Ce moment où le temps s'est arrêté
Se réveiller au son de quelques gouttes de pluie. Ouvrir les yeux. Un matin comme un autre.
Allumer le smartphone. Passage obligé sur Twitter pour savoir comment va le monde. Et s’arrêter. Une photo de profil qui a changé, avec ce numéro 17 sur fond noir. Non…
Mon cœur se serre, je sais déjà.
Remonter le fil d’actu de la nuit, tomber sur la communication officielle de la famille. Lire malgré les larmes.
Le temps qui s’arrête…
Passer les heures qui suivent dans un état second, sans rien faire d’autre que lire les messages qui pleuvent sur la toile. Comme le ciel qui pleure avec moi.
Partager sa peine avec le monde pour se sentir moins seule dans sa futile détresse. Couper la radio pour ne plus entendre cette nouvelle, comme s’il mourrait à nouveau à chaque fois.
Ne pas oublier, ne jamais oublier ce fragile destin. Ce talent fauché. Sa jeunesse qui s’envole et son sourire dans le paddock. Lui et tous ceux qui l’ont précédé.
Par amour de la F1.
#RIPJules
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