Le Monde de Narnia     C. S. LEWIS
     The Chronicles of Narnia

sorti entre 1950 et 1956
869 pages
Genre : fantasy

4ème de couverture
Retrouvez, réunis en un seul ouvrage, les sept volumes du Monde de Narnia. Guidés par le Lion Aslan, découvrez dans son intégralité la saga fantastique du grand romancier C. S. Lewis.

À l'origine de tout chef-d'œuvre de la fantasy, il y a un moment magique, le moment de la traversée. La traversée de l'Armoire par la petite Lucy en 1950 est l'un des moments emblématiques de ce puissant genre de la fantasy dont Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter sont parmi les jalons marquants. Une lignée qui remonte à ceux dont C. S. Lewis lui-même est l'héritier : les mythes grecs, le folklore irlandais, les contes de Grimm et d'Andersen... C'est avec des yeux d'enfant, de l'enfant que le Professeur Lewis n'a jamais oublié d'être, que nous entrons, comme Lucy, à travers l'Armoire, dans un monde où s'affrontent courage, loyauté et trahison, où s'accomplissent conflits héroïques et quêtes magiques, et où la présence la plus lumineusement humaine est celle d'un lion qui parle.
Grâce à la langue limpide et énergique de C. S. Lewis, à son génie du suspense, l’univers du Monde de Narnia, où s’accomplissent conflits héroïques et quêtes magiques, peut séduire un large public, quel que soit son âge.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Cette rubrique m'a posé problème, Le Monde de Narnia étant en réalité composé de 7 récits indépendants. Il était difficile de choisir la 1ère phrase du 1er récit - qui n'est d'ailleurs pas le 1er écrit par l'auteur - et la dernière du dernier, étant donné que toute l'histoire du monde de Narnia se joue entre les deux. J'ai donc choisi de découper cette rubrique en 7 parties...

Le Neveu du magicien (1955)
C'est une histoire qui s'est passée il y a très longtemps, à l'époque où votre grand-père était un petit garçon.

C'était un sacré brin de femme, un sacré brin de femme.

Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire magique (1950)
Il était une fois quatre enfants qui s'appelaient Peter, Susan, Edmund et Lucy.

Mais si le professeur a raison, ce n'est que le début des aventures de Narnia...

Le Cheval et son écuyer (1954)
Voici le récit d'une aventure qui s'est déroulée à Narnia, à Calormen et dans les contrées qui les séparent, durant l'Âge d'Or où Peter était roi suprême de Narnia, son frère et ses deux sœurs roi et reines en dessous de lui.

Et il n'y eut guère de mois où, ensemble ou séparément, ils ne passèrent le col au petit trot pour rendre visite à leurs amis d'Anvard.

Prince Caspian (1950)
Il était une fois quatre enfants qui se prénommaient Peter, Susan, Edmund et Lucy.

- Oh ! Zut ! s'écria Edmund, j'ai oublié ma lampe de poche à Narnia !

L'Odyssée du Passeur d'Aurore (1952)
Il était une fois un garçon qui s'appelait Eustache Clarence Scrubb, et l'on est tenté de dire qu'il le méritait bien.

L'autre est que, quand il fut de retour dans notre monde à tous, tous se mirent vite à dire combien Eustache s'était amélioré, et que « on ne croirait jamais que c'est le même garçon » ; tous, sauf tante Alberta qui disait qu'il était devenu ordinaire et très ennuyeux, et que cela devait être l'influence de ces petits Pevensie.

Le Fauteuil d'argent (1953)
C'était un morne jour d'automne et Jill Pole pleurait derrière le gymnase.

Si jamais vous avez la chance de vous rendre vous-même à Narnia, n'oubliez pas de jeter un coup d'œil à ces grottes.

La Dernière Bataille (1956)
Aux derniers temps de Narnia, au-delà de la Lande du Réverbère et tout près de la grande chute d'eau, loin vers l'ouerst, vivait un singe.

Celle qui dure toujours, et dans laquelle chaque chapitre est meilleur que le précédent.

Mes impressions
Un des classiques de la littérature fantastique, un énorme pavé à poser sur ses genoux pour se plonger dans ce monde...
Il est difficile de parler de cette saga dans sa globalité, tous les récits la composant ne trouvant pas le même écho en moi même si c'est certainement le plaisir et l'émerveillement qui dominaient à ma première lecture.
En résumé donc, ce que j'ai aimé ? La découverte d'un univers fantastique que l'on voit naître, vivre et mourir - très rare ça - les aventures diverses, les héros qui ne sont pas tous les mêmes, la richesse de Narnia et la présence d'Aslan.

Sommaire

Le Mystère de la Patience     Jostein GAARDER
     Kabalmysteriet

sorti en 1990
440 pages
Genre : roman philosophique


4ème de couverture
Inédit jusqu'à présent en français, Le mystère de la patience est un récit gigogne qui joue sur deux plans. Il y a l'histoire de Hans-Thomas, âgé de douze ans, qui part avec son père à la recherche de sa mère. Ce voyage les conduit de la Norvège à la Grèce, pays des philosophes qui suscite bien des interrogations. Le même garçonnet reçoit d'un boulanger un livre en forme de brioche où il découvre un jeu de cartes dont les figures s'animent. Hans-Thomas devient alors le joker d'un parcours initiatique où sont posées les questions essentielles sur la condition humaine, la connaissance du monde, le temps et l'espace, l'univers du rêve et l'incertaine frontière entre réel et imaginaire...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Il y a six ans déjà, je me trouvais devant les ruines du vieux temple de Poséidon au cap Sounion, à contempler la mer Égée.

Il vous regardera droit dans les yeux et vous demandera : « Qui sommes-nous, d'où venons-nous ? »

Mes impressions
J'avais aimé Le Monde de Sophie, j'ai eu envie de découvrir d'autres textes de cet auteur et je suis tombé sur ce roman.
Ce que j'ai apprécié ? L'idée de récits gigognes, des histoires dans les histoires qui sont toutes liées d'une certaine manière, les notions existentielles abordées de manière simple, abordable, la facilité de lecture.

Sommaire

Le Monde de Sophie     Jostein GAARDER
     Sofies Verden

sorti en 1991
559 pages
Genre : roman philosophique

4ème de couverture
« Qui es-tu ? », « D'où vient le monde ? » Voici les questions que l'héroïne de ce roman, la jeune Sophie, âgée de quatorze ans, reçoit d'un expéditeur mystérieux.
Commence alors une fabuleuse aventure à la découverte de l'histoire de la philosophie.

En compagnie de Sophie, le lecteur est initié de manière attractive aux grands moments et systèmes de la pensée occidentale : Platon, Socrate, Aristote, le Moyen Âge, la Renaissance, Spinoza, Hegel, Marx, Freud...
Cet ouvrage audacieux et très original tient un incroyable pari : celui de promouvoir par le détour de la fiction romanesque une meilleure connaissance de la philosophie parmi les jeunes et les moins jeunes. Il réussit à captiver le lecteur du début à la fin par une intrigue étonnante, digne d'un bon thriller.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Sophie Amundsen rentrait de l'école.

- On y va ensemble, papa ?

Mes impressions
Un roman croisé au détour d'une librairie, couverture attirante et sujet peu commun.
J'avais moyennement apprécié les cours de philo de mon année de Terminale, j'étais restée sur ma faim après une grande envie de découverte malheureusement insatisfaite. Cet ouvrage tombait à point nommé pour combler mon attente.
Ce que j'ai aimé ? L'intrigue qui nous tient et nous pousse à tourner la page, la manière judicieuse d'amener les notions philosophiques, la clarté des explications.

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Le voyage de Théo     Catherine CLÉMENT

sorti en 1997
637 pages
Genre : roman

4ème de couverture
Théo a 14 ans lorsqu'il est atteint d'une maladie incurable. Plutôt que de l'hospitaliser, sa tante Marthe, infatigable voyageuse, propose de le soigner en l'amenant à la rencontre de sages dispersés aux quatre coins de la planète. Un tour du monde des religions et un véritable apprentissage de la vie.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
- Théo ! Tu as vu l'heure ? THÉO !

Au loin, sous les oliviers, résonnait l'écho des rires de Théo.

Mes impressions
Une jolie initiation pour découvrir différentes religions dans un tour du monde à la recherche d'un remède pour soigner un adolescent à l'insatiable curiosité.
Ce que j'ai aimé ? Le parcours initiatique, la simplification pour appréhender les religions, les personnages variés, la tolérance, les mythes...

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La poussière des corons     Marie-Paul ARMAND

sorti en 1985
357 pages
Genre : roman

4ème de couverture
« On ne savait pas grand-chose, sinon qu'il y avait eu un éboulement au puits n°4. Sous le ciel triste et bas, nous attendîmes longtemps, derrière les grilles. Le silence n'était troublé que par le murmure des prières que récitaient certaines d'entre nous... »

Ce drame est l'un des épisodes de la vie quotidienne d'un coron du Pas-de-Calais au début du XXème siècle.
Avec minutie et émotion, Madeleine, fille d'une famille de mineurs, raconte sa vie, de la catastrophe de Courrières en 1906 jusqu'au années 1960, en passant pas les accidents, les coups de grisou, les deux guerres mondiales, les conflits sociaux…

Une saga en pays minier, éclairé en rose et gris par une bouleversante histoire d'amour.

Extraits (1ère et dernière phrase)
Je suis née, en même temps que le vingtième siècle, le 1er janvier 1900, dans un petit village du Pas-de-Calais.

Il me tendra les bras, et nous ne ferons plus qu'un, à jamais.

Mes impressions
Très beau roman qui fait découvrir la vie minière dans le nord de la France tout au long du 20ème siècle, conseillé par un ami après avoir découvert que j'avais lu et adoré la série de romans Les gens de Saint-Libéral.
Ce que j'ai aimé ? La découverte de la vie en pays minier, les conséquences d'une seule erreur qui pèsent lourdement sur toute une existence, la tendresse qui fleurit doucement.

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L'appel du sang
          la seconde vie de Bree Tanner
                                           Stephenie MEYER
     The Short Second Life of Bree Tanner : An Eclipse Novella

sorti en 2010
211 pages
Genre : bit-lit

spin-off du 3ème volume de la saga Twilight

4ème de couverture
« L'heure était venue de chasser. Inhalant profondément, j'ai reniflé l'odeur du sang des humains dans la rue. S'ils n'étaient pas les seuls alentour, ils étaient les plus proches. Le gibier qu'on se choisissait relevait d'une décision que l'on devait prendre avant d'en humer le parfum. Après, il était trop tard pour changer d'avis. Un râle sourd s'est échappé de mes lèvres. Ce sang était à moi. L'incendie de ma gorge a redoublé d'intensité, et je n'ai plus songé qu'à m'abreuver. »

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Le gros titre du journal me toisait depuis le modeste distributeur métallique : SEATTLE EN ÉTAT DE SIÈGE - LE TAUX DE MORTALITÉ DE NOUVEAU EN HAUSSE.

J'ai fermé les yeux.

Mes impressions
Que dire ?... Si ce n'est que je trouve particulièrement intéressant ce roman qui prend le point de vue d'un personnage a priori très secondaire dans la saga Twilight, puisqu'elle n'y fait qu'une apparition de quelques minutes, et qui se révèle au final poignant, touchant.
Ce que j'ai aimé - d'autre ? L'éclaircissement sur certains agissements tenus dans l'ombre dans la série principale, la fragilité d'une vampire nouveau-née, l'espoir que ce texte réussit à susciter alors qu'on connaît la fin.

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Les Âmes vagabondes     Stephenie MEYER
     The Host

sorti en 2008
829 pages
Genre : science-fiction

4ème de couverture
La Terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-il la sauver ?

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Le Soigneur s'appelait Marche-sur-les-Eaux.

- Le plus étrange de tous.

Mes impressions
Peu fan de science-fiction en général, je me suis laissée tenter par ce roman à cause de son auteur et de ses précédents ouvrages. Je l'avoue, j'étais curieuse de la découvrir dans un autre registre.
Si j'ai eu un peu de mal au début, j'ai fini par me faire embarquer par cette histoire à la fois très simple et très complexe.
Ce que j'ai aimé ? Essentiellement la dualité du personnage central qui entraîne tout le reste, autant l'histoire que les autres protagonistes de l'histoire.
Actuellement sur ma pile des livres à relire...

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Le troisième bonheur     Henri TROYAT

sorti en 1987
186 pages
Genre : roman

3ème et dernier volume de la trilogie Viou

4ème de couverture
Le troisième bonheur, c'est celui que trouve une femme encore jeune et toujours belle auprès d'un homme nouveau. Rien de sordide, rien de mesquin dans cette histoire : Jilou a aimé Xavier, son deuxième mari. Elle le quitte parce qu'il mérite mieux que sa pitié, elle le quitte pour ne pas le tromper.
Cela, Sylvie ne veut pas le comprendre. Avec l'intransigeance de ses vingt-et-un ans, elle juge et condamne sa mère : « Comment peux-tu, à ton âge ? Tu es vieille, maman. » Révolte, jalousie... Sylvie veut sauver ce couple qu'elle avait cru indestructible.

Les lecteurs d'Henri Troyat connaissent déjà Jilou, Xavier et Sylvie. Cette fois, Sylvie entre dans le monde des adultes. Dur apprentissage, qui la laissera meurtrie mais enfin libre, enfin femme.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Depuis le début de l'entretien, toute l'attention de Sylvie se concentrait sur la petite verrue que M^e Pesquin portait au coin de la bouche et qui, dans le mouvement rapide des lèvres, semblait prête à se détacher.

Elle l'appela Xavier.

Mes impressions
Qu'il est difficile, l'apprentissage du monde des adultes, surtout avec une sensiblité à fleur de peau... Pourtant j'ai envie de l'envier pour cette vie qui se déroule si simplement malgré cet excès d'émotions.
Ce que j'ai aimé ? Le passage de l'adolescence à l'âge adulte, la découverte de l'indépendance, la prise de conscience de la complexité de l'amour et de la vie, le fait que rien n'est jamais tout noir ou tout blanc, aimer et haïr à la fois.

À demain, Sylvie                                                  Sommaire

À demain, Sylvie     Henri TROYAT

sorti en 1986
184 pages
Genre : roman

2ème volume de la trilogie Viou

4ème de couverture
Tous ceux qui ont aimé Viou seront heureux de découvrir l'adolescente qu'elle est devenue. Les autres retrouveront dans ce roman les illusions et les déceptions de leurs quinze ans, les espoirs et les révoltes de cet âge si difficile.
Sylvie demeure maintenant avec sa mère et son beau-père. Une mère très belle qu'elle admire et qu'elle juge tout à la fois. Un beau-père très bon, dont le seul défaut est d'avoir pris la place de son vrai père. Il y a aussi Pascal, qu'elle considère comme un frère, Pascal qui lui fait découvrir l'amour et la jalousie. Enfin, la danse, sa passion, son ambition secrète - mais n'est-ce pas là un rêve aussi fragile que les autres ? AInsi, peu à peu, Sylvie apprend la vie et les compromis. Car Sylvie grandit, tout simplement...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Une main à la barre, le menton haut, le cou dégagé, Sylvie jeta sa jambe droite en arrière et la ramena vers la jambe gauche en un rude battement piqué.

- Il passera me voir demain.

Mes impressions
Une suite que j'ai d'autant plus appréciée que je l'ai lue plus ou moins à l'âge de l'héroïne, c'était comme se regarder dans un miroir.
Ce que j'ai aimé ? Les émotions exacerbées de l'adolescence tellement bien décrites, l'ambivalence des sentiments envers sa mère, les premiers émois,, la passion de la danse avec l'immense déception qui suit, la camaraderie, l'époque.

Viou                              Sommaire                              Le troisième bonheur

Viou     Henri TROYAT

sorti en 1980
189 pages
Genre : roman

1er volume de la trilogie Viou

4ème de couverture
À huit ans, Viou - de son vrai nom Sylvie - fait déjà l'apprentissage de la vie. Elle voudrait tout aimer, tout partager, mais le monde des adultes est si étrange, si effrayant parfois.
Dans cette silencieuse maison du Puy, elle grandit entre des grands-parents qui l'aiment, mais répondent mal à ses peines, à ses questions angoissées. C'est que l'ombre de deux absents enveloppe la petite fille...
Son père est mort dans les combats de la Libération, deux ans auparavant, et le choc fut tel pour Viou qu'il ne lui reste que quelques images brouillées, brisées.
Sa mère très chérie vit à Paris. Mais comment lui dire, avec de pauvres mots, à quel point elle lui manque ?

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Comme d'habitude, Ernestine cria : « Sylvie, arrêtez-vous ! » mais sans chercher à rattraper la fillette.

Et il lui prit la main.

Mes impressions
Je suis tombée sur ce roman par hasard, dans le rayon librairie d'un grand magasin, alors que j'avais peut-être une quinzaine d'années, le regard attiré par le prénom de l'héroïne, peu fréquent en littérature. Je n'avais pas encore entendu parler de l'auteur, j'étais curieuse d'élargir mon horizon littéraire.
Ce que j'ai aimé ? L'intensité des émotions de cette petite fille à laquelle il est facile de s'identifier, perdue au milieu de cet entourage familial qui ne lui correspond pas, l'absence du père et ce portrait de lui comme unique souvenir tangible - ça évoque des souvenirs personnels pour moi - les conséquences de la guerre, une époque à découvrir.

Sommaire                                                  À demain, Sylvie