Hommage du cœur de la fan...
Parce qu’il n’a pas gagné aujourd’hui, et sans doute encore plus pour cette raison…
Je n’ai jamais choisi d’être fan d’un pilote plus que d’un autre, certains s’imposent à vous sans que vous puissiez dire pourquoi de manière rationnelle. Il est lui et cela a suffi.
Douze années que je le suis, que je le soutiens, que je crois en lui, que je vois en lui ce que d’autres ne voient pas forcément…
Il aurait pu, il aurait dû être champion du monde. Il a eu la chance de piloter la meilleure voiture du plateau pendant 5 ans, mais il a eu la malchance de croiser la route d’un jeune loup aux dents longues qui ne lui a rien laissé. En même temps, cette rivalité ne l’a pas amoindri, il est toujours resté le combattant que j’admire, celui qui ne lâche rien.
J’ai eu peur de ne plus le voir dans un baquet de Formule 1 à l’orée de la saison 2009… J’ai pleuré de joie devant mon écran lors du Grand Prix d’Allemagne 2009, sa 1ère victoire… Il en a engrangé 8 de plus depuis… Il a gagné 2 fois à Monaco, ma fierté… Il vient de terminer son 211ème Grand Prix aujourd’hui et il ne m’en reste plus que 4 à vivre avec lui…
Avec lui j’ai souffert, j’ai pleuré, j’ai vibré. C’est à lui que je dois mes plus intenses émotions devant mon écran de télévision.
Il n’est pas mon idole pour la seule raison que je ne l’ai jamais placé sur un piédestal, intouchable… Celles et ceux qui ont lu les 9 premiers chapitres de « Kissing a dream… » savent à quel point je ne l’ai jamais rêvé intouchable – même plus honte, j’assume mes fantasmes sans rougir.
Il a été, il est et il restera à jamais le seul et l’unique à mes yeux. Je l’aime et je l’admire pour ce qu’il est, pour ce qu’il fait.
C’est un homme tout simplement, Mark Webber…
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