Le Concerto du fleuve Jaune CHOW Ching Lie
sortie en 1979
269 pages
Genre : autobiographie
4ème de couverture
En décembre 1973, au théâtre des Champs-Élysées, le Concerto du fleuve Jaune de Shi Shin Haï était joué pour la première fois en Europe avec, en soliste, une jeune chinoise au talent éclatant, Chow Ching Lie, premier prix de piano de l'académie Marguerite Long.
Chow Ching Lie a été révélée au grand public par son premier livre, Le Palanquin des larmes, publié en 1975. L'auteur racontait son enfance et ses années de première jeunesse à Shanghai, dans une Chine encore médiévale : à treize ans, elle a été vendue par ses parents et mariée en grande pompe à un des hommes les plus riches de sa province, qui devait la laisser veuve en pleine tourmente - toute la famille s'étant réfugiée à Hong Kong. Comment élèvera-t-elle, seule, ses deux enfants qu'elle adore ?...
Dans Le Concerto du fleuve Jaune, Chow Ching Lie reprend le fil de son récit. À ving-huit ans, elle débarque à Paris sans connaître personne et sans savoir un mot de français. En moins de quinze ans, elle y fera fortune. C'est le triomphe du courage et du talent.
À travers ses confidences, qui constituent un autoportrait haut en couleur où le pittoresque et le pathétique se rencontrent à chaque instant, c'est la Chine millénaire, avec ses légendes et sa sagesse, et la Chine d'aujourd'hui, dix fois redécouverte avec attention et amour, qu'elle nous fait connaître. Le regard qu'elle porte sur sa patrie en mutation est honnête et sans prévention. Car Chow Ching Lie n'est pas une historienne et ne fait pas de politique : c'est un témoin privilégié, toujours sincère, parfois naïf, qui parle de ce qu'elle a vu. C'est aussi une femme, une mère, une artiste, chez qui l'intelligence et le talent n'étouffent jamais la sensibilité.
Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Le nombre 13 a-t-il, comme certains le prétendent, une valeur magique ?
Toute ma vie semble lui donner raison, et - ce sera ici ma conclusion - en dépit de toutes les difficultés et de toutes les épreuves que j'ai connues et qu'il m'a fallu braver, je ne suis pas fatiguée, et je me tourne avec confiance vers l'inimaginable avenir.
Mes impressions
Curieusement, j'ai découvert la suite du Palanquin des larmes bien après ma lecture du 1er volume, j'ignorais même qu'elle existait. Mais c'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'auteur, son entourage et sa vision unique de la Chine.
Ce que j'ai aimé ? Découvrir la suite de la vie de l'auteur, ses ressources, sa vision de la France, toujours son courage.
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Le palanquin des larmes Dans la main de Bouddha