrière l’affection qui avait motivé sa décision, se terrait la culpabilité de cette attirance qu’elle ne pouvait ignorer, qu’elle ne désirait ignorer. Qui sonnait peut-être le glas de sa relation avec le jeune homme.
Depuis sa position en retrait, elle avait observé l’évolution de la soirée, les invités qui se pressaient autour du buffet, ceux qui évoluaient sur la piste de danse improvisée, les couples qui s’isolaient pour flirter gentiment.
Malgré ses efforts pour ne pas regarder dans une certaine direction, elle n’avait pu s’empêcher d’apercevoir la jeune fille brune, sûre d’elle et au corps délié, qui n’avait pas quitté Hugues d’une semelle depuis son arrivée, s’affichant sans vergogne avec un homme que la plupart ici savaient marié.
Elle ne ressentait aucune jalousie - de quel droit en aurait-elle ressenti ? - mais une petite voix dans sa tête lui parlait de curiosité malsaine et elle avait détourné les yeux.
Des chansons lentes succédèrent aux rythmes endiablés, incitant les couples à se former sur la piste. Elle se pencha vers son petit ami.
- Tu crois que tu pourrais danser un slow ? Sans trop bouger.
- Je ne crois pas, grimaça-t-il. Pas si je veux pouvoir conduire pour rentrer chez moi. Mais vas-y, toi ! Tu as passé toute la soirée à côté de moi, tu peux bien t’amuser un peu.
- Il a raison, s’immisça Florent, la prenant par la main pour l’entraîner sur la piste de danse. Allez, viens !
Après un regard vers Robert qui l’encouragea d’un sourire à accepter, elle suivit son meilleur ami dans l’autre partie de la pièce et se laissa porter par la musique.
Mais lorsque les premières notes de « Stairway to Heaven » de Led Zeppelin retentirent, elle s’éloigna dans un coin sombre de la pièce. Elle n’avait pas écouté cette chanson depuis trois mois, depuis sa soirée d’anniversaire, et elle ne voulait en rien gâcher le souvenir qu’elle en conservait.
Il n’y avait qu’une seule personne avec qui elle désirait partager à nouveau les huit minutes et quelques de ce morceau… et tout en elle lui criait qu’il n’était pas pour elle.
Elle ferma les yeux.
Quand elle les rouvrit, il était devant elle et la chaleur de son regard la brûla. Sans rien dire, il prit sa main et la mena au milieu des autres couples qui dansaient.
La tête posée sur son épaule, ses mains autour de sa taille, son souffle dans ses cheveux, l’odeur virile de sa peau, leurs deux cœurs qui battaient à l’unisson, un peu trop vite… Ces mots chuchotés à son oreille… « Il n’y a personne d’autre avec qui j’aurais voulu passer ce moment… »

~~~~~

La scène sembla se diluer dans un tourbillon de couleurs et d’émotions, le passé laissant place au présent.
La salle d’attente est toujours aussi déserte et la musique de la fanfare s’est éloignée.
Une larme roule sur la joue. Elle n’a rien oublié, ni l’émotion de ces moments, ni tout ce qui a suivi. La souffrance est tenace.

 

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21 juillet 2014

GP d'Allemagne 2014 - Une course un peu folle

Vendredi 18 juillet 2014

Essais libres 1

Ce que je retiens de cette séance :
-> la présence en piste de Susie Wolff, semblable à tout 3ème pilote en piste un vendredi matin…
-> … et l’absence du FRIC sur toutes les lèvres
-> en dehors de ça rien ne change, Mercedes et Nico Rosberg devant les autres

Classement sur le site du SAV de la F1
Allemagne 2014 – Libres 1 : Rosberg et Hamilton n’ont plus de FRIC mais restent chic !

 

Essais libres 2

Ce que je retiens de cette séance :
-> la Caterham de Kamui Kobayashi en mode barbecue… ça flambe, ça flambe !
-> il fait chaud, très chaud
-> et encore une fois Mercedes devant les autres avec Lewis Hamilton, même si les écarts semblent un peu plus faibles – un espoir vite déçu

Classement sur le site du SAV de la F1
Allemagne 2014 – Libres 2 : Les Mercedes encore au top, le mercure aussi…

 

Samedi 19 juillet 2014

Essais libres 3

Ce que je retiens de cette séance :
-> pas grand-chose de nouveau sous le soleil, à part que les Mercedes, avec Nico Rosberg, retrouve les écarts habituels avec leurs poursuivants

Classement sur le site du SAV de la F1
Allemagne 2014 – Libres 3 : Avantage Rosberg face à Hamilton, fortunes diverses pour Ferrari

 

Qualifications

Ce que je retiens de cette séance :
-> la grosse sortie de piste de Lewis Hamilton en Q1 – oui, j’ai eu peur pour Lewis, surtout avec cette communication radio dans laquelle il tarde à répondre et semble particulièrement sous le choc
-> Nico Rosberg pour une pole sans surprise devant les 2 Williams de Valtteri Bottas et Felipe Massa qui confirment leur forme

Classement sur le site du SAV de la F1
Allemagne 2014 – Qualifications : Rosberg dominateur devant les Williams, Hamilton dans les pneus
Résumé et classement des qualifications sur Fan-F1.com
Allemagne - Qualifications : Rosberg sur la voie royale après le crash d'Hamilton

À écouter et savourer sans modération...
Le SAV des qualifications du Grand Prix d’Allemagne 2014

GP Allemagne

Dimanche 20 juillet 2014

Ce que je retiens de cette course :
-> une course que je pourrais résumer par cette variante d’une célèbre chanson « ♪ des contacts, ♪ des contacts, ♪ encore des contacts… ♪ »
-> le spectaculaire accrochage entre Felipe Massa et Kevin Magnussen qui nous prouve qu’il n’y a pas besoin de plaques en titane sur le fond plat pour voir une F1 faire des étincelles – je sais, ce n’est pas drôle, mais je n’ai pas pu m’en empêcher
-> pourquoi encore  Massa pris dans un accident ?
-> la superbe et irrésistible remontée de Lewis Hamilton qui n’hésite pas dans ses tentatives de dépassement
-> 3ème podium d’affilée pour Valtteri Bottas qui confirme son talent et résiste joliment à Hamilton dans les derniers tours – la naissance d’un nouveau « Flying Finn » ?
-> un très beau duel entre Fernando Alonso et Daniel Ricciardo – là encore la relève est assurée
-> Nico Hülkenberg dans « comment bidouiller son volant à 300 km/h »
-> un Kimi Räikkönen pas à la fête, dépassé de droite, de gauche, en sandwich, avec des morceaux d’aileron qui volent
- > Daniil Kvyat qui enflamme littéralement la piste - ça chauffe dans la Toro Rosso
-> et une Sauber abandonnée au milieu de la piste… pas de safety car et des commissaires partis faire un barbecue autour de la Toro Rosso peut-être ?

-> oups, j’ai failli oublier… une victoire de Nico Rosberg qui passe presque inaperçue ^_^

Classement sur le site du SAV de la F1
Allemagne 2014 – Course : Rosberg poursuit le rêve allemand, Massa rate le RDV du premier virage
Résumé et classement des qualifications sur Fan-F1.com
Allemagne - Course : Rosberg s'impose et Bottas empêche le doublé Mercedes

À écouter et savourer sans modération...
Le SAV de la course du Grand Prix d’Allemagne 2014

 

Sommaire
GP de Grande-Bretagne 2014                                                 GP de Hongrie 2014

 

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