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Chez Sylvania
31 août 2015

Hook ou la Revanche du capitaine Crochet

Hook

Hook ou la Revanche du capitaine Crochet

 

sorti en 1991
Genre : aventure fantastique
durée : 2h 21 min
Hook

Réalisateur : Steven Spielberg
Avec : Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, Bob Hoskins, Maggie Smith
Musique : John Williams

 

Synopsis
Peter Banning alias Peter Pan est devenu un brillant avocat d'affaires qui a tout oublié de ses merveilleuses aventures. Mais le terrible capitaine Crochet, lui, n'a pas oublié. Pour enfin régler leur compte, il enlève une nuit Jack et Maggie, les enfants de Peter. C'est en compagnie de la fée Clochette que Peter s'envole à nouveau pour le Pays Imaginaire.

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
Un après conte de fées imaginaire ou comment l'histoire et les personnages peuvent évoluer loin du scénario original - et au passage Peter Pan n'a jamais fait partie de mes classiques enfantins préférés. Les petites touches nostalgiques ou humoristiques qui ramène le héros vers ce passé qu'il a oublié et que le spectateur devine et attend. Wendy, Clochette, Crochet et les autres. Les enfants perdus et leurs jeux.
Poésie enfantine au parfum de poussière de fée.

 

Sommaire

 

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29 août 2015

The Lion and the Rose

Saison 4 - épisode 2

Résumé
Tyrion demande à Bronn de donner des leçons de combat à son frère Jaime et fait envoyer Shae à Pentos pour qu'elle ne subisse pas le courroux de son père.
Bran a de plus en plus de mal à contrôler ses visions de loup.
Ramsay se dispute avec son père au sujet du traitement qu'il a infligé à Theon, qui apprend par la même occasion la mort de Robb et Catelyn.
Le mariage de Margaery et Joffrey est célébré en grande pompe. Mais, alors que l'ambiance est déjà tendue, la cérémonie vire au drame et Tyrion se retrouve en grand danger.

 

Mes commentaires
Qu’il est plaisant cet épisode, ah oui ce qu’il est plaisant ! Et promis juré, je n’ai pas jubilé pendant une heure après la scène finale ! Enfin, je veux parler de Joffrey bien sûr, pas de ce malheureux Tyrion…
Allez, je commence par les menus événements avant de m’attaquer à ce qui se passe à Port-Réal.

De retour dans ses foyers en compagnie de sa nouvelle charmante épouse, lord Bolton découvre les amusements de Ramsay, son bâtard, en son absence. Entre autre Theon Greyjoy réduit à l’état de pitoyable créature sans aucune volonté propre. Ce qui (me) permet d’apprendre enfin la raison de sa capture et de son emprisonnement sous la coupe de son gentil tortionnaire. Donc il devait servir de monnaie d’échange pour permettre à Bolton d’asseoir son autorité et son emprise sur le Nord, dont lord Tywin lui a confié la garde et la responsabilité… en le laissant se débrouiller pour le conquérir au passage. Pas content de son fiston, le papa, maintenant que son otage n’a plus aucune valeur ! Mais Ramsay se rachète en révélant que Bran et Rickon Stark sont encore en vie et sans doute en route pour rejoindre Jon Snow à Châteaunoir.
Je suis quand même sidérée de voir ce qu’est devenu Theon… Ces mois de torture ont visiblement laisser une trace indélébile dans sa chair. Et dans son esprit. Est-il encore à même d’être sauvé ?

Au nord du Mur, un court moment en compagnie de Bran qui plonge plus profondément dans ses visions et son talent à prendre possession de l’esprit de son loup. À suivre…
À Peyredragon, les sacrifices par le feu en l’honneur du Seigneur de la Lumière se poursuivent, pour « libérer les âmes des pêcheurs » selon Melisandre… et Selyse, la femme de Stannis, qui me semble presque plus extrémiste que la prêtresse. Voir son frère mourir dans les flammes ne lui fait ni chaud ni froid. Et elle se montre peu maternelle envers sa propre fille, à qui elle envoie Melisandre pour tenter de la ramener sur le chemin de la Lumière – une chance que Stannis, décidément très sombre lui, ait réussi à la dissuader de lui donner la bastonnade !
Ils sont intéressants, ces rares moments où Melisandre évoque son passé. J’aimerais vraiment en apprendre plus à son sujet, sur la manière dont elle est entrée dans la vie de Stannis et Selyse. Depuis combien de temps aussi.

Port-Réal partie une…
Jaime et Tyrion renouent les liens d’une amitié fraternelle. Je ne me souvenais pas qu’ils s’entendaient si bien, mais il est vrai qu’on n’a pas souvent eu l’occasion de les voir ensemble depuis le début de la série. Au moins un membre de sa famille qui ne souhaite pas la mort de Tyrion, quelle chance !
La scène où Jaime commence son entraînement au combat de la main gauche avec Bronn est amusante. Il a de ces répliques, Bronn !
Comme c’était prévisible, Cersei est à présent au courant de la relation qui existe entre Tyrion et Shae. Elle ne tarde pas à en informer son père, la vie de Shae ne tient plus qu’à un fil… Mis au courant de la situation par lord Varys, ami fidèle jusqu’à un certain point, Tyrion n’a pas d’autre choix que de rompre avec elle et de l’envoyer à Pentos pour sa propre sécurité. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne prend pas de gant pour briser le cœur de la jeune femme, appuyant pile là où ça fait mal, mais sans doute n’aurait-elle jamais accepté de partir sans ça. Courageuse et fière. Mais aussi la faiblesse de Tyrion, celle par laquelle il peut souffrir. J’espère qu’il n’aura pas à regretter cette décision. J’espère aussi qu’avec le temps, Shae comprendra que Tyrion n’a agi que dans son intérêt à elle, justement parce qu’il tient à elle. À moins que ce soit moi qui projette mes désirs sur ce couple, mais j’en doute. Et je redoute la réaction de Cersei et de son père quand ils découvriront sa fuite. La laisseront-ils en paix pour autant ?
La scène du repas avec la remise des présents de mariage m’a valu une jolie crise de rire devant l’enthousiasme enfantin avec lequel Joffrey baptise le présent de son grand-père, l’une des deux épées en acier valyrien que lord Tywin a fait forger. Il réduit en charpie le livre que vient de lui offrir Tyrion, envoyant quelques piques au passage à son oncle et à l’épouse de celui-ci, la malheureuse Sansa, encore et toujours sa victime préférée. Décidément, les relations ne sont pas prêtes de revenir au beau fixe entre le roi et son oncle, pour peu qu’elles l’aient été un jour. Et ce n’est pas l’attitude de lord Tywin ou de Cersei qui va arranger les choses.

Port-Réal partie deux, le mariage royal…
Depuis le temps qu’on en parlait, qu’il se préparait, voici enfin venu le grand moment pour Joffrey et Margaery. L’union en elle-même est rapide à l’écran, surtout maintenant qu’on en connaît les grandes lignes après avoir assisté à d’autres mariages depuis le début de la série. J’ai adoré l’échange entre Sansa et Tyrion à la fin de la cérémonie… « On a une nouvelle reine. » « Mieux vaut elle que toi. »
L’essentiel de cet événement se déroule au cours du repas de noce qui suit, extravagant et à la hauteur de l’argent dépensé par la famille Tyrell, comme lady Olenna ne manque pas de le rappeler à lord Tywin. Toutes ces conversations intéressantes et inédites au cours du repas !
Après coup, j’ai trouvé l’une des remarques de lady Olenna à Sansa particulièrement ironique – quel manque de savoir vivre de tuer à homme au cours d’un mariage, allusion à la mort de son frère Robb pour laquelle elle lui présente ses condoléances… Non mais vraiment, c’est savoureux une fois que l’on sait comment se termine CE repas de noce ! Sympathique également l’échange entre Jaime et Loras Tyrell, qui débute par une agréable plaisanterie qui semble les rapprocher et se termine par une pique de part et d’autre. Que d’inimitiés à la cour, quand on y pense…
Quant à Cersei, elle règle ses comptes et pique à tout va lors de ce festin. Personne n’échappe à ses remarques. Ni Brienne de Torth à qui elle reproche une loyauté vagabonde et des sentiments envers son frère. Ni mestre Pycelle et ses mains baladeuses dont la vue lui soulève le cœur – sur ce point-là je ne peux que l’approuver, il me sort par les trous de nez depuis un moment ! Ni le prince Oberyn et sa maîtresse de basse extraction, même si l’échange est piquant des deux côtés cette fois-ci, soutenu en cela par la présence de son père à ses côtés. Et puis elle a du mal à digérer le fait de ne plus être la reine en titre. Même si elle dissimule ses sentiments en public, allant jusqu’à féliciter Margaery pour sa générosité envers les pauvres de la ville, elle n’hésite pas à revenir sur les ordres de la nouvelle reine pour s’assurer de son emprise sur le pouvoir. Non elle ne se laissera pas détrôner sans réagir.
Le roi Joffrey, fidèle à lui-même, ne manque pas une occasion au cours du repas de s’en prendre à son oncle Tyrion pour l’humilier publiquement. Mais le petit divertissement sur la guerre des 5 Rois ne touche pas que Tyrion. Difficile de ne pas sentir le malaise de Margaery et les sentiments blessés de Loras devant les moqueries concernant Renly, la souffrance de Sansa devant son frère tourné en ridicule – bon en même temps elle souffre tout le temps… Certains sourires sont crispés autour des tables.
Et ce jeu terminé, Joffrey reprend ses amusements préférés. L’affrontement verbal avec Tyrion est un régal, d’autant plus que ce dernier refuse de céder devant les humiliations de son neveu. Il garde la tête haute, ne se laisse pas manipuler par Joffrey. Il est bien plus grand que lui malgré sa petite taille et j’apprécie de voir le lien qui se crée entre Sansa et lui, unis face à la tyrannie et la cruauté malfaisante de Joffrey. L’ambiance est de plus en plus tendue et Margaery tente de sauver la situation à plusieurs reprises.
Mais l’apothéose de cet épisode est encore à venir ! Je me régale à nouveau rien qu’en l’écrivant…
Joffrey, ce petit roi dont j’ai envie de botter les fesses depuis qu’il est monté sur le trône, meurt empoisonné à la fin du repas ! Un grand moment de réjouissance ! Enfin pour moi. Parce que bonjour les complications à Port-Réal ! À commencer par ce malheureux Tyrion que Cersei accuse à grands cris d’avoir assassiné son fils, sans l’ombre d’une preuve. Et qu’elle fait arrêter par la garde. Elle n’attendait que ce prétexte pour se débarrasser de lui. Enfin, c’est une façon de parler parce que je doute qu’elle ait envisagé la mort de son fils aîné pour ça.
Et c’est là que ça devient intéressant. QUI a empoisonné Joffrey ? Les suspects ne manquent pas, il n’y a qu’à faire son choix.
Tyrion ? Je n’y crois pas un seul instant. De même pour Sansa, incapable d’agir même dans son propre intérêt – au fait, c’est étonnant de voir que le bouffon du roi est aussitôt présent à ses côtés pour l’aider à fuir… Margaery, qui n’a décidément jamais le temps de consommer ses mariages ? Je ne pense pas, elle semblait sincèrement attachée au roi. Sa grand-mère lady Olenna ? Peut-être, pour préserver sa petite-fille du monstre qu’est Joffrey, comme le lui a révélé Sansa. Le prince Oberyn, vers qui se portent automatiquement les soupçons après ses déclarations à Tyrion ? Mais j’aurais plutôt pensé qu’il s’en prendrait à Tywin. Quoi que, ce serait une manière de l’atteindre en tuant son petit-fils, tout comme lui a été touché, blessé par la mort de sa sœur et de ses neveux et nièces. Et je ne parle même pas de tous ceux que Joffrey a offensés, humiliés, torturés depuis le début de son règne ! La liste serait bien trop longue. Si ça se trouve, le coupable n’était même pas présent au repas. Ni à Port-Réal. Cet empoisonnement a pu être prémédité de longue date. Une vengeance pour la mort des Stark ? Qui sait…

Bon allez, vivement demain pour la suite !
Et j’espère vraiment, vraiment que Tyrion va s’en sortir. Parce qu’il est un des personnages les plus attachants de la série… ce qui est généralement mauvais signe pour leur durée de vie.

 

Game of Thrones - Sommaire
Two Swords (S4 E1)                                                  Breaker of Chains (S4 E3)

 

 

28 août 2015

Filets de flétan à la tomate

Ingrédients
1 belle tomate
(ou une douzaine de tomates cerise)
125g de mozzarella
3 cuillérées à soupe d'huile d'olive
2 filets de flétan
herbes de Provence
sel & poivre

 

Préchauffer le four à 200° (thermostat 6/7).

Laver et couper les tomates en fines tranches.
Couper la boule de mozarrela en fines tranches également.

Répartir la moitié de l'huile dans le fond d'un plat allant au four.
Disposer les filets de flétan dans le plat.
Répartir les tranches de tomates et de mozzarella sur les filets de poisson
en les faisant se chevaucher.
Parsemer d'herbes de Provence.
Saler et poivrer, puis arroser avec le reste d'huile.

Enfourner 10 à 12 minutes environ.

Servir sans attendre.

Filets de flétan à la tomate

Bon appétit !

 

Mes recettes

 

28 août 2015

Two Swords

Saison 4 - épisode 1

Résumé
À Port-Réal, Tyrion prend soin d'un hôte inattendu tandis que Jaime refuse une offre humiliante de son père.
Pendant ce temps, à Châteaunoir, Jon Snow retrouve les hommes de la Garde de Nuit et ne reçoit pas le meilleur accueil.
De son côté, Arya découvre sa face sombre et aide le Limier dans un combat violent et sanguinaire.
De l'autre côté de la mer, Daenerys approche de Meereen, la plus grande des cités esclavagistes.

 

Mes commentaires
Nouvelle saison, nouveau personnage, nouvelles intrigues mais aussi la suite des événements précédents dont les derniers préparatifs du mariage royal – depuis le temps qu’on en parle !

Fidèle à son habitude, lord Tywin dirige sans état d’âme la vie des siens et attend de Jaime qu’il renonce à son serment de Garde du roi pour régner à sa place à Castral Roc. Parce que comme le lui fait remarquer Joffrey avec sa méchanceté coutumière, à quoi pourrait bien servir un garde du corps qui n’a plus qu’une seule main ? Sauf que Jaime ne se montre pas aussi maniable que prévu, il refuse la proposition de son père et s’efforce de retrouver la place qui était la sienne avant sa capture par les Stark. Mouais, ce n’est pas gagné ça… même Cersei lui fait des reproches pour l’avoir abandonnée à Port-Réal et tardé à revenir. Ça doit faire plaisir de se voir fêter ainsi pour son retour, de quoi flatter son égo.
Alors qu’il m’était particulièrement antipathique au début de la série, j’en viens à l’apprécier à présent. Son emprisonnement, les mois passés sur la route en compagnie de Brienne et les épreuves qu’il a affrontées en sa compagnie ont fait de lui un homme différent de ce qu’il était en quittant Port-Réal. Moins arrogant. Plus humain peut-être. Au point de réfléchir sérieusement à la promesse donnée à Catelyn que Brienne vient lui rappeler, sa liberté en échange de la survie de ses filles. Et même lui ne peut nier que Sansa n’est pas complètement en sécurité à Port-Réal.
En parlant de Sansa, la jeune fille a du mal à se remettre de la mort de son frère et de sa mère. Et surtout des atrocités qu’ils ont subies. Les soins attentionnés de Shae n’y font rien. Tyrion tente de l’aider en lui rappelant que Catelyn n’aurait pas voulu qu’elle baisse les bras ainsi, mais comment des mots, prononcés par un membre de la famille qui a fait assassiner les siens, aussi sincères soient-ils, pourraient-ils lui apporter du réconfort ? Elle est malheureuse – décidément elle est brillante dans ce rôle… Quand viendra le moment où elle se rebellera enfin contre tout ce qui lui arrive ? Sera-t-elle toujours l’éternelle victime ? Ah Sansa… j’ai parfois envie de la secouer pour lui ouvrir les yeux !
Évidemment, la gentillesse de Tyrion envers Sansa ne passe pas inaperçue et la relation qu’il entretient avec Shae devient de plus en plus compliquée. Et tendue, malgré sa promesse qu’il n’est au courant de rien au sujet de ce qu’elle lui reproche – la tentative de lord Varys de lui faire quitter Port-Réal. Ça ne pourra pas continuer ainsi, ils vont finir par se faire du mal. Surtout que Cersei ne va plus rien ignorer de cette relation… J’ai peur pour Shae, peur de l’emprise de la reine sur son frère.

Intéressons-nous un peu au nouveau personnage qui débarque à Port-Réal et que Tyrion est censé accueillir avec toute sa diplomatie, le prince Oberyn Martell de Dorne… Je sens qu’on ne va pas s’ennuyer avec lui !
Il a un lourd passif avec la famille Lannister, je doute qu’il se contente d’assister au mariage de Joffrey et Margaery sans faire de vague. Et je ne peux pas lui reprocher d’avoir des griefs envers les Lannister qui ont assassiné sa sœur et les enfants de cette dernière – elle était l’épouse de l’héritier du Trône de Fer, Rhaegar Targaryen. D’ailleurs, il le reconnaît clairement devant Tyrion en lui déclarant que les Lannister ne sont pas les seuls à toujours payer leurs dettes.
Petite note sur deux autres événements qui se déroulent à Port-Réal…
Brienne se présente devant Margaery pour lui raconter ce qui s’est réellement passé à la mort de Renly, son précédent époux – c’est fou ce que ça a l’air de l’intéresser ! Et Sansa se voit offrir un collier par un homme qui lui doit la vie – à voir s’il y aura un intérêt par la suite.

Au nord, le chef de la troupe de sauvageons infiltrés de l’autre côté du Mur titille Ygrid en lui parlant de Jon Snow qu’elle a laissé fuir sans le tuer. Pas facile quand on est coincé entre des sentiments qu’on voudrait oublier et une loyauté chevillée au corps – je me demande si ce n’est pas un peu la même chose pour Jon…
Quant aux alliés qui les rejoignent, ils ne sont pas des plus sympathiques en plus d’être cannibales !
Dans le même temps, Jon doit faire face au commandement de la Garde de Nuit à Châteaunoir après avoir appris la nouvelle de la mort de son demi-frère Robb. J’aime son attitude, il ne cache rien, il ne nie pas. On dirait presque qu’il s’attend à être condamné à mort, qu’il le souhaite. Il présente la situation telle qu’elle est, la menace réelle de Mance Rayder. Et il est cru.
Je note aussi qu’après des mois de séparation, ses relations avec Sam ne sont plus tout à fait les mêmes. Sam lui aussi a changé après ce qu’il a vécu, il a gagné en assurance et je le sens plus sur un pied d’égalité avec Jon – une impression par rapport au discours qu’il lui tient.

À nouveau sur la route depuis qu’ils ont fui les Jumeaux, le Limier et Arya arrivent à une auberge dans laquelle se prélassent les hommes de la garde royale qui ont capturé Arya et ses amis et les ont emmenés à Harrenhal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne font pas bonne impression ! Quel massacre de la part du Limier, bien aidé par Arya qui récupère au passage son épée, celle que lui avait offerte Jon.
Plus le temps passe, plus je trouve qu’ils forment un duo bien assorti sous des dehors inhabituels. J’aime voir l’évolution de leur relation : Arya n’est plus vraiment sa prisonnière, il y a une confiance qui grandit entre eux, un respect aussi. Le fier guerrier à la morale toute personnelle et l’apprentie combattante à la revanche solidement ancrée au cœur.

Et pour finir, de l’autre côté du détroit, on retrouve les dragons de Daenerys qui ont bien grandi. C’est clair qu’ils n’ont pas du tout l’air de bêtes apprivoisées, comme le rappelle ser Jorah ! Je me demande de quelle manière Daenerys peut les contrôler. Et surtout jusqu’à quand ? Le lien qui fait d’elle la Mère des dragons est-il suffisamment fort pour qu’elle puisse toujours se faire obéir ?
La « stratégie » de Daario Naharis pour se rapprocher de Daenerys est intéressante, elle joue sur les mots et les regards. Ça me plaît, mais lui beaucoup moins.
Tiens, petit coup de gueule personnel… Déçue du changement d’acteur pour interpréter le rôle de Daario Naharis, très déçue même ! Celui-là est bien moins séduisant, bien moins mystérieux et fier à mes yeux. Il a moins de présence à l’écran et j’ai plus de mal à imaginer une relation entre lui et Daenerys maintenant. Après, ce n’est que mon opinion personnelle à l’issue d’un seul épisode.

 

Game of Thrones - Sommaire
Mhysa (S3 E10)                                                  The Lion and the Rose (S4 E2)

 

 

26 août 2015

Les Dômes de feu

Périls 1 - Les dômes de feu

Les Dômes de feu     David EDDINGS
     Domes of Fire

 

sorti en 1992 
688 pages 
Genre : fantasy 

1er tome de La Trilogie des Périls

 

4ème de couverture
J'avais un mauvais pressentiment... Il n'était question que de disettes, d'épidémies, de troubles. Et pire : les Trolls ont quitté leur foyer natal et envahi le nord de la Dalésie. Des guerriers reviennent d'entre les morts. Un nécromancien - homme ou dieu - ramène des armées du plus loitain passé, fouille dans le folklore et donne vie à des monstres redoutables : des vampires, des goules et même ceux-qui-brillent...

 

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Il apparut bientôt que l'Empire était confronté à un péril gravissime, d'une nature qu'il était incapable d'appréhender.

- Tu ne t'imagines pas que je t'aurais laissé le mettre à un endroit où je n'aurais pas pu le retrouver, tout de même ?

 

Mes impressions
Cette nouvelle trilogie d'Eddings est la suite de  La Trilogie des Joyaux.

Ce que j'ai aimé ?
Retrouver des personnages et un univers familiers, l'humour et la légèreté de style de David Eddings. Découvrir le reste du monde - non ça ne me rappelle pas du tout l'ouverture à l'autre continent dans  
La Mallorée... La personnalité forcément inédite de la princesse Danaé, alias la déesse-enfant Aphraël. L'histoire de Mirtaï, émouvante. Les relations politiques compliquées et le complot bien plus vaste que prévu.
Je reconnais, j'ai préféré ce roman à partir du moment où tout ce petit monde arrive en Darésie plutôt que les passages à Chyrellos !

 

Sommaire                                             Ceux-qui-brillent

 

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26 août 2015

Harry Potter et la Coupe de Feu

Harry Potter et la Coupe de Feu

     Harry Potter et la Coupe de Feu

 

Sorti en 2005
Genre : fantastique
durée : 2h 30 min
Harry Potter and the Goblet of Fire

Réalisateur : Mike Newell
Avec : Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Robbie Coltrane, Ralph Fiennes, Michael Gambon, Brendan Gleeson, Maggie Smith, Alan Rickman, Tom Felton, Robert Pattinson, Stanislav Ianevski, Clémence Poésy

 

Synopsis
Lorsque son nom sort de la Coupe de Feu, Potter devient l'un des concurrents du prestigieux Tournoi des Trois Sorciers, une lutte exténuante pour la gloire qui voit s'affronter trois écoles de sorcellerie. Mais comme ce n'est pas Harry qui a soumis sa candidature, qui a bien pu le faire ? Et Harry va devoir affronter un dragon féroce, des démons aquatiques redoutables et un labyrinthe ensorcelé pour finir entre les griffes de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Pronocer-le-Nom.
Dans cette quatrième adaptation de la série Harry Potter de J.K. Rowling, les choses vont changer car Harry, Ron et Hermione quittent à jamais le monde de l'enfance et ils vont devoir relever des défis bien plus grands que ce qu'ils avaient pu imaginer.

 

Mes impressions
Curieusement, ce sont plutôt les détails que je n'ai pas appréciés qui ressortent en premier à la fin du film. Donc, ce que je n'ai pas aimé ?
Certaines différences entre le roman et le film comme la rapidité avec laquelle est évoquée la période avant la rentrée, l'impression que l'année scolaire se résume aux 3 épreuves du tournoi sans aucun cours, les écoles de Beauxbâtons et de Durmstrang qui ne sont plus mixtes, l'absence totale de certains personnages pourtant importants à mes yeux (les elfes Dobby et Winky, Percy Weasley, Ludo Verpey, Sirius Black), les agissements de Rita Skeeter passés sous silence, la vie à Poudlard et le temps qui passe.
La culpabilité de Barty Croupton Jr connue depuis le début et son évasion passée sous silence alors que celle de Sirius Black 12 mois plus tôt faisait la une des journaux - pas crédible ça. Je préfère la version du roman, beaucoup plus travaillée.
Et comme toujours, les tenues des élèves qui s'éloignent de l'univers de Poudlard. Par moment on a plus l'impression de se trouver dans un pensionnat classique que dans une école de sorcellerie !

Et parce qu'il y a quand même quelques points positifs, ce que j'ai aimé ?
L'affrontement avec lord Voldemort dans le cimetière et la mort de Cédric. Le personnage de Maugrey Fol'Œil. Les acteurs qui interprètent Viktor Krum et Fleur Delacour. Le choix de se servir de Harry comme d'un appât dans cette machination mis en évidence.

 

Sommaire
Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban               Harry Potter et l'Ordre du Phénix

 

24 août 2015

GP de Belgique 2015 - Grosjean renoue avec le podium


La preview incontournable du week-end belge sur le site du SAV de la F1...

Belgique 2015 – Preview : Le Francorchamps libre pour Mercedes ?

 

Vendredi 21 août 2015

Essais libres 1

Ce que je retiens de cette séance :
-> reprise studieuse de toutes les équipes
-> ah tiens, Pastor Maldonado s’est crashé… c’est bien la rentrée !
-> vacances ou pas, Mercedes est toujours en tête avec Nico Rosberg

 

Essais libres 2

Ce que je retiens de cette séance :
-> et un unsafe release pour Daniil Kvyat qui évite de justesse l’accrochage avec la Sauber de Felipe Nasr, sanctionné d’une pénalité financière
-> grosse frayeur avec une spectaculaire explosion du pneu arrière droit de la Mercedes de Nico Rosberg à plus de 300km/h, heureusement sans conséquence autre que matérielle pour l’allemand qui réalise malgré tout le meilleur temps… avant, of course !
-> une grosse sortie de piste pour Marcus Ericsson sur sa Sauber et la Lotus de Romain Grosjean arrêtée sur la piste après la fin de séance
-> des Red Bull en forme, des Force India rapides

 

Samedi 22 août 2015

Essais libres 3

Ce que je retiens de cette séance :
-> rien de particulièrement notable pendant cette heure en piste, Lewis Hamilton en tête sur sa Mercedes devant son coéquipier, les Ferrari, les Red Bull, les Force India et les Williams
-> ah si, Fernando Alonso a de nouveaux soucis avec sa McLaren – ça fait sérieux après les déclarations de Honda pour ce week-end…

Avant les qualifications, sur le site du SAV de la F1
Belgique 2015 – Le Top/Flop des Essais Libres

 

Qualifications

Ce que je retiens de cette séance :
-> la communication à revoir chez McLaren – enfin, plutôt chez Honda – quand on voit les performances des 2 voitures en piste… et c’est sans parler des 105 places de pénalité sur la grille ! Le départ pourrait avoir lieu de Woking, peut-être ?
Et juste pour dire, c’est quand même un beau tour de magie que d’effacer les pénalités de 2 moteurs sur une seule grille de départ – merci les faiblesses du règlement FIA, et les changements à la louche en cours de saison
-> la Ferrari de Kimi Räikkönen arrêtée en piste en Q2 après ce bruit qui fait grincer des dents – décidément, il cumule toute la poisse chez Ferrari
-> la superbe pole de Lewis Hamilton au volant d’une Mercedes dominatrice sur la concurrence
-> la Lotus de Romain Grosjean « qui a la frite » avec son 4ème temps – dommage que ça tombe juste le jour où il a une pénalité de 5 places pour changement de boîte…
-> le 5ème temps de la Force India de Sergio Pérez qui promet joliment pour demain
-> et sinon, il est où Sebastian Vettel ?

Les qualifications sur le site du SAV de la F1
Belgique 2015 - Le SAV des qualifications

À écouter et savourer sans modération...
Belgique 2015 - Le SAV des qualifications, en podcast

GP Belgique (1)

 

Dimanche 23 août 2015

Moi, j’aime bien les rentrées belges…
Très sympathique ce Grand Prix, avec un joli petit mélange d’ingrédients qui fait bien plaisir, même si ce n’était pas en tête que ça se passait.

Ce que je retiens de cette course :
-> déjà de l’inattendu avant la nouvelle procédure de départ redoutée, pas de bol pour Nico Hülkenberg et Carlos Sainz – le premier cale sur la grille et renonce avant le départ, le second rejoint la meute avec 2 tours de retard pour une séance d’essais grandeur nature finalement interrompue avant le drapeau à damiers
-> et alors, elle est où la catastrophe promise au départ ?
-> encore une fois, Pastor Maldonado ne verra pas l’arrivée… Pourtant promis juré, il fait de son mieux, mais c’est sa Lotus qui ne veut pas
-> l’incroyable erreur de Williams au stand, qui monte les 2 types de pneus en même temps sur la voiture de Valtteri Bottas ! Mais là où j’ai vraiment halluciné, c’est qu’il a effectué TOUT SON RELAIS avec ces pneus dépareillés sans rien changer à sa stratégie – nan mais oh, faut pas déconner là, il sert à quoi le règlement ?
Pénaliser d’un drive through c’est bien beau, mais c’est la porte ouverte à d’autres abus si les équipes ne sont même pas contraintes à rectifier leurs erreurs dans les plus brefs délais !
-> un abandon très bizarre pour Daniel Ricciardo qui gare sagement sa Red Bull au début de la ligne droite de départ – dommage, son début de course était prometteur après un bon départ
-> la victoire éclatante de Lewis Hamilton sur sa Mercedes – on ne l’a presque vu qu’au départ et à l’arrivée
-> Nico Rosberg un cran en-dessous – je sais qu’il reste 8 courses et que rien n’est encore joué avec un écart de seulement 28 points, mais ça sent quand même le roussi pour lui…
-> Sebastian Vettel… ah, Sebastian Vettel… Pari osé de ne faire qu’un seul arrêt qui aurait pu se révéler payant mais qui explose littéralement comme son pneu arrière droit à 2 tours de l’arrivée, il a joué et il a perdu…
Par contre, déçue de sa réaction d’après-course accusatrice envers Pirelli. Un pilote intelligent comme lui devrait savoir se remettre en question sans chercher le fautif ailleurs – et il le fait habituellement. Il s’est fait une belle frayeur, il était encore sous le coup de l’émotion, OK. Mais je t’en prie Seb, réfléchis 30 secondes… Tu ne crois pas que la stratégie à un arrêt et les trajectoires agressives ont pu avoir une influence sur l’usure de ton pneu ?
-> le plaisir de revoir Romain Grosjean sur le podium après sa superbe qualification de la veille et sa belle prestation en course, surtout dans ces moments difficiles pour l’équipe
-> Sergio Pérez qui confirme que les Force India sont à l’aise à Spa, ça fait plaisir de le revoir en forme et bien classé à l’arrivée… et quel départ ! Encore un peu et il prenait la tête sur Hamilton aux Combes !
-> tir groupé pour Daniil Kvyat et Max Verstappen qui font tous les deux une belle remontée et animent la course de leurs dépassements

Et sinon, en vrac…
-> Felipe Massa et Kimi Räikkönen inexistants… enfin je n’ai aucun souvenir de leur course
-> chez Sauber, c’est une nouvelle fois Marcus Ericsson qui grappille le point de la 10ème place devant un Felipe Nasr… euh… lui aussi inexistant – j’aime bien ce mot pour les autres, ceux dont je ne me souviens pas lol
-> McLaren fidèle à elle-même dans les bas-fonds, elles sont où les améliorations vantées par Honda ?
-> et chez Marussia, Roberto Merhi toujours présent malgré son contrat d’intermittent de la F1 devance pour la 4ème fois de suite son coéquipier pourtant titulaire, lui

La course sur le site du SAV de la F1
Belgique 2015 - Le SAV de la course

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24 août 2015

Chi une vie de chat

Chi une vie de chat

Chi une vie de chat     Konami KANATA
     chīzu suīto hōmu

 

sorti en 2004 
environ 150 pages par volume 
Genre : manga 

Série de 12 volumes 

 

4ème de couverture du 1er volume
Que faire quand on est un mignon petit chaton et que d'un coup, on se retrouve tout seul ? Pleurer ? Ne rien faire ? Attendre ? Non, il y a plus drôle que ça : découvrir le monde ! Du jardin public à la maison, des chaussures au vétérinaire, des balles rebondissantes aux plantes d'appartement... la vie de chat est pleine de joies et de surprises. Et avec Chi, elle l'est encore plus ! Miaaaa...

 

Mes impressions
Une fois n'est pas coutume, c'est un manga que je partage dans cette rubrique littéraire.
Parce que j'ai adoré découvrir la série que ma fille m'a mise entre les mains. Et parce que j'adore les chats !

Ce que j'ai aimé ?
Les graphismes irrésistibles de drôlerie. Le caractère de Chi et ses aventures, tellement réelles - c'est si bien observé. Son univers, ses amis, sa famille. L'humour et la tendresse.
Pour tous les amoureux de nos boules de poils préférées...

 

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19 août 2015

Astérix - Le Domaine des Dieux

Astérix - Le domaine des dieux

     Astérix - Le Domaine des Dieux

 

sorti en 2014 
Genre : film d'animation 
durée : 1h 25 min

Réalisateur : Alexandre Astier & Louis Clichy
Avec les voix de : Roger Carel, Guillaume Briat, Lorànt Deutsch, Alexandre Astier, Alain Chabat, Élie Semoun, Florence Foresti

 

Synopsis
Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura  séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
Le scénario entre fidélité à la bande dessinée au début et originalité particulièrement réussie sur la deuxième moitié. Les nouveaux graphismes qui m'ont séduite, entre dessin et virtuel. L'humour et les références en clin d’œil.
Un excellent moment passé avec le petit gaulois !

 

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17 août 2015

8. Visite inattendue

Une fois sa décision concernant ce fameux dîner prise, Irina repoussa tout ce qui concernait sa mère dans un coin de son esprit et s’efforça de reprendre sa vie d’étudiante en musique – au moins pour quelques jours.
Alternant les cours théoriques et les répétitions, elle se concentra à nouveau sur ses études, allant même jusqu’à refuser une invitation au cinéma de ses camarades de classe de peur de tomber sur la bande annonce du dernier film de Nikki Greene, qui avait gardé son nom de scène malgré son mariage.

Les jours passèrent rapidement, presque trop, et ce fut bientôt la veille du dîner.
Irina répétait un morceau à la guitare quand des coups furent frappés à la porte. Songeant que Fabien venait sans doute lui changer les idées pour cette dernière soirée avant la prochaine confrontation avec sa mère, c’est avec un grand sourire amusé qu’elle alla ouvrir. Elle se préparait déjà à l’accueillir d’une plaisanterie quant à la tenue qu’elle comptait porter au dîner, son ami la taquinant à ce sujet depuis plusieurs jours.
Mais ce n’était pas Fabien qui se tenait sur le palier, un air hautain sur le visage.
Vêtue d’un luxueux tailleur bleu pétrole mettant ses formes en valeur, Nikki Lacroix la toisait avec suffisance tandis que la jeune femme restait muette devant cette apparition.
Que faisait donc sa mère dans ce vieil immeuble du troisième arrondissement ?
- Nikki… balbutia la jeune femme, incapable de prononcer le mot « maman ». Je… je ne pensais pas que…
- Bonjour Irina, fit cette dernière de sa voix musicale, dans laquelle perçait pourtant une note d’impatience. J’ai à te parler, je peux entrer ?
- Euh, oui… bien sûr, répondit Irina, s’écartant pour la laisser passer.
L’actrice pénétra dans le petit appartement d’un pas décidé. Avec un dégoût évident, son regard se posa successivement sur le vieux canapé au revêtement défraîchi, les quelques meubles bon marché, les murs tristes malgré les affiches dont elle les avait décorés, la moquette râpée.
- Tu, euh… tu veux boire quelque chose ? demanda Irina, mal à l’aise en songeant qu’elle n’avait qu’une vieille bouteille de jus de pommes dans son réfrigérateur.
- Non merci, ce ne sera pas nécessaire.
- Ah, euh, très bien… Tu… tu veux t’asseoir ? proposa alors la jeune femme.
Ne cherchant même pas à dissimuler le mépris que lui inspirait le logement de sa fille, Nikki se posa précautionneusement sur le bord du canapé. Après une seconde d’hésitation, Irina la rejoignit et s’assit à son tour.
- Comment… comment as-tu trouvé où j’habitais ? l’interrogea la jeune femme avec curiosité, se demandant bien ce qui pouvait motiver une telle visite.
- Ce n’était pas très difficile, il m’a suffit de regarder sur l’annuaire.
- Mais ça ne fait que quelques mois que je suis à Paris, mon nom ne s’y trouve pas déjà ! s’étonna Irina.
- Sur Internet, voyons ! fit Nikki avec évidence, levant les yeux d’un air dédaigneux.
- Ah oui… évidemment.
Le silence retomba un instant entre la mère et la fille, laissant à Irina le temps de prendre conscience de la piètre apparence qu’elle devait offrir à cette femme si distinguée, dans son vieux jean à la trame apparente et son haut de survêtement qui avait connu des jours meilleurs.
- Hum, fit-elle mal à l’aise, tu voulais me parler ?
- Oui. J’ai cru comprendre que tu avais finalement décidé de t’inviter au dîner de demain soir.
- C’est ton mari qui m’a invitée, protesta inutilement la jeune femme.
Ignorant l’interruption, Nikki poursuivit sans se laisser distraire.
- Je n’ai pas l’intention de perdre mon temps à essayer de te faire changer d’avis, fit-elle d’un ton froid, d’autant plus que Victor semble ridiculement enthousiaste à cette idée. Mais il est hors de question que tu viennes semer le chaos dans ma vie.
- Mais… ce n’est pas mon intention ! objecta Irina, stupéfaite.
Une fois de plus, Nikki ignora l’intervention de sa fille.
- Par contre, si tu projettes de révéler notre véritable lien de parenté au cours de ce dîner, je préfère te prévenir tout de suite que je n’hésiterai pas à faire appel à mon avocat pour nier ces assertions.
Blessée par ces mots, Irina sentit son cœur se serrer.
- Alors tu ne lui as jamais parlé de moi ? Tu ne lui as jamais dit que tu avais une fille ?
- Bien sûr que non ! s’écria l’actrice, horrifiée à cette idée.
- Mais pourquoi ? On n’est plus au siècle dernier ! s’emporta soudain la jeune femme. Il n’y a rien de honteux à avoir un enfant en dehors du mariage.
Le regard froid de Nikki se posa sur sa fille, la faisant tressaillir.
- Tu ne sais rien de ma vie, lui asséna-t-elle d’une voix polaire. Crois-tu donc que tout a toujours été rose pour moi ? Que j’ai toujours obtenu tout ce dont je rêvais ?
- Et bien, il me semble que tu as plutôt réussi ta vie, risqua Irina. Tu es riche, tu es célèbre. Tu as un mari qui t’aime, une magnifique maison, un métier de rêve.
- Mais tu ignores ce par quoi je suis passée pour arriver là où j’en suis aujourd’hui ! asséna Nikki avec une dureté qui fit frémir sa fille. Tu as peut-être apprécié ton enfance dans ce trou perdu de province dans lequel tu as grandi, moi je l’avais en horreur !
Un instant déstabilisée par cette rancœur inattendue, Irina ne put s’empêcher de prendre la défense de ce village qu’elle avait eu tant de mal à quitter.
- Je ne comprends pas, tu avais des parents qui t’aimaient, tes deux parents.
- Oh, ne va pas croire que je n’ai jamais été heureuse ! lança l’actrice avec vivacité. Jusqu’à l’année de mes treize ans, j’ai été une enfant comblée. Maman était bien un peu agaçante par moment, entre son jardinage et ses horribles tricots, mais papa était un homme formidable.
Surprise d’entendre sa mère évoquer ainsi son enfance, Irina n’osait plus rien dire de peur de perdre cette chance d’en apprendre plus sur ce qui avait causé son départ.

- J’avais sept ans quand j’ai joué dans une pièce de théâtre pour la première fois, évoqua Nikki, à présent perdue dans ses souvenirs. J’ai découvert qu’en montant sur scène, on pouvait être n’importe qui. C’était… magique ! Bien sûr, ce n’était que pour le spectacle de fin d’année de l’école, mais mon père m’a encouragée à continuer. C’est lui qui a insisté pour m’inscrire à ces cours de théâtre. Maman trouvait ça ridicule au début, elle était quand même très fière de me coudre mes costumes à chaque spectacle.
Nikki sourit à l’évocation de ces souvenirs, le regard dans le vague, comme plongée dans un passé qui datait de près de vingt-cinq ans.
- Papa me taquinait sans cesse sur mon avenir de comédienne. Il me répétait « Tu seras une star, la prochaine Marylin ! » Et moi je le croyais… J’étais tellement heureuse à cette époque.
Le regard de l’actrice se durcit soudainement.
- Et puis il y a eu cet accident, un cambriolage qui a mal tourné dans la ville voisine, poursuivit-elle avec force. Mon père n’aurait jamais dû se trouver là-bas. Il avait voulu rendre service à un collègue qui mariait sa fille je crois. Il y a eu un échange de coups de feu et une balle l’a touché en plein cœur. Il est mort sur le coup et je me suis retrouvée toute seule. Il n’avait pas le droit de me quitter comme ça !
Et ce cri n’était pas celui d’une femme qui jetait un regard attendri sur son passé, mais celui d’une enfant que le destin a privé d’un père qu’elle aimait passionnément.
- Je n’avais que douze ans quand c’est arrivé, reprit-elle avec une émotion contenue. Mais avec ma mère qui se lamentait sans cesse, se demandant comment elle allait s’en sortir seule, sans travail, avec une adolescente, j’ai eu l’impression de prendre dix ans en une journée. C’était comme si on m’avait arrachée de force à mon enfance.
Les larmes aux yeux à l’idée du chagrin qu’avait enduré sa mère, Irina retenait son souffle, attendant avec angoisse la suite de ces confidences inespérées.
- Sur un coup de tête, je me suis débarrassée de toutes mes tenues d’enfant sage. Je me souviens, fit-elle en souriant à ce qui lui revenait en mémoire, j’ai pris le car jusqu’à la ville voisine pour m’acheter une mini-jupe en cuir noir, des bottes qui me montaient au-dessus du genou et un chemisier en résille. Maman a failli piquer une crise de nerfs en me voyant revenir, « attifée comme une femme de petite vertu » comme elle disait.
Curieusement, cette description rappelait à Irina une photographie trouvée dans la boîte de souvenirs de sa grand-mère, sur laquelle sa mère adolescente était assise sur la balançoire du jardin, le regard pensif.
- À quoi bon faire semblant d’être ce que je n’étais plus ? continuait l’actrice sans plus se soucier de la présence de sa fille. Elle n’a jamais compris ça. Elle disait que je faisais une crise d’adolescence, que ça allait me passer, que c’était la mode. Jamais il ne lui est venu à l’idée que je n’étais déjà plus une adolescente dans ma tête.
Un ricanement incongru vint interrompre ce long monologue.
- Bien sûr, les garçons ne s’y sont pas trompés, eux. Ils me tournaient tous autour comme des mouches autour d’un pot de miel. Je n’avais que l’embarras du choix et je ne m’en privais pas. Une semaine l’un, une semaine l’autre. J’étais la coqueluche du collège et la hantise des profs… Pourtant je me suis vite lassée de ces gamins immatures, avoua-t-elle dans un sourire lascif. Le premier homme que j’ai séduit était mon prof de maths. Il voulait me coller pour avoir séché son cours. Il avait tout juste vingt-cinq ans, de beaux yeux bleus. C’était son premier poste et il ne savait pas comment réagir à mes avances.
Choquée par le tour que prenaient ces confidences, Irina sentit ses joues s’empourprer.
- Avec lui, j’ai réalisé à quel point l’attrait de l’interdit pouvait être excitant, s’amusa l’actrice, revivant avec délectation ces souvenirs. J’ai élargi mon terrain de chasse à tous les beaux mâles de la région, célibataires ou non. Je les laissais me payer des fringues, du maquillage, des bijoux, des soirées au théâtre pour lesquelles je faisais le mur… Je m’amusais avec eux, dans tous les sens du terme.
Arrivée à ce moment-là de son récit, Nikki abandonna les intonations sensuelles qu’elle avait prises pour parler des plaisirs coupables qu’elle avait connus, et sa voix retrouva un ton plus froid.
- Bien sûr, je n’avais qu’une très vague idée des risques que je courais. À cette époque-là, on ne parlait pas de contraception aux gamines de quatorze ans. Quand j’ai compris que j’allais avoir un bébé, j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête une nouvelle fois. Je ne savais pas quoi faire, je ne savais même pas qui pouvait être le père !
À ces mots, Irina dut se mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper un gémissement de désespoir. C’était donc ainsi qu’elle avait été conçue ? On était loin de la belle histoire d’amour inventée par sa grand-mère !
Une larme roula silencieusement sur sa joue.
- Pendant quelques semaines, j’ai essayé de nier ce qui m’arrivait, poursuivit Nikki, insensible à la détresse de sa fille. Quand mon ventre a commencé à s’arrondir, j’ai bien été forcée d’avouer la vérité à ma mère. Je ne savais pas trop comment elle allait réagir, mais j’étais loin de m’attendre à cette explosion de fureur. Elle m’a traitée de tous les noms, allant même jusqu’à remercier le ciel que mon père ne soit plus là pour voir ça.
Malgré le chagrin qui l’avait envahie, Irina avait du mal à concilier l’image qu’elle avait gardée de sa grand-mère, douce et affectueuse, avec celle que lui dépeignait à présent sa mère.
- Pour sauvegarder les apparences, elle m’a gardée à la maison pendant les derniers mois de ma grossesse, racontant à tout le monde que je souffrais d’une grave dépression due au décès de papa… Comme si les voisins ou mes anciens camarades de classe pouvaient être dupes de ce mensonge ! fit l’actrice avec ironie. Pendant des mois après ce… cet incident, je sentais leurs regards désapprobateurs dès que je mettais le nez dehors. J’étais une paria, une mauvaise fille, la honte du village !
Et Nikki renifla avec dédain à ce souvenir qu’Irina trouvait pourtant particulièrement traumatisant pour une adolescente.
- Finalement, cette réclusion forcée m’a permis de faire le point sur ma vie, reprit-elle avec plus de calme. J’ai réalisé que je n’avais pas renoncé à mon rêve de devenir une grande star de cinéma et allongée sur mon lit, je faisais d’innombrables projets pour quitter ce bled paumé qui ne m’apporterait jamais la gloire.
Le visage expressif de l’actrice arborait à présent une expression décidée.

- Quand j’ai enfin pu reprendre une vie normale, continua-t-elle, passant complètement sous silence la naissance de sa fille, j’ai laissé de côté les conquêtes faciles pour me concentrer sur les hommes influents de la région. Ceux qui pourraient m’apporter autre chose qu’une nuit de plaisirs éphémères et quelques babioles inutiles… Ça n’a pas toujours été simple, entre ma mère qui insistait pour que je change les couches de ce bébé braillard qui me réveillait toutes les nuits et ma réputation de fille facile qui me précédait partout.
Un bébé braillard ? Voilà donc tout ce que sa mère avait retenu de sa naissance et de ses premiers mois ? Quelle cruelle désillusion !
- Au début, je n’ai pas eu beaucoup de succès. Enfin si, s’empressa-t-elle de rectifier, mais ça ne m’apportait pas grand-chose pour ma future carrière. Et un jour, j’ai eu la chance d’être présentée à l’amie d’enfance de Matthieu Kratvitz, le célèbre réalisateur. Il était sur le point de débuter le tournage d’un nouveau film et il n’avait toujours pas trouvé l’actrice idéale pour le premier rôle.
La mention de ce nom rappela à Irina l’affiche du premier film de sa mère, que Fabien lui avait montrée.
- Évidemment, j’ignorais tout ça quand j’ai rencontrée ce petit bout de femme insignifiant et je n’ai pas jugé utile de lui faire mon numéro de charme habituel. C’est d’ailleurs ce qui a attiré son attention, précisa l’actrice, un sourire aux lèvres. À la fin de la soirée, elle est venue me voir pour me demander si j’étais intéressée par une carrière dans le cinéma, parce que je correspondais parfaitement au personnage que recherchait un de ses amis réalisateur. J’ai cru qu’elle se moquait de moi, mais elle m’a remis sa carte avec le nom de son ami et l’adresse du studio où se déroulait le casting.
Le visage rayonnant, Nikki revivait avec émotion ce moment où sa vie avait enfin basculé, où son rêve était devenu réalité.
- Quand j’ai vu le nom sur la carte, j’ai su que je n’avais pas le droit de laisser passer cette chance. Le lendemain, j’ai raconté à ma mère que j’avais été collée par la prof de physique et je suis montée à Paris pour passer ma première audition. J’avais à peine lu deux lignes que Matthieu Kratvitz m’a proposé le rôle ! C’était incroyable, comme si une bonne fée s’était enfin penchée sur ma misérable vie après toutes ces années ! s’extasia-t-elle. Quand j’ai repris le train pour rentrer à la maison, je me suis juré que rien, jamais, ne viendrait se mettre en travers de ma route.
Nikki garda le silence un instant, savourant ce souvenir.
- Comme je savais que maman s’opposerait à ce projet, j’ai soigneusement préparé mon départ et je lui ai laissé une lettre pour la dissuader de partir à ma recherche, reprit-elle après quelques instants. Évidemment, elle n’en a pas tenu compte et elle s’est empressée de me suivre à Paris, sous prétexte que j’étais encore mineure. Mais quand elle a réalisé que je n’en démordrais pas, elle a fini par accepter de me laisser jouer dans ce film, s’imaginant sans doute que je serais bien contente de rentrer à la maison une fois mes illusions brisées.
Une nouvelle fois, Nikki interrompit son récit par un ricanement méprisant.
- Elle n’a jamais eu la moindre idée de mon talent ou de mon obstination ! Je me suis créé une nouvelle vie, une nouvelle personnalité. Un nouveau nom aussi pour que personne ne fasse le lien avec ma vie d’avant. Tout est allé tellement vite après ça, je n’ai même pas eu besoin de coucher pour réussir ! Le film de Matthieu Kratvitz a connu un formidable succès et j’ai été propulsée sur le devant de la scène. Mais le revers de la médaille, c’étaient tous ses paparazzis qui me suivaient nuit et jour, bien décidés à percer le mystère de mon passé. Personne n’en a jamais rien su, fit-elle avec force, regardant sa fille droit dans les yeux. Et il est hors de question que cela change.
Le regard dur que l’actrice posait sur elle provoqua un désagréable frisson le long de la colonne vertébrale d’Irina, bien consciente qu’il ne s’agissait pas de paroles en l’air.

- Je ne sais pas pourquoi tu fais subitement irruption dans ma vie, poursuivit Nikki, aussi insensible qu’avant d’évoquer ses souvenirs, mais ne t’attends pas à un traitement de faveur sous prétexte que nous avons un lien de parenté.
- Je n’attends rien de tel, protesta Irina, reprenant enfin la parole. Mamie est morte cet été et je voulais juste… enfin, retrouver un foyer, une famille.
L’actrice la regarda quelques instants sans répondre, la jaugeant du regard.
- Je pourrais peut-être tolérer ta présence, finit-elle par consentir, à une seule condition.
- Laquelle ?
- Tu te feras passer pour ma nièce, comme je l’ai affirmé à Victor. Je refuse qu’il ait le moindre soupçon quant à ton identité réelle, asséna-t-elle, ce serait trop risqué pour ma carrière et mon mariage. Ce serait un tel scandale si la presse venait à apprendre que j’ai eu un enfant alors que je n’étais encore qu’une adolescente !
- Je comprends que tu veuilles préserver ton image, mais pourquoi ne rien dire à Victor ? Il est ton mari, il peut comprendre.
Mais Nikki foudroya sa fille du regard à cette suggestion.
- Hors de question ! s’insurgea-t-elle. Tu l’ignores sans doute, à débarquer de ta province, mais les Lacroix font partie de la bonne société parisienne. Il y a des règles très strictes à suivre pour y être accepté. Si jamais on venait à connaître mon passé, tous les efforts que j’ai fournis pour en arriver là seraient réduits à néant !
Curieusement, Irina commençait à être intriguée par les liens qui unissaient Nikki à son mari. L’avait-elle épousé par amour, comme la jeune femme l’imaginait jusqu’alors, tel un conte de fée moderne, ou bien ne s’agissait-il que d’une énième stratégie de sa part pour promouvoir sa carrière d’actrice ? Pour tenter d’oublier là d’où elle venait.
Pourtant, malgré le comportement étrange de l’actrice et les conditions surréalistes qu’elle comptait lui imposer, Irina n’avait pas le courage de refuser cette chance de connaître enfin sa mère. Il y avait trop longtemps qu’elle espérait la retrouver. Ce rêve avait bercé toute son enfance. Et même s’il était loin de correspondre à ses espérances, Irina était prête à quelques sacrifices pour lui permettre de se réaliser.
Alors oui, elle irait à ce dîner et accepterait de se faire passer pour la nièce de Nikki. De toute façon, elle ne la connaissait pas suffisamment pour se permettre de juger ses choix. Et qui sait, peut-être parviendrait-elle à la comprendre un peu mieux et à l’amener petit-à-petit à révéler la vérité à son entourage proche ?

 

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