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Chez Sylvania
5 août 2015

Kissed by Fire

Saison 3 - épisode 5

Résumé
Daenerys rencontre les officiers des Immaculés et en découvre le chef désigné.
Robb fait face à la perte d'une moitié de son armée et remet en question sa stratégie face à la trahison et à de nombreuses complications.
Jaime révèle une lourde vérité à Brienne tandis que lord Tywin décide de mariages inattendus pour contrer la stratégie des Tyrell, qui désirent éloigner Sansa, la clé du nord.
Le Limier est remis en liberté et Arya s'y oppose tandis que Snow a sa première fois avec Ygrid et qu'il se découvre des sentiments envers elle.

 

Mes commentaires
Un épisode dans la lignée des précédents, avec peu d’action, des discussions intéressantes qui apportent parfois un éclairage nouveau à des événements déjà connus, et surtout une belle surprise finale.

La situation se complique pour Robb Stark, victime de trahison au sein même de son armée. En même temps, ça couvait depuis un moment, depuis que sa mère a volontairement laissé s’échapper le Régicide.
Ne pouvant obtenir de la vengeance qui lui est due pour la mort de son fils, lord Karstark prend les choses en main en assassinant froidement les deux enfants Lannister détenus en otages. Son geste peut se comprendre, mais pas s’excuser en temps de guerre et Robb ne peut suivre les appels à la tolérance de sa famille, même pour préserver une alliance, s’il veut garder son autorité sur son armée et conserver ses principes. Lord Karstark est donc condamné à mort, la sentence exécutée par Robb lui-même comme le veut la coutume… et l’armée de Robb perd la moitié de ses hommes.
Après ça, difficile pour lui de continuer à mener sa guerre contre les Lannister. Par moment je me demande même quel est le but final de cette guerre… Au départ, il marchait sur Port-Réal dans l’espoir de libérer son père. Mais maintenant ? Se satisfera-t-il de couper la tête de Joffrey ? Tant qu’il restera des Lannister, et des hommes qui leur sont fidèles, il ne pourra vivre en paix. Compte-t-il exterminer toute la famille Lannister ? Et tous ceux qui les soutiennent ? C’est une guerre sans fin !
En attendant, le prochain objectif qu’il se fixe est ambitieux : attaquer Castral Roc, le fief des Lannister. Sauf que, pour y parvenir il lui faudra étoffer son armée en s’alliant avec celui qui aurait dû devenir son beau-père. Pas gagné ça, il avait l’air du genre rancunier Walder Frey, et avec cette promesse rompue…

Contrariétés aussi au rendez-vous pour Arya.
Son ami Gendry décide de rester aux côtés de la Fraternité sans Bannière, renonçant à rejoindre l’armée de Robb comme elle le souhaitait. Abandonnée petit à petit par ceux auxquels elle tient, qui formaient sa famille sur la route depuis qu’elle a fui Port-Réal. Pas facile non plus de digérer le fait qu’elle n’est rien d’autre qu’une marchandise que la Fraternité livrera à son frère en échange d’une rançon en or.
Elle doit en plus se plier au jugement des armes qui voit la victoire du Limier sur son adversaire. Elle qui rêvait de voir la mort de son ami Mycah vengée… Au passage, impressionnant de voir que la foi dans le Maître de la Lumière peut faire revenir un homme d’entre les morts. Et 6 fois de suite ! Il faudra m’expliquer ce tour de force, ça relève de bien plus que de la simple magie.

Loin au nord, Jon Snow a du mal à se faire accepter comme l’un des leurs par les hommes de Mance Rayder. Pas franchement étonnant, il n’a pas encore fait ses preuves et à leurs yeux, il n’est qu’un corbac qui a trahi les siens. La confiance, ça se gagne. Avec le temps et par ses actions. Je suis curieuse de voir quel camp il choisira lorsqu’il se trouvera confronté à ce choix.
En attendant, il rompt l’un des vœux des frères de la Garde de Nuit en découvrant les plaisirs de la chair avec Ygrid. Et plus si affinité ?

Toujours prisonniers, Brienne de Torth et Jaime Lannister sont conduits à lord Bolton, à qui Robb a confié la garde d’Harrenhal. J’ai bien aimé la manière dont il se joue de Jaime en lui laissant croire que les nouvelles en provenance de Port-Réal, et de la reine, sont mauvaises. Juste un brin de sadisme mérité pour lui faire endurer quelques petites souffrances mentales… en plus de la gangrène qui gagne son bras.
La scène dans les bains est particulièrement intéressante. La version de Jaime des derniers événements à la cour du roi Aerys, qui l’ont conduit à prendre la décision de tuer celui à qui il avait juré fidélité, est édifiante. Il est difficile de le condamner après ce récit. Dans le fond, il a agit selon ce que lui dictait sa conscience, même si pour ça il devait renier un serment. Et il ne l’a pas fait pour la gloire ou dans un but personnel, il a agi pour son père, pour la population innocente, pour tous ceux que le roi faisait brûler avec indifférence, guidé par sa seule folie.
Rien de ce qui arrive ne connaît qu’une seule vérité. Le point de vue de chacune des personnes impliquées est différent, ne serait-ce que parce qu’il est subjectif. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas un fond de vérité dans chaque camp. Que des actes a priori condamnables n’ont pas une motivation qui les justifie. À méditer…

Rencontre avec de nouveaux personnages dans l’entourage de Stannis, sa femme et sa fille – je n’avais pas la moindre idée qu’il avait une fille, j’étais restée sur l’impression que tous les enfants que sa femme lui avait donnés étaient mort-nés. Sans doute ne parlait-il que de ses fils, de ses héritiers.
Et elle est spéciale, sa femme. Complètement sous l’emprise de Melisandre elle aussi, mais d’une manière différente. Ou du Seigneur de la Lumière, ce qui revient plus ou moins au même d’ailleurs. Elle approuve la relation adultère de Stannis avec Melisandre pour qu’elle lui donne un fils – euh, peut-on réellement parler de « fils » dans le cas de cette brume sombre qui a tué Renly ? Je m’interroge aussi sur sa santé mentale, surtout après l’avoir vue en compagnie de ses fils mort-nés qu’elle a préservés dans ces sortes de récipients transparents, ooooh…
Quant à sa fille, elle semble adorable, attachante. Mais d’où lui viennent ces horribles cicatrices qui la défigurent ? Est-ce de naissance ou à la suite d’un accident ? Est-ce pour cette raison que son existence était un secret jusqu’à maintenant ? Quel rôle jouera-t-elle dans l’histoire, avec son amitié enfantine envers Davos, toujours emprisonné dans les oubliettes ?

Sur l’autre continent à l’est, Daenerys poursuit la conquête de son armée. J’aime beaucoup la logique du chef des Immaculés au sujet du choix de leur nom, à l’opposé de ce qu’imaginait Daenerys. Il tient à son « nom d’esclave » parce que c’est celui qu’il portait lorsqu’elle l’a libéré, c’est beau.
Par contre, je sens venir un conflit futur entre ser Jorah et ser Barristan, leur nouvel allié. Même si les arguments de Barristan se tiennent au sujet de la mauvaise réputation de Jorah à Westeros, est-ce une raison pour vouloir l’écarter de l’entourage de Daenerys alors qu’il est celui qui la soutient, l’aide, la protège depuis le début ? Sa fidélité, sa loyauté envers elle ne valent-elles pas plus que ses méfaits passés ? Barristan aurait-il une autre raison pour vouloir l’éloigner ? Je suis toujours méfiante quand je vois des nouveaux venus tenter de s’imposer ainsi, en cherchant à éliminer ceux déjà en place…

Pour une fois, j’ai gardé les événements à Port-Réal pour la fin. C’est qu’il ne faudrait pas gâcher la surprise que j’ai ressentie devant la dernière scène de l’épisode !
Je constate que Tyrion prend ses nouvelles fonctions de grand argentier très à cœur. Sauf que pendant ce temps, il délaisse les rumeurs et les complots qui ne s’arrêtent pas pour autant. Et au centre de toutes les attentions, on retrouve Sansa, la Clé du Nord – même si je trouve que tout le monde va un peu vite en besogne, il n’est pas sur le point de mourir Robb ! Enfin j’espère…
Naïve Sansa qui doit bien être la seule à la cour à ne pas savoir que son promis était l’amant de Renly, et qu’elle ne pourra jamais devenir sa femme autrement que dans les mots. Et Loras bien imprudent sur le choix de ses amants et sur les confidences échangées sur l’oreiller. Voilà lord Baelish, et donc Cersei puis lord Tywin au courant des projets des Tyrell concernant Sansa. Hors de question pour eux de les laisser mettre la main sur le Nord ! Et lord Tywin a la solution parfaite pour contrer ce plan, il décide de l’avenir des siens sans état d’âme : Tyrion épousera Sansa – oh my god ! Et Cersei deviendra l’épouse de Loras – re oh my god !
Si Tyrion apprécie peu, ce n’est rien à côté de la réaction de Cersei, à hurler de rire devant sa déconvenue ! Décidément, la vie était plus facile pour elle quand son père n’était pas à Port-Réal. Elle avait pris l’habitude de diriger sa vie et la cour à sa guise, là voilà reléguée au rang de poulinière juste bonne à protéger les intérêts des Lannister, sans existence propre. Dur à encaisser. Je ne peux m’empêcher de compatir, lord Tywin n’a aucune considération pour ses enfants, ce sont juste des pions à ses yeux, des pions qui l’importunent et dont il se sert sans se soucier d’eux.
Très impatiente de découvrir comment tout ça va tourner !

 

Game of Thrones - Sommaire
And Now His Watch Is Ended (S3 E4)                                        The Climb (S3 E6)

 

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3 août 2015

And Now His Watch Is Ended

Saison 3 - épisode 4

Résumé
Jaime et Brienne sont en mauvaise posture.
Theon se fait trahir et est à nouveau torturé.
Pendant ce temps, Margaery se fait de plus en plus apprécier par Joffrey, ce que Cersei redoute, voyant qu'elle sait le manipuler.
Arya fait connaissance avec Béric Dondarrion qui veut un combat comme justice envers le Limier.
Près du Mur, une mutinerie éclate où le Lord Commandant Jeor Mormont et Craster trouvent la mort. Sam s'enfuit avec une de ses filles et son bébé, né il y a peu.
Daenerys met à feu et à sang Astapor à l'aide de son immense armée et de ses dragons et libère les esclaves de la ville.

 

Mes commentaires
Je ne sais pas si c’est à cause de ma connexion internet très fluctuante ces derniers jours, qui m’a contrainte à regarder cet épisode de manière entrecoupée, mais je l’ai trouvé long, long, long… comme s’il ne se passait rien d’intéressant ! Ou comme si, à de rares exceptions près, tout pouvait se résumer à des bavardages, des suppositions ou des craintes entre les différents personnages.
Et pourtant on ne peut pas dire qu’elles soient inintéressantes ces conversations. On en apprend beaucoup sur les caractères des uns et des autres à ces occasions, sur les complots qui se jouent dans l’ombre et les relations qui se tissent. Disons que c’est une question d’équilibre pour garder mon intérêt devant l’écran !

Depuis le temps qu’il évoquait le sujet, lord Varys confie à Tyrion dans quelles circonstances et de quelle manière il est devenu un eunuque. Un moyen pour lui d’évoquer la patience nécessaire pour faire grandir son influence… et satisfaire son désir de vengeance.
L’influence de Margaery sur Joffrey ne cesse de croître, à la vive inquiétude de Cersei qui voit d’un mauvais œil la perte de son propre pouvoir sur son fils. En même temps, il y a déjà un moment que son influence s’érode ! Et son père ne se gêne pas pour le lui faire remarquer, avec ce tact si caractéristique de Tywin Lannister.
L’avenir de Sansa au cœur des discussions du fait de sa position d’héritière du Nord si son frère Robb venait à disparaître. Un mariage avec lord Baelish qui désire l’emmener avec lui lorsqu’il quittera la capitale ? Un mariage avec Loras Tyrell ? Celui-là a la préférence de la principale intéressée, elle ne doit pas être au courant des penchants intimes de Loras ! Une amitié avec Margaery aussi, si peu intéressée…

Étrange la relation qui existe entre Brienne de Torth et Jaime Lannister, qui évolue maintenant qu’ils ne sont plus le geôlier et son prisonnier, mais tous deux prisonniers. Brienne est consciente qu’il l’a sauvée du viol, mais pourquoi ?
Tiens, la Fraternité sans Bannière aurait donc des liens avec Melisandre… Ils servent le même Dieu de Lumière.
Les accusations contre le Limier semblent bien mal fondées, à l’exception de celle d’Arya. Obtiendra-t-elle vengeance sur l’un des noms qu’elle se répète chaque soir en s’endormant ?
Les rêves de Brann sont toujours aussi hermétiques malgré les quelques éclaircissements apportés par Jojen, le jeune homme rencontré en chemin. Je finis par m’en désintéresser à force de trop de mystère.
Je le sentais bien venir pour Theon Greyjoy, sa fuite était trop facile pour qu’il ne s’agisse pas d’un piège. Elle n’aura malgré tout pas été complètement inutile, elle lui aura permis de trouver qui il est réellement, sous les divers rôles qu’il a joués dans l’espoir de se faire accepter par son père. Il ne s’est jamais senti à sa place à Winterfell, ni vraiment otage, ni vraiment membre de la famille. Non parce que Robb le remettait à sa place mais parce que lui était à la place à laquelle il était destiné, tout lui était plus facile, évident. J’ai été touchée par son dernier aveu, « mon vrai père a été décapité à Port-Réal », fidélité posthume à Ned Stark qui l’a élevé comme l’un des siens.

La véritable action de cet épisode se déroule loin au nord ou à l’est…
Au-delà du Mur, une révolte pour de la nourriture dans le village de Craster, où se sont réfugiés les rescapés de la Garde de Nuit, mène à la mort du maître des lieux, mais aussi du lord Commandant Mormont, avant de dégénérer en véritable boucherie dans la neige. Sam en profite pour s’enfuir en compagnie de Vère et de son fils nouveau-né, afin de les protéger du terrible destin qui les menace.
Et pour finir, mon moment préféré de l’épisode. Celui qui me fait oublier que je me suis quand même bien embêtée pendant les trois quarts d’heure précédents !
À Astapor, l’échange a lieu entre Daenerys et le maître des Immaculés, son plus gros dragon contre les 8 000 guerriers esclaves de la cité. Sauf que comme je le prévoyais – je commence à bien la cerner, Daenerys – c’était une ruse de sa part. D’abord parce qu’elle parle couramment le valyrien et a donc compris toutes les insultes du marchand. Ensuite parce qu’elle met la ville à feu et à sang avec son armée et son dragon. Et enfin parce qu’elle libère tous ses esclaves pour en faire des hommes libres, libres de la quitter ou de la suivre. Ils la suivent tous sans exception. Elle les a conquis avec son caractère, ses actions. Elle me plaît de plus en plus. Vivement qu’elle botte le petit cul prétentieux de Joffrey !

 

Game of Thrones - Sommaire
Walk of Punishment (S3 E3)                                        Kissed by Fire (S3 E5)

 

2 août 2015

Walk of Punishment

Saison 3 - épisode 3

Résumé
Tyrion fait face à de nouvelles responsabilités.
Robb et sa mère assistent aux funérailles du père de Catelyn tandis que Brienne et Jaime sont désormais prisonniers de Locke.
De son côté, Daenerys s'interroge sur les esclaves de la cité et accepte de faire échange du plus grand de ses dragons contre tous les Immaculés, ce qui plaît peu à ses conseillers.
Arya, quant à elle, se sépare d'un de ses amis.

 

Mes commentaires
Encore une fois, un épisode où j’ai l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose, juste des points de détail par-ci par-là. Peut-être les personnages et les événements se mettent-ils en place progressivement, mais ça donne un sentiment bizarre, comme une envie d’accélérer le mouvement. C’est l’inconvénient quand l’action s’éparpille à suivre tout le monde en même temps…

À Vivesaigues ont lieu les funérailles du père de Catelyn. Robb en profite pour faire la leçon à son oncle, un peu trop indépendant et avide de gloire, qui a réussi à faire capoter une opération sur le long terme en ignorant les ordres pour ne voir que l’action immédiate. Visiblement, tout le monde n’est pas fait pour la stratégie militaire dans la famille. Plus le temps passe, plus Robb prend de l’assurance. Ses victoires lui ont conféré une autorité qu’il n’avait pas en quittant Winterfell, lui aussi a mûri.
De son côté, Catelyn renoue avec le frère de son père qui l’encourage à rester forte pour Robb tandis que Talisa soigne et rassure les enfants Lannister pris en otage.

Près des appartements de lord Tywin à Port-Réal se tient un Conseil restreint auquel le roi n’a visiblement pas été convié. Le jeu des positions autour de la table est hilarant, très stratégique : Baelish se précipite pour être le plus près de lord Tywin, arrivée dernière Cersei traîne une chaise pour avoir la même position de l’autre côté de la table tandis que Tyrion s’installe à l’autre bout, bien en face de son père.
Les décisions prises au cours de ce conseil sont intéressantes et sans doute lourdes de conséquences pour la suite. Baelish est encouragé à faire sa cour auprès de Lysa Arryn pour la rallier à leur cause – et accessoirement faire de la tante de Robb son ennemie, histoire de l’affaiblir. Quelle ironie pour lord Baelish, lui qui est amoureux de Catelyn, la sœur de Lysa, depuis toujours ! Mais son opportunisme passe avant tout, s’il réussit il sera le maître d’Harrenhal et du Val.
Question ! Emmènera-t-il Sansa avec lui aux Eyrié comme il le lui a promis pour fuir la cour ?
Quant à Tyrion, il récupère les fonctions de grand argentier de Baelish, un véritable bonheur pour lui ! Tout comme Ned Stark avant lui, il ne tarde pas à découvrir que la couronne doit des millions à son père, mais aussi à une banque de Braavos. Et surtout, qu’elle n’a absolument pas les moyens de rembourser ces dettes… Dire qu’il va devoir trouver encore plus d’argent pour financer l’onéreux mariage royal qui s’annonce. Une manière de le mettre en situation d’échec prévisible et attendu pour son père ?
Question bis ! Pourquoi les prostituées du bordel de Baelish n’ont-elles pas accepté l’argent de Tyrion pour le dépucelage de son serviteur Podrick ? Je ne peux croire que le talent d’amant du jeune homme en soit la raison. Un moyen pour elles, et surtout pour Baelish derrière, de faire de Tyrion son obligé ?

Jaime Lannister me surprend, je n’attendais pas ce geste de générosité de sa part pour éviter à sa geôlière Brienne de Torth d’être violée par les hommes qui les ont capturés l’un et l’autre. Une générosité bien mal récompensée, mais quel besoin avait-il de tirer sur la corde ? Tous les hommes ne sont pas corruptibles et il l’apprend à ses dépens. Une leçon qu’il n’oubliera pas, il en gardera la preuve visible jusqu’à la fin de ses jours. Cela dit, Locke n’a pas tort quand il lui fait remarquer que son seul moyen de défense est toujours de brandir « papa et son argent ». Ça ne fait pas très adulte ça, on dirait un gamin dans la cour de récréation d’une maternelle qui chouine en disant « je vais le dire à mon père… »

La situation de Theon Greyjoy m’intrigue. Son évasion est trop facile pour que ce ne soit pas un piège. Ça me fait vraiment penser au jeu du chat et de la souris… Le laisser s’enfuir pour le rattraper, lui donner un espoir qui sera réduit en miettes, le détruire psychologiquement. Qui est derrière tout ça ?
Deux séparations aussi dans cet épisode. La première presque anecdotique, dans le camp d’Arya – en même temps, Tourte-Chaude apportait-il autre chose qu’un peu d’innocence naïve à ses amis ? La seconde de plus d’importance du côté de Peyredragon. Elle est bien mystérieuse Melisandre sur les raisons de son départ, et sa destination. Stannis le prend comme un abandon de sa part, il montre clairement qu’il est complètement en son pouvoir. Je me méfie toujours autant de cette femme, de ses motivations.
Au-delà du Mur, le sacrifice rituel avec les corps des chevaux me fait penser à cette figure dans la neige découverte dans le tout premier épisode. Est-ce ainsi que les Marcheurs Blancs contrôlent les morts ? Vu de haut, c’est impressionnant !

Enfin, loin à l’est dans le port d’Astapor, Daenerys choisit d’acheter tous les Immaculés, ces guerriers esclaves quasi inhumains, pour faire d’eux son armée. Je me demande tout de même s’il n’y a pas une pointe d’humanité derrière cette décision, les arguments de ser Jorah étaient convaincants. Surtout en exigeant également l’interprète. Mais les motivations profondes de Daenerys sont plus complexes qu’il n’y paraît et elle dissimule une volonté de fer – comme le trône qu’elle convoite – derrière son joli minois… ainsi qu’elle le rappelle durement à ses conseillers !
Par contre, je suis convaincue qu’elle n’abandonnera pas ainsi l’un de ses dragons. Ce sont ses enfants, ils sont liés à elle, uniquement à elle. Elle ne peut s’en séparer, pas après tout le mal qu’elle s’est donné pour les retrouver. Le marchand des Immaculés risque d’avoir une mauvaise surprise, méritée sans doute étant donné la manière dont il traite ces hommes et la suffisance dont il fait preuve.

 

Game of Thrones - Sommaire
Dark Wings, Dark Words (S3 E2)                    And Now His Watch Is Ended (S3 E4)

 

 

31 juillet 2015

Dark Wings, Dark Words

Saison 3 - épisode 2

Résumé
Sansa fait l'objet de toutes les attentions des Tyrell qui cherchent les secrets de Joffrey.
L'armée de Robb Stark fait route vers Vivesaigues pour les funérailles du père de Catelyn Stark.
Brienne et Jaime Lannister continuent leur marche bon gré mal gré.
Arya et ses compagnons croisent la route de la Fraternité sans Bannière.

 

Mes commentaires
En dehors des scènes à Port-Réal, un épisode qui se passe beaucoup sur la route. Ça bouge d’un bout à l’autre du continent. Et pourtant, paradoxalement j’ai un peu une impression de sur place dans l’histoire.

Commençons là où on reste effectivement sur place, à Port-Réal.
L’entrée prochaine de Margaery dans la famille royale provoque des remous dans des habitudes bien établies. Les rapports de Joffrey avec sa mère évoluent, il prend de l’assurance et s’éloigne d’elle et de ses conseils, il n’hésite pas à la remettre à sa place, parfois même devant témoin. En fait il se comporte comme un jeune homme de son âge, un grand adolescent qui devient adulte… et ça n’a rien à voir avec la royauté ! Mais il reste quand même spécial, comme lorsqu’il reçoit Margaery dans sa chambre, son arbalète à la main, qu’il caresse presque d’un geste sensuel. Et si au début j’avais quelques craintes pour sa future épouse, j’en viens maintenant à penser qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Leur relation est bien différente de celle qu’il avait avec Sansa et j’ai hâte de voir comment ça va fonctionner entre eux, parce que Margaery me semble avoir le tempérament et la répartie qu’il faut pour s’imposer.
D’ailleurs, elle est futée au point de se renseigner auprès de Sansa sur son futur époux. Et j’adore sa grand-mère qui n’a pas la langue dans sa poche ! Le privilège de la vieillesse, même si je n’aime pas ce terme. Par contre Sansa ne se laisse pas aller facilement à des confidences, il était temps qu’elle devienne un peu plus méfiante ! Pourtant elle finit par lâcher que Joffrey est un monstre… avant de le regretter. Elle me fait penser à une petite souris craintive qui ne sait plus à qui faire confiance, une petite souris qui se fera fatalement croquer à la cour de Port-Réal.

Un autre qui ne bouge pas, et pour cause, c’est Theon Greyjoy, prisonnier de quelqu’un, quelque part… Attaché sur un chevalet, torturé pour avouer on ne sait quoi – je doute que ce soit réellement les raisons de son attaque sur Winterfell qui intéressent son geôlier.
Quant à l’homme qui se prétend envoyé par sa sœur pour l’aider, est-ce la vérité ? Ou une manière encore plus subtile de le torturer, ajoutant le psychologique au physique ? Suscitant un espoir qui sera déçu ? Oui j’ai l’esprit tordu.

Du côté du roi du Nord, une partie de l’armée reprend la route pour accompagner les Stark qui se rendent aux funérailles du père de Catelyn, une perte de temps selon l’état-major qui reproche également à Robb son mariage – ça, je le sentais venir.
Les confidences de Catelyn à Talisa sont édifiantes sur la manière dont elle voit les derniers événements. Elle se sent responsable de toutes les horreurs que sa famille a subies dernièrement, uniquement parce qu’elle n’a pas réussi à aimer Jon Snow alors qu’elle en avait fait la promesse aux Sept dieux ! Je ne peux croire qu’il la punirait ainsi, elle et les siens, et surtout pas de cette manière. Je ne pensais pas trouver cette fragilité chez Catelyn, qui m’apparaissait jusque là comme une femme forte. Elle cachait bien ses tourments intérieurs.
En route vers le Mur, Osha et ceux qui l’accompagnent font la connaissance de deux jeunes gens à la recherche de Brann. Une rencontre importante qui ouvre les yeux du garçon sur son don avec les animaux, ses visions. Des explications bienvenues puisqu’Osha refuse toujours d’en parler avec lui malgré ce qu’elle en sait. Ce qui est amusant, c’est que loin au nord, bien au-delà du Mur, Jon Snow rencontre parmi les sauvageons de l’armée de Mance Rayder un homme qui a les mêmes dons que son demi-frère, mais qui les maîtrise.

Sur la route aussi, les rencontres peuvent parfois mal tourner.
D’un côté pour Brienne de Torth et son bavard et insolent prisonnier Jaime Lannister qui croisent le chemin d’hommes de l’armée de Robb Stark, qui évidemment, reconnaissent le régicide – pourtant, avec ses cheveux qui ont poussé, sa barbe qui lui mange le visage et l’état désastreux de ses vêtements, il a bien changé !
Les quelques scènes avant leur capture m’amusent. Les piques continuelles de Jaime – sa seule arme en cette circonstance. L’évolution de leur relation sur ce long chemin -  non mais à ce rythme-là, il leur faudra combien de temps pour gagner Port-Réal, un an ? Le duel à l’épée entre deux adversaires qui se jaugent.
D’un autre côté pour Arya et ses deux amis qui, eux, croisent la route de la Fraternité sans Bannière. Une rencontre amusante qui semble placée sous de bons auspices avec ce repas offert mais qui tourne mal quand des hommes de la fraternité ramène un prisonnier inattendu, le Limier, qui reconnaît immédiatement Arya – il fallait bien que ça arrive, depuis le temps qu’elle est en fuite. Mais reconnue par l’homme qui a offert à sa sœur de l’aider à fuir Port-Réal pour la conduire à Winterfell, quelle ironie…

 

Game of Thrones - Sommaire
Valar Dohaeris (S3 E1)                                        Walk of Punishment (S3 E3)

 

30 juillet 2015

Valar Dohaeris

Saison 3 - épisode 1

Résumé
Jon Snow est amené devant Mance Rayder, le Roi d'au-delà du Mur, alors que les chevaliers de la Garde de Nuit entament leur retraite vers le Sud.
À Port-Réal, Tyrion exige sa récompense, tandis que Petyr Baelish offre à Sansa Stark une porte de sortie. Cersei, elle, organise un banquet en l'honneur de la famille royale.
Daenerys s'embarque pour Astapor où elle va recruter de nouveaux soldats.

 

Mes commentaires
Une nouvelle saison qui commence en douceur. On avance tranquillement dans les différentes intrigues du nord au sud du continent… sans oublier ce qui se passe à l’est !

À Port-Réal, les conséquences de la bataille se font encore sentir même si la vie reprend son cours habituel, entre rumeurs et complots.
Décidément, aux yeux de sa famille, Tyrion est vraiment le vilain petit canard, quoi qu’il fasse. Personne ne se soucie de sa santé, de sa blessure, de ce qui va advenir de lui. S’ils pouvaient se débarrasser de lui purement et simplement, ils le feraient – oups, j’oubliais qu’ils ont déjà essayé ! Cersei ne se préoccupe que de ce qu’il pourrait raconter à leur père – que redoute-t-elle exactement que lord Tywin ignore encore ? Quant à ce dernier, les sentiments qu’il éprouve pour son fils sont très clairs et vont bien au-delà de ce que j’imaginais. C’est une haine tenace, un mépris humiliant. Les propos qu’il lui tient sont glaçants. Dans le fond, je me demande si Joffrey ne tiendrait pas sa cruauté de son grand-père…
Ce n’est pas possible qu’un jour, Tyrion ne se retourne pas contre sa famille ! Ils sont tellement détestables avec lui. Comment peut-il leur rester fidèle ? Cette loyauté au nom, à la famille, à la lignée est-elle si fortement ancrée en lui qu’il passe sur toutes les humiliations qu’il subit ? Ça m’amuserait beaucoup de le voir apporter son soutien aux Stark. Ou à Daenerys, si elle réussit un jour à revenir sur le continent de ses ancêtres.
De son côté, Sansa semble faire confiance à lord Baelish pour lui faire quitter Port-Réal. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis la mort de Ned Stark, j’ai quand même un peu de mal à ne pas me méfier de ce qu’il dit. Déjà qu’avant je le trouvais un peu trop opportuniste pour être vraiment honnête… Qu’attendra-t-il d’elle en échange ? Même son personnel se méfie de lui, voire le craint – à juste titre. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, encore plus à la cour. Je ne comprends pas qu’après tout ce qu’elle a vécu depuis qu’elle est à Port-Réal, Sansa ne soit pas devenue un peu plus méfiante, et surtout un peu moins naïve.
Malgré son ambition débordante, Margaery semble avoir un bon fond – j’ai bien écrit « semble », je ne suis pas encore convaincue tellement je me méfie de tout, surtout à la cour. Tout est tellement politique. En tout cas, l’intérêt qu’elle porte aux orphelins de la bataille ne peut que redorer l’image de la famille royale, qui en a bien besoin !
J’ai adoré le repas qui a suivi entre Joffrey, Cersei, Margaery et Loras. Toutes ces piques subtiles, ces jeux de pouvoir… Margaery ne sera une proie aussi facile à manœuvrer que Sansa pour Cersei.

J’ai été heureuse de découvrir que Davos n’était pas mort dans l’explosion de la flotte de Stannis, mais c’est moi ou il a pris un coup de vieux, entre ses blessures, la mort de son fils et celle de ses hommes ? J’ai failli ne pas le reconnaître au début. En tout cas, cette défaite et les nouvelles que lui rapporte son ami pirate renforcent sa détermination concernant Melisandre, l’âme damnée de Stannis à ses yeux.
Et il n’a pas tort, Stannis semble complètement sous la coupe de cette sorcière. Je ne peux croire qu’il aurait accepté de faire brûler vif ses opposants avant elle. Et il ne manifeste aucun plaisir à revoir celui qu’il considérait comme son ami, celui dont il envisageait de faire sa Main du roi une fois sur le trône. Au point de l’envoyer aux oubliettes sans état d’âme.
Elle m’intrigue, Melisandre. Quel est son intérêt dans cette histoire ? Elle n’est pas originaire de Westeros, que lui importent les luttes pour le Trône de Fer ? Cherche-t-elle à répandre le culte du dieu qu’elle sert ? Aspire-t-elle simplement au pouvoir ?

Loin au nord, j’ai été soulagée de découvrir que Sam était toujours vivant – je l’aime bien, avec sa gentillesse, sa générosité naïve. Mais quand même, il n’est pas le frère de la Garde de Nuit le plus fiable et le plus compétent ! Ne pas penser à avertir le Mur de l’approche des Marcheurs Blancs, alors que c’est sa tâche principale, sa seule tâche… La peur lui a fait perdre tous ses moyens, mais ce n’est pas une excuse face à cette menace.
Encore un peu plus loin au nord, Jon Snow rencontre enfin Mance Rayder, le déserteur de la Garde de Nuit. J’adore ce moment avec le quiproquo sur l’identité de la personne à laquelle il s’adresse, ça commence bien ! Personnellement je ne le trouve pas très convaincant dans sa motivation à rejoindre le roi au-delà du mur, mais son désir d’être avec ceux qui se battent pour les vivants est sans doute sincère – après on met ce qu’on veut derrière ces mots.
Quant à l’armée de Robb, elle arrive à Harrenhal pour y découvrir un charnier. Là je n’ai pas tout compris… Je sais bien que Jaqen a tué les gardes pour permettre à Arya et ses amis de s’échapper, mais que s’est-il passé depuis ? Pourquoi tous ces morts ? D’où sortent-t-ils ? Je croyais que Gregor Clegane, alias la Montagne, veillait sur Harrenhal… D’ailleurs, il est où, lui ?
Pour dire à quel point j’étais paumée à ce moment, je me suis même demandé si ce n’était pas plutôt à Winterfell qu’ils arrivaient, où les décombres fumants et le charnier s’expliqueraient…

Je termine comme d’habitude en me tournant vers l’est…
Daenerys et son khalasar ont pris place sur le navire acheté par ser Jorah et font route vers Astapor pour y trouver une armée. Et il vaut mieux parce que les Dothrakis n’ont pas le pied marin, et ce n’est rien de le dire ! J’aime voir les dragons jouer au-dessus de l’océan, plonger pour attraper du poisson et le faire griller en vol avant de se nourrir… Ils ont bien grandi, j’ai hâte de les voir à l’âge adulte.
La rencontre entre le marchand d’esclaves guerriers et Daenerys vaut son pesant de cacahuètes ! Les propos méprisants qu’il tient sur elle dans sa propre langue ! Et la manière dont il traite son armée d’esclaves, ce ne sont même plus des êtres humains, juste des machines à tuer, sans émotion.
Ce qui se passe après cette rencontre est intéressant. La discussion entre Daenerys et ser Jorah alors qu’ils marchent sur le port. La petite fille innocente qui les regarde, qui les invite à la suivre… menace mortelle sur Daenerys. Une chance pour elle qu’un nouvel allié inattendu fasse son apparition, sinon elle mourait d’un excès de confiance, piquée par ce… cet étrange scorpion envoyé par les Conjurateurs. Un nouvel ennemi dont il faudra se méfier.
Je me demandais bien ce qu’allait devenir l’ancien Commandant de la garde royale de Robert Baratheon, lorsqu’il avait été renvoyé par Cersei et Joffrey. J’ai ma réponse.

 

Game of Thrones - Sommaire
Valar Morghulis (S2 E10)                                   Dark Wings, Dark Words (S3 E2)

 

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29 juillet 2015

Valar Morghulis

Saison 2 - épisode 10

Résumé
Port-Réal célèbre sa victoire sur les hommes de Stannis Baratheon qui rumine sa défaite, et le roi Joffrey récompense Tywin Lannister et la famille Tyrell, oubliant sciemment Tyrion en vie mais défiguré.
Theon Greyjoy est forcé d'abandonner Winterfell.
Robb trahit sa promesse envers les Frey pour épouser la femme qu'il aime.
Arya croise à nouveau la route de Jaqen, elle apprend qu'il est un assassin du groupe des Sans Visages et elle se voit offrir une pièce qui lui permettra de le retrouver.
Au-delà du Mur, Jon Snow tue Mimain en duel et se prépare à rencontrer Mance Rayder.
À Qarth, Daenerys Targaryen pénètre dans la tour de l'Immortel et récupère ses dragons.
Après quoi, le retour des Marcheurs Blancs est officiellement signé.

 

Mes commentaires
Un épisode riche pour clore cette deuxième saison, riche en lieux, événements… et en temps avec un bonus de 10 minutes supplémentaires par rapport à la longueur habituelle !

À Port-Réal libérée du bref siège de l’armée de Stannis, Joffrey récompense ceux qui dont l’arrivée providentielle a permis cette victoire. Lord Tywin, son grand-père, prend ses fonctions de Main du roi – on avait presque oublié que Tyrion ne faisait qu’assurer l’intérim – et Petyr Baelish se voit octroyé Harrenhal.
Mais le plus surprenant, c’est la demande des Tyrell. Enfin, surprenant… ça se sentait que devenir reine en épousant Joffrey était l’ambition de Margaery. Ce qui est surprenant – ou pas – c’est que Cersei pousse dans ce sens alors que jusqu’à présent, elle semblait tenir à ce que Joffrey épouse Sansa. Ces coups d’œil en coin vers l’endroit où se tient la jeune fille, comme pour s’assurer de sa réaction devant ce revirement de situation… Joffrey fait semblant de tergiverser pour ne pas rompre une promesse donnée, juste le temps nécessaire pour que la reine et mestre Pycelle pointent les arguments qui lui permettent de se débarrasser de Sansa pour suivre son inclinaison personnelle et politique.
La réaction première de Sansa est un régal, ce discret rire libérateur ! Sauf que lord Baelish vient doucher son enthousiasme. Et je pense comme lui. Ce n’est pas parce que les fiançailles sont rompues que Joffrey va permettre à Sansa – qui a donc refusé de suivre le Limier dans sa fuite – de rentrer chez elle. Pourquoi cette insistance de la part de la jeune fille à vouloir rester coûte que coûte dans la capitale et à la cour ? Elle ne peut pas être naïve au point de penser que la famille royale va soudain oublier ses griefs contre son défunt père – ce traitre à leurs yeux – et son frère – toujours en guerre contre les Lannister. D’une manière ou d’une autre, si elle reste à Port-Réal, Joffrey continuera de s’en prendre à elle, de s’amuser avec elle à sa manière sadique… et comme le souligne Baelish, elle est femme à présent, ce qui ouvre d’autres possibilités de jeux tordus pour le cerveau pervers de Joffrey.

Dans une petite chambre du château, bien plus petite que ses appartements précédents, on retrouve le grand oublié de ces célébrations, Tyrion Lannister… Et on ne tarde pas à comprendre pourquoi, alors que la ville lui doit de ne pas être tombée dans les mains de Stannis. La blessure qu’il a reçue au combat n’est pas due au hasard. Non, lord Varys lui révèle que c’était une tentative de meurtre déguisée, commanditée par Cersei elle-même. Quelle charmante famille…
Déchu de son titre temporaire de Main du roi, ses alliés renvoyés ou démis de leurs fonctions, Tyrion se retrouve abandonné de tous. Et c’est sans parler de cette énorme cicatrice qui lui balafre le visage, de quoi avoir le moral au plus bas. Pourtant il conserve cette combativité et cette volonté de prendre sa revanche sur ceux qui l’enfoncent, sur sa famille, avec ses qualités personnelles, son intelligence et ses mots.
Sa seule crainte, que Shae le quitte pour une vie meilleure, plus simple, plus sûre, quelque part sur l’autre continent. Parce qu’il ne peut plus lui offrir son pouvoir, son argent. Et si c’est vrai que la jeune femme lui propose de quitter Westeros avec elle, devant son refus et ses craintes elle lui rappelle sa promesse, peu avant le début des combats. « Je suis tienne et tu es mien… » Joli moment d’émotion, mais je redoute toujours que ça tourne mal après. Parce que c’est une faiblesse, un moyen de l’atteindre et que ceux qui veulent se débarrasser de lui n’hésiteront pas à s’en servir. Surtout sa famille.

Du côté des vaincus, Stannis s’en prend violemment à Melisandre qui lui avait prédit une victoire. La défaite a un goût amer, même quand on est l’héritier légitime du Trône de Fer. Mais comme elle le lui fait remarquer – une fois sa gorge libérée – ce n’est que la première bataille d’une longue guerre à venir. Peu convaincu par ses mots, de simples promesses, il semble pourtant captivé par ce qu’elle lui montre dans les flammes. J’avoue que j’aurais bien voulu voir ce qu’il y voit…
Et au passage, j’aime beaucoup l’une des phrases de Melisandre pour convaincre Stannis. « Tu trahiras tout ce qui t’est cher mais ça en vaudra la peine, tu seras roi. » Très impatiente de voir ça !

Du côté des Stark, toujours sous surveillance, Catelyn tente de dissuader Robb de renier la parole donnée à lord Frey en ce qui concerne le choix de sa future épouse. Elle lui dresse un tableau flatteur des mariages arrangés, de l’amour qui naît et grandit au fil des années de vie commune, des épreuves partagées, des enfants qui naissent. C’est fou comme ces arguments ont peu de poids face à l’amour qui naît spontanément entre deux personnes, cette attirance charnelle, cette passion qui peut s’avérer passagère… mais qui peut aussi être le prélude à quelque chose de plus solide.
Robb Stark épouse donc Talisa, au nom des Sept Dieux – j’aime beaucoup les mots échangés, simples mais éloquents. Deux moments de tendresse et d’émotion dans un même épisode de Game of Thrones, wow !
Quelque part sur la route, Arya croise à nouveau le chemin de son ami et allié Jaqen. Et là on apprend qu’il est bien plus mystérieux que ce qu’on pensait – et pourtant j’étais déjà bien intriguée ! Si j’ai bien saisi, il ferait donc partie d’une secte d’assassins capables de changer de visage à volonté, les Sans-Visages. Bien que tentée de le suivre pour assouvir son désir de vengeance, Arya choisit de partir retrouver ses frères, sa mère… et aussi sa sœur, après réflexion. Mais c’est une certitude, ce n’est pas leur dernière rencontre, avec cette pièce et ce mot de passe qu’il lui offre avant de s’éloigner.

À Winterfell, l’échange entre mestre Luwin et Theon Greyjoy est des plus intéressants. Je retrouve chez Theon cette ambivalence entre ce qu’il est mais qu’il cache et le rôle qu’il joue pour les autres. Même lui semble avoir du mal à s’y retrouver. Les arguments de mestre Luwin sont censés, il le connaît bien après l’avoir vu grandir toutes ces années. La fuite vers le Mur pour s’engager dans la Garde de Nuit serait une solution mais Theon refuse, il est allé trop loin dans ce qu’il prétend être pour faire marche arrière. Même si ce n’est pas lui.
Et il le paie au prix fort. Alors qu’il offre à ses quelques hommes un magnifique discours de motivation sur leur résistance héroïque et leurs noms qu’on chantera pour les siècles à venir, son second l’assomme négligemment avant de choisir le retour vers les Iles des Fer. Et voilà Theon à nouveau prisonnier, que va-t-il lui arriver ?
Plus tard, après leur départ, Osha, Hodor et les enfants sortent de la crypte où ils se terrent pour découvrir le château dévasté, brûlé, des cadavres dans la cour et mestre Luwin mortellement blessé dans le bois sacré. À sa demande, Osha accepte de protéger et conduire les enfants vers le Mur pour y retrouver Jon Snow… et de mettre fin à ses souffrances, moment poignant.

Loin au nord justement, dans les montagnes enneigées, Jon Snow est contraint à un duel par Qhorin Mimain. Je vois deux raisons à cette attaque. La première, évidente, pour faciliter son acceptation par les sauvageons afin de servir d’espion à la Garde de Nuit. Et une autre, plus subtile, comme s’il préférait mourir proprement de la main de Jon plutôt qu’après avoir été questionné et torturé par Mance Rayder. Et ça marche pour la première raison, Jon est libéré des liens qui l’entravaient alors qu’il est sur le point de commencer la descente vers le lieu où réside le « roi au-delà du mur ».
L’épisode se termine sur un frisson, avec le guetteur de la Garde de Nuit qui sonne de la trompe. Une première fois – le retour de Jon et Mimain, comme l’espère Sam à qui son ami manque ? Puis une deuxième fois – les sauvageons sur le point d’attaquer ? Puis une troisième fois… Le signal de l’approche des Marcheurs Blancs. Alors que ses amis s’enfuient précipitamment pour regagner l’abri du Mur, Sam s’étale dans la neige, se terre derrière un rocher et voit défiler devant ses yeux une armée de Marcheurs Blancs et de zombies… Il a une chance folle s’il survit pour la saison prochaine !

Et pour en terminer avec cet épisode et cette saison, petit détour par Qarth où Daenerys se rend à la tour de ceux qui ont enlevé ses dragons. Un lieu qui déborde de magie. Aucune entrée visible et pourtant la jeune femme disparaît soudain pour se retrouver à l’intérieur – ça ne plaît pas à ser Jorah ça, comment la protéger s’il ne peut la suivre ?
Guidée par les cris de ses bébés, elle explore les lieux, voyageant d’un bout à l’autre du monde et dans l’illusion. D’abord dans ce qui ressemble à la salle du trône de Port-Réal, détruite et enneigée. Puis elle passe la porte du Mur pour se retrouver loin au nord, dans un blizzard. Et là, dans une tente typique des Dothrakis, elle retrouve Khal Drogo qui tient leur fils dans ses bras – moment d’intense émotion, ces retrouvailles dans un rêve que lui ne veut briser. Pourtant elle y met fin, toujours guidée par les cris des dragons… pour finir prisonnière de celui qui la manipule depuis le début, sous prétexte que les dragons donnent du pouvoir aux Nonmourants et qu’elle-même amplifie leur force par sa seule présence. Tout ça pour du pouvoir. Sauf que le monsieur avec sa tête de mort-vivant, il a oublié un tout petit détail, c’est que Daenerys commande à ses dragons. Et pouf, le voilà transformé en cendres brûlantes !
Pleine d’une autorité et d’une présence qui en impose, Daenerys retourne chez son hôte, lui vole la clef de son coffre pour s’emparer de son trésor… malheureusement inexistant. Ce n’était que du bluff de la part de l’homme qui lui avait pourtant proposé le mariage en échange de sa richesse pour l’aider à reconquérir son trône. Déçue mais décidée, elle se débarrasse de Xaro Xhoan Daxos et de sa suivante qui l’a trahie en les enfermant dans le coffre et invite ce qui reste de son khalasar à se servir en or et joyaux dans la demeure de l’homme pour que ser Jorah puisse acheter un navire.
L’attitude de Daenerys à ce moment me rappelle ce charisme qu’elle dégageait au moment où elle est sortie du brasier, nue et avec ses dragons. Le pouvoir coule dans ses veines, vraiment elle en impose par sa seule présence. J’aime la voir évoluer.

 

Game of Thrones - Sommaire
Blackwater (S2 E9)                                             Valar Dohaeris (S3 E1)

 

26 juillet 2015

Blackwater

Saison 2 - épisode 9

Résumé
L’arrivée de l’armée de Stannis Baratheon aux portes de Port-Réal est imminente. Grâce à Varys, Tyrion met en place sa stratégie pour repousser les nombreux hommes et la flotte chargée, pendant que la reine se prépare à l’état de siège, plus dans la crainte de savoir son jeune fils Joffrey sur le champ de bataille.

 

Mes commentaires
Un épisode qui se passe intégralement à Port-Réal, dans les derniers préparatifs avant l’attaque de la flotte de Stannis et surtout pendant la bataille nocturne.

Beaucoup d’incertitude et de crainte dans un camp comme dans l’autre dans les dernières heures qui précèdent l’arrivée de la flotte de Stannis sur la capitale.
Du côté des attaquants, Davos a une vision très réaliste de la situation. Un homme sensé, réfléchi, sur lequel on peut compter. Il est le premier à sentir puis comprendre le piège dans lequel la flotte va tomber. Difficile de savoir ce qui lui arrive dans l’obscurité et les flammes de la violente explosion, j’espère qu’il n’a pas été tué.
À Port-Réal, chacun vit sa dernière nuit selon son tempérament. Tyrion inquiet dans les bras de Shae. Cersei dans la prévision du pire avec la fiole de calmant puissant et potentiellement meurtrier que lui apporte mestre Pycelle – ah tiens, c’est vrai qu’il est sorti des oubliettes, lui. Bronn entre bières, chansons et femmes avec ses hommes du Guet. Et le Limier prêt à en découdre, même avec ceux qui sont dans le même camp que lui.
Et puis les cloches sonnent, signal de l’alerte, du danger sui se rapproche…
Derniers préparatifs, dernières informations vitales échangées entre lord Varys et Tyrion qui enfile soigneusement son armure – mouais, pourvu que ça se passe différemment pour lui que lors de sa précédente bataille ! Il fait des adieux discrets mais sincères à Shae, tandis que Joffrey, fidèle à lui-même, fait preuve de son mépris habituel devant Sansa – non je ne souhaite pas une mort violent sur le champ de bataille pour ce petit con prétentieux…

Pendant que les femmes et les enfants sont cantonnés dans la forteresse pour leur protection, les hommes se rassemblent sur les remparts dans l’attente. Et une fois de plus, Joffrey se montre sous son meilleur jour en ignorant tout des tactiques militaires lors d’un siège. À quoi est-il bon, à part parader dans son armure, avec sa nouvelle épée à la main ? Il n’a aucune idée de ce qui l’attend, de ce qui attend les hommes qui vont de battre pour lui. Et dire qu’il va les inspirer par sa seule présence ! Finalement il n’est que ça, un symbole de leur combat, rien de plus qu’une vulgaire mascotte, incapable de comprendre et d’élaborer la moindre stratégie. Ridicule.
Tandis que la flotte ennemie s’approche dans la nuit, menée par Davos, Tyrion met en œuvre la stratégie que lui a décidée. Impressionnante scène lorsque que le navire explose, répandant le mortel feu grégeois. Des flammes qui brûlent sur les eaux, c’est spectaculaire. Et diablement efficace. Mais néanmoins insuffisant. Les hommes de Stannis accostent sous une pluie de flèches enflammées, les assiégés font une sortie et c’est le début de la bataille, sanglante.
Et là, je suis restée sur le cul – pour être polie – devant le comportement du Limier. Pour un homme qui prétend que tuer est ce qu’il préfère, il lui en faut bien peu pour tourner les talons ! Un homme qui le menace sur le champ de bataille et pfuit, il réalise qu’il n’a rien à faire ici. J’aimerais vraiment faire une plongée dans son cerveau pour découvrir ses motivations, parce que ça doit être sacrément complexe et embrouillé dans sa tête ! Par contre c’est très drôle quand il envoie promener Joffrey qui lui intime l’ordre de retourner se battre. Bah oui, son garde du corps ne lui obéit pas aveuglément et n’en fait qu’à sa tête. Quelle autorité il possède, pour un roi !

Tandis que les combats font rage et que les hommes de Stannis commencent à prendre pied sur les remparts, les femmes tentent de calmer leur angoisse par divers moyens, prière et chants pour Sansa – quelle délicieuse bonne âme – et nombreux verres de vins pour Cersei, qui se laisse aller à des confidences sur son passé, sur ce qui attend les femmes lors du sac d’une ville – naïve Sansa qui découvre les horreurs du monde et la menace de viol qui plane sur les femmes – et sur la raison de la présence de ser Ilyn parmi elles – pour les tuer afin qu’elles ne soient pas prises vivantes par les hommes de Stannis, une nouvelle escalade dans l’effroi pour Sansa.
Et lorsque Cersei apprend que la menace se rapproche, elle exige que Joffrey abandonne ses hommes pour se mettre à l’abri – c’est la mère qui parle, la reine définitivement oubliée – et elle fuit avec son plus jeune fils Tommen pour se réfugier dans la salle du trône, la fiole salvatrice précieusement cachée dans sa main.
Poussée par Shae et la peur de finir ses jours sous la main de ser Ilyn, Sansa part se réfugier dans sa chambre. Et là, ô surprise, elle tombe sur le Limier qui s’y terre, je ne vois pas d’autre mot, avant de quitter la capitale. Les situations de crise révèlent décidément des comportements inédits, puisqu’il lui propose de fuir avec elle pour regagner Winterfell. Et bien ça alors… Pourquoi s’intéresse-t-il à Sansa ? Pourquoi la sauver, lui venir en aide une fois de plus ? Qu’a-t-il à gagner en retour ? Qu’espère-t-il ?

Retour sur les remparts où Joffrey ajoute la lâcheté à ses autres qualités. Il se laisse tellement facilement convaincre d’aller se cacher, abandonnant ses hommes sans aucun remord. Peu importe l’issue des combats si lui reste en vie. Il oublie juste que si Stannis est vainqueur, il ne survivra que le temps de retrouver sa tête piquée sur la grille du château – tentant, j’avoue !
Forcément, sa fuite affecte le moral de ses hommes, leur motivation. La déroute et la défaite ne sont pas loin. Alors Tyrion prend les choses en main, surprenant leader avec un discours qui enflamme les combattants. Et il prend la tête de l’attaque, menant ses hommes sur le terrain pour prendre les assaillants à revers. Et il se bat, vraiment. Et il fait preuve d’un courage qui dépasse de loin sa taille. Jusqu’à ce qu’il soit blessé dans cette bataille incertaine.
Et l’assaut final, alors que Cersei raconte une histoire à Tommen dans la salle du trône, pour tenter de le rassurer, débouchant la fiole pour le tuer en douceur plutôt que de le laisser tomber aux mains de l’ennemi… sauf que les portes cèdent devant des alliés inattendus, une armée menée par ser Loras Tyrell – je n’ai pas rêvé, c’est bien lui ? – et lord Tywin.

 

Game of Thrones - Sommaire
The Prince of Winterfell (S2 E8)                                   Valar Morghulis (S2 E10)

 

22 juillet 2015

The Prince of Winterfell

Saison 2 - épisode 8

Résumé
Après son coup d’éclat, Theon doit maintenant tenir sa position alors que Yara vient le chercher, de peur qu'il ne meure loin de son île natale.
Catelyn relâche Jaime sans l'accord de son fils Robb.
Apprenant l'attaque imminente du camp de Robb par les forces de Tywin Lannister, Arya s’acquitte de sa dette envers Jaqen d’une manière qui déplaît fortement à ce dernier.
À Port-Réal, Tyrion met en place des tactiques militaires pour prévenir l'attaque imminente de Stannis, mais celles-ci ne plaisent pas à Cersei.

 

Mes commentaires
Un épisode visionné en deux fois, qui ne m’inspirait pas vraiment de commentaires, allez savoir pourquoi… surtout qu’il se passe quand même quelques petits trucs intéressants, même s’il s’agit plus de discussions qui éclairent la suite que de péripéties ou de rebondissements inattendus.

J’avais donc vu juste au sujet des deux cadavres d’enfants brûlés par Theon Greyjoy. Il s’agit bien des orphelins confiés à la garde du fermier qu’il fait passer pour Rickon et Bran Stark. Je comprends la raison qui a motivé cet acte – toujours la même, s’imposer en tant que Prince de Winterfell, aussi bien à ses hommes qu’à ceux qu’il a vaincus – mais je me demande comment il réussi à se justifier vis-à-vis de sa conscience.
Il s’est endurci, Theon, depuis le début de la série. Parce qu’il n’est plus en position de faiblesse et d’otage et qu’il a retrouvé sa véritable personnalité ? Ou parce qu’il compense pour prouver, et prouver encore, aux autres qu’il est toujours un Fer-né ? J’ai du mal à me décider, je le sentais sincère lorsqu’il s’est présenté devant son père avec la proposition de Robb, avec une loyauté presque indéfectible envers son meilleur ami. Soit il a bien caché son jeu pendant toutes ses années à Winterfell, en remâchant sa colère et sa vengeance. Soit il est du genre versatile, à plier devant les forts qui se trouvent en face de lui.
Intelligente Osha qui a ramené les enfants et Hodor se terrer dans la crypte du château de Winterfell, sans doute le dernier endroit où on les cherchera. Mais elle devrait se méfier des confidences à mestre Luwin, les murs ont des oreilles … et les petits garçons ne dorment pas toujours.
J’ai failli oublier… Visite surprise de Yara à son frère, soi-disant pour le ramener aux Îles de Fer à la demande de leur père. Sauf que je trouve qu’elle n’insiste pas beaucoup à ce sujet, et bien plus sur le fait qu’il ne se fasse pas tuer à des centaines de lieues de la mer. Elle semblait le mépriser cordialement jusque là, elle dévoile là une nouvelle facette de sa personnalité, son attachement à son frère.

Ce n’est donc pas pour tuer Jaime Lannister que Catelyn réclamait l’épée de Brienne, mais pour le libérer… enfin, plus ou moins, puisqu’elle le renvoie à Port-Réal sous la surveillance rapprochée de la guerrière. Ses motivations sont louables, c’est sa fibre maternelle qui a parlé dans l’espoir de retrouver ses filles – comment, depuis le temps, les Stark ne sont-ils pas au courant de la disparition d’Arya ? Mais agir ainsi, et surtout dans le dos de son fils, ça ne pouvait que passer pour une trahison. Et je pense que Catelyn était prête à l’accepter pour l’amour et la liberté de Sansa et Arya.
Échange de confidences intimes entre Robb et Talisa. Les responsabilités d’un seigneur, d’un roi. La peur sans laquelle le courage n’existe pas. Les événements qui font d’une demoiselle de bonne naissance une guérisseuse loin de chez elle… La parole de Robb dans le mariage avec la fille Frey pour la traversée du pont, qui pèse de plus en plus au jeune homme – on se demande bien pourquoi ! Et fatalement, l’attirance qui est la plus forte. Une touche de romantisme dans cette débauche de sexe, ça surprend. Ça surprend agréablement. Et ça complique encore la situation, mais j’aime quand c’est compliqué !

Au-delà du Mur, Jon Snow retrouve Qhorin Mimain lui aussi prisonnier des sauvageons. Même dans cette situation périlleuse pour leur vie, leur devoir envers la Garde de Nuit passe avant tout. Jon réussira-t-il à gagner la confiance des sauvageons pour les espionner de l’intérieur, simplement parce que Qhorin fait mine de rejeter sur lui la mort de ses compagnons ?
Découverte insolite pour Sam et ses amis, sous une dalle gravée d’une marque des Premiers Hommes. Des armes en verredragon dissimulées dans une cape de la Garde de Nuit. Par qui ? Quand ? Dans quel but ? Quelles sont les propriétés (magiques) de cette matière apparemment inhabituelle ?
Du côté d’Harrenhal, Arya apprend l’attaque imminente du camp de son frère par les troupes de lord Tywin. Pas question pour elle de rester sur place ! Elle oblige, par la ruse, son allié Jaqen H’ghar à l’aider à fuir en compagnie de ses amis Gendry et Tourte-Chaude. J’ai du mal à croire qu’elle arrivera à temps pour prévenir son frère mais son courage me laisse toujours admirative. C’est une sacrée gamine !

À Port-Réal, tout le monde se prépare, à sa manière, à l’attaque imminente de l’armée de Stannis et au siège qui menace la cité.
Tyrion encourage un Joffrey pitoyable de suffisance et de confiance en lui à se battre aux côtés de ses hommes pour un surplus de motivation. Cersei, qui y voit là une tentative de son frère pour se débarrasser de son fils, fait capturer la putain de Tyrion pour avoir un moyen de pression sur lui. Bonne idée, mais mauvaise prise ! Tyrion joue néanmoins le jeu, sans doute pour protéger la vie de cette otage et surtout celle de Shae, à laquelle il est bien plus attaché qu’il ne voulait le faire croire. Il est touchant… même si une partie de moi ne peut s’empêcher de garder un fond de suspicion lannisterienne !
Ne pas oublier les discussions, toujours intéressantes, entre lord Varys et Tyrion…

Dans le camp adverse, Stannis dévoile une partie de son caractère dans ses souvenirs du siège de la ville d’Accalmie. Son obéissance et sa loyauté envers son frère Robert malgré son ingratitude. Sa reconnaissance envers Davos qui deviendra sa Main une fois qu’il sera assis sur le trône.
En plus de sa légitimité en tant qu’héritier du Trône de Fer, il révèle là de bien belles qualités. J’en viens à me (re)demander pourquoi Robb Stark et lui ne sont pas alliés dans leur désir de renverser Joffrey ? Même but, pas de conflit d’intérêt entre la volonté de Stannis de régner sur Westeros et celle de Robb de se contenter du Nord. À quel moment sont-ils devenus rivaux ? Enfin, pas vraiment rivaux vu que Robb se bot contre les Lannister et que Stannis dirige son armée contre Port-Réal et Joffrey Baratheon, mais je me comprends.

Et pour finir, petit détour du côté de Qarth où toute l’attention de Daenerys est tournée sur la manière de récupérer ses bébés, ses dragons. Bon alors, on y va quand, dans la demeure des Nonmourants ? Qu’on sache enfin ce qu’ils veulent d’elle !
Et juste pour le plaisir, très belle déclaration de ser Jorah sur l’impression durable qu’a provoqué en lui la vision de Daenerys dans les flammes du bûcher…

 

Game of Thrones - Sommaire
A Man Without Honor (S2 E7)                                   Blackwater (S2 E9)

 

19 juillet 2015

A Man Without Honor

Saison 2 - épisode 7

Résumé
Quand il apprend que Bran et Rickon ont fui Winterfell, Theon Greyjoy les traque tout en martyrisant les villageois alentour.
Dans les montagnes du Nord, Jon Snow est mis à mal dans sa fierté quand Ygrid découvre que les Gardes de nuit ont fait vœu d’abstinence.
À Port-Réal, Sansa a ses premières règles et devient donc une possible mère pour les enfants de Joffrey.
Dans le camp de Robb Stark, celui-ci s’absente et Jaime en profite pour tenter de s'enfuir.
À Qarth, le Conseil des Treize est décimé par l'alliance entre la guilde des Conjurateurs et le négociant qui s'était porté garant pour la Khaleesi.

 

Mes commentaires
Il faut quand même que je le dise à un moment, j’aime beaucoup les titres des épisodes, issus généralement des dialogues. Ça m’amuse de chercher à qui, ou quoi, ils peuvent s’appliquer avant le visionnage. Et d’attendre ce moment où je les entends, rarement là où je les attendais.

En colère, humilié à l’idée d’avoir été dupé par deux enfants et une femme qu’il a lui-même capturée quelques mois plus tôt, Theon Greyjoy part à la poursuite des fuyards. Les rattraper ne devrait pas lui poser problème, lui et ses hommes à cheval alors que les enfants Stark et leurs complices sont à pied. Sauf qu’il faut compter avec la loyauté des habitants de la région. Qu’importe, il rudoie ceux qu’il soupçonne de lui mentir… et finit par dévoiler, dans la cour de Winterfell, deux cadavres d’enfants complètement carbonisés.
Alors là je m’interroge… Pourquoi carbonisés ? Pour qu’ils soient méconnaissables et que personne ne s’aperçoive qu’il ne s’agit pas de Bran et Rickon ? Parce que non, je ne crois pas un seul instant que ce soit leurs cadavres. Si c’était le cas, où seraient ceux de Hodor et Osha ? Theon a beau jouer les méchants et chercher par tous les moyens à gagner le respect de ses hommes et de son père, je ne peux croire qu’il aille jusque là. Sauf que, tuer des innocents serait-il plus honorable ? J’attends l’explication de ce mystère.

Les scènes entre Jon Snow et sa captive Ygrid m’ont beaucoup amusée. Elle ne manque pas d’esprit, cette sauvageonne ! J’adore la manière dont elle se moque de lui, dont elle raille sa prétendue liberté et sa méconnaissance des femmes. Elle le met mal à l’aise et elle le sait. Et elle en joue.
Perdus en pleine montagne, c’est elle qui domine bien qu’elle soit prisonnière. Elle connaît les lieux, la vie dans cet hiver. Et lorsqu’elle parvient à s’échapper, elle mène Jon tout droit dans un piège. À son tour d’être prisonnier…
Une remarque a attiré mon attention. Les habitants du Nord de Westeros et les sauvageons qui vivent au-delà du Mur descendent des mêmes Premiers Hommes. Tout ce qui les sépare, c’est en fait le Mur, construit pour se protéger de la menace des Marcheurs blancs. Ça me rappelle une phrase entendue dans un précédent épisode – j’ai oublié qui la prononçait – sur le fait que la seule différence qui existe entre les sauvageons et les hommes du Nord, c’est que les premiers se trouvaient au nord du Mur quand il a été construit, et les autres au sud. Sinon ils ont les mêmes racines.

Au campement des Stark, Robb apprend sans surprise la réaction de Cersei à ses propositions. Il se rapproche également de Talisa, allant jusqu’à lui proposer de l’accompagner à la reddition du château ennemi pour se fournir en matériel et remèdes pour les blessés – ce qui ne semble pas être du goût de certains de ses vassaux.
En son absence, Jaime Lannister, toujours prisonnier et trimballé au fil des pérégrinations de l’armée du Roi du Nord, fait une tentative d’évasion en assassinant un vague cousin et son geôlier – après une scène amusante d’évocation de souvenirs d’adolescence et de service comme écuyer. Sans l’intervention de Catelyn, il serait mort décapité par le père de son geôlier qui en appelle à la vengeance. Sauf que Catelyn sait qu’un Jaime vivant vaut plus qu’un Jaime mort, quelle que soit l’envie de s’en débarrasser… encore que ! J’ai un doute sur ce qu’elle s’apprête à faire lorsqu’elle va le voir dans sa « cellule » et qu’elle réclame à Brienne son épée. Et je me demande aussi si Jaime ne cherche pas par tous les moyens à se faire tuer.

Quelques mots sur ce qui se passe à Harrenhal, entre lord Tywin et son échanson Arya.
J’adore leurs conversations ! Visiblement lord Tywin se doute qu’Arya n’est pas celle qu’elle prétend, mais son esprit et son caractère lui plaisent. Il lui parle parfois comme s’il réfléchissait seul, se laissant aller à des confidences qu’il ne ferait certainement pas s’il savait qu’elle est la fille très recherchée de Ned Stark !

De plus en plus intriguée par le Limier… Ses remarques à Sansa sur « sa haine qui seule se dressera un jour entre elle et son roi bien-aimé » renforcent encore toutes les interrogations que je peux avoir à son sujet. Et sur ses motivations. Fidèle au roi Joffrey, oui. Mais il y a autre chose. Il semble parfois agir en vertu de principes que lui seul connaît. Je n’arrive pas à le cerner, il est hermétique et ne laisse rien voir de ce qui l’anime réellement. Mais l’avoir de son côté semble vraiment, vraiment une bonne chose !
La vie va se compliquer pour Sansa maintenant qu’elle est femme. La date du mariage fixée prochainement pour pondre tout plein de petits héritiers à sa royale grandeur Joffrey ? Les confidences de Cersei sur son expérience de mère et de femme sont des plus intéressantes. Elle sait de quoi elle parle, elle est passée par là. Aimer est une faiblesse, seul l’amour maternel peut la sauver et lui permettre de survivre à la cour. Sansa découvre avec étonnement – je me répète, mais quelle naïveté de sa part ! – qu’elle n’est pas tenue d’aimer le roi son époux. Son unique rôle sera de donner un héritier à Joffrey. D’ailleurs, en dehors du fait qu’elle est une Stark et donc un otage de luxe dans la guerre qui se joue pour le trône, je me demande bien pourquoi Cersei persiste dans son désir de voir son fils épouser Sansa… N’y aurait-il pas de mariage plus avantageux ?
Décidément, Cersei est en veine de confidences sincères, puisqu’après Sansa, c’est avec Tyrion qu’elle se lâche. Et c’est tout aussi intéressant. J’aime particulièrement sa remarque désabusée sur le fait qu’elle ne contrôle plus Joffrey depuis longtemps. Et surtout cette question… La cruauté de Joffrey, son sadisme, sont-ils le prix à payer pour avoir voulu préserver la lignée des Lannister dans l’inceste ? Comme la folie était celui des Targaryen ? Elle n’est sans doute pas loin de la vérité.

Du côté de Qarth, c’est une Daenerys très remontée que l’on retrouve à la recherche du voleur de ses dragons. Elle s’en prend à tous ceux qui veulent l’aider, Xaro Xhoan Daxos dont l’honneur est en jeu et qui convoque donc l’assemblée des Treize mais aussi ser Jorah, pourtant son plus fidèle soutien à ce jour – quoi que, je sais… Elle est arrivée à un point où elle ne fait plus confiance à personne, parce que la confiance est une faiblesse qu’elle ne peut plus se permettre dans son désir de reconquête du trône de ses ancêtres.
Et dans le fond, elle n’a peut-être pas tort…
Les motifs de ser Jorah sont plus ambigus que ce qu’il veut bien laisser paraître, même s’il se dévoue à sa tâche et à sa Khaleesi/princesse. Quant au voleur, surprise ! C’est qu’il la touche effectivement de très près ! En pleine assemblée des Treize, Xaro Xhoan Daxos fait soudain égorger tous les autres membres du conseil à l’exception de la maison des Nonmourants, sous la protection de laquelle il a lui-même placé les dragons. Mais bien sûr… Bonjour les magouilles politiques pour le pouvoir !
Et je suis personnellement très impatiente d’en apprendre plus sur ces Nonmourants.

 

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The Old Gods and the New (S2 E6)                    The Prince of Winterfell (S2 E8)

 

17 juillet 2015

The Old Gods and the New

Saison 2 - épisode 6

Résumé
Theon Greyjoy s'empare de Winterfell sans grand combat et assoit son autorité en décapitant maladroitement lui-même Ser Rodrik Cassel. La nouvelle arrive vite au camp de Robb Stark, qui doit y faire face alors que Tywin Lannister organise sa prochaine attaque et reçoit une visite inattendue qui inquiète Arya.
Sentant que la situation se dégrade à Port-Réal, les Lannister décident d’éloigner Myrcella de la ville. Elle la quitte juste à temps. Tyrion doit faire front à son neveu et roi Joffrey lors d'une révolte populaire où eux deux, mais aussi Cersei et surtout Sansa manquent de mourir sous les coups des badauds.
Au-delà du Mur, Jon croise la route d'une sauvageonne, Ygrid, qui va mettre à l'épreuve ses valeurs.
À Qarth, les dragons sont volés.

 

Mes commentaires
Un épisode très riche à mon goût, avec l’histoire qui avance, des péripéties qui viennent bouleverser les événements établis, des satisfactions et des déceptions.

La vision de Bran s’est réalisée, Winterfell a succombé sous les vagues en provenance des Îles de Fer.
Theon Greyjoy prend le château avec cette impression partagée de revenir sur le lieu où il a grandi, en conquérant cette fois et non plus en otage. On le sent quand même moins à l’aise qu’il ne voudrait le paraître. Entre une clémence spontanée envers ceux qu’il a connus presque toute sa vie et une volonté de s’affirmer, d’affirmer son pouvoir et son titre de prince Theon. Défié par ser Rodrik qui lui a appris à se battre, il est contraint de faire preuve d’une autorité maladroite malgré les suppliques qui pleuvent. Une mort loin d’être propre et nette. Il a des progrès à faire, Theon, pour prouver qu’il est un homme, un Fer-né.
Satisfaite de voir que la loyauté d’Osha, la sauvageonne, n’est pas mise en défaut. Si elle offre ses services, et s’offre elle-même, à Theon, ce n’est que pour permettre à Rickon, Bran et Hodor de fuir Winterfell. Elle a du cran, plus on avance dans la série et plus son personnage, sa personnalité me plaisent.
Évidemment, la nouvelle de la chute de Winterfell ne tarde pas à parvenir au campement des Stark. Difficile pour Robb d’accepter que ses responsabilités de Roi du Nord ne lui permettent pas de se précipiter pour reprendre ce qui est sien, entre l’inquiétude pour ses frères et son obligation de continuer la guerre et ses mouvements contre les Lannister. Ne plus avancer serait déjà perdre.
Les retrouvailles avec sa mère sont moins sereines, ternies par la crainte. Et par le rappel de Catelyn à son fils qu’il n’est pas libre de choisir celle qui partagera sa vie – quelques secondes à peine auront suffi à son œil de mère pour lire dans le cœur de Robb. C’est visible, la soigneuse Talisa Maegyr ne le laisse pas indifférent. Mais il n’est pas maître de son destin, lié par une promesse et une dette auprès de lord Frey.

À Harrenhal, dans le château occupé par l’armée des Lannister, Arya n’en mène pas large lorsque lord Baelish fait soudain son apparition, porteur de nouvelles intéressantes sur la mort de Renly, l’ambition de Margaery et les négociations avec Catelyn Stark… et guidé par son éternel opportunisme. Et s’il venait à la reconnaître ? Faut-il qu’il soit bien peu physionomiste pour ne pas s’apercevoir que l’échanson de lord Tywin n’est autre que la fillette qui a mystérieusement fui la capitale ! Pour un homme de sa trempe, avec tous les renseignements qu’il collationne, j’ai du mal à le croire. Bon d’accord, il ne l’a pas vraiment regardée, plus intéressé par son échange avec lord Tywin, mais quand même… Et s’il l’avait reconnue mais ne l’avait pas manifesté ? S’il préférait garder ce secret pour lui ? La connaissance comme pouvoir sur les Lannister, les Baratheon, les Stark…
Une nouvelle fois, Arya fait preuve d’un beau courage, subtilisant avec talent une missive indiquant les mouvements de l’armée de son frère Robb. Elle risque gros si elle se fait prendre… ce qui est à deux doigts de se produire. Une chance que son « ami-allié » accepte de la débarrasser de la menace sans attendre. Déjà deux morts sur les trois qu’il lui a promises.

La grogne monte à Port-Réal et les émeutes qui couvaient éclatent. Pas étonnant quand la famille royale méprise le peuple, l’affame et parade au milieu de lui, comme un affront ultime. Tellement imbu de lui-même qu’il en est aveugle à la gravité de la situation, Joffrey exige la tête de tous ceux qui s’en prennent à lui tandis que le Limier se contente de tenter de le maintenir en vie. Lâche et égoïste, il n’a que faire de la vie de Sansa dont seul Tyrion semble se préoccuper.
Pauvre Sansa, perdue au milieu de la foule, affolée, en fuite. Sansa qui manque de se faire violer par ses poursuivants qui la détestent pour ce qu’elle représente – ce qu’elle peut être naïve par moment ! Sansa heureusement sauvée de justesse par le Limier parti à sa recherche contre l’indifférence de Joffrey. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Il prétend qu’il ne l’a pas fait sur les ordres de Tyrion, alors quelle est sa motivation ? La raison qui le pousse à agir pour la jeune fille ?
Je note également le très sympathique discours de Cersei à son frère Tyrion au moment où le navire qui emmène sa fille Myrcella loin de Port-Réal quitte la ville – timing parfait ! L’amour de Cersei pour ses enfants est sans doute ce qui la sauve à mes yeux. Une parcelle d’humanité au milieu d’une froideur de garce.

Au milieu des montagnes du Nord, le désir de Jon Snow de prouver sa valeur au combat se trouve confronté à la réalité. Le guerrier qu’il attaque s’avère être une femme, surprise ! Pas si facile de faire abstraction de ce détail au moment de la mettre à mort. Il en est incapable, prise de conscience qui ne l’empêche pas de la poursuivre quand elle s’échappe. Et de la rattraper finalement. Mais il est bien avancé, il a perdu ses compagnons. Et surtout, que va-t-il faire de cette femme ? De cette ennemie ? Surtout qu’elle a de la ressource, la demoiselle Ygrid ! J’attends de voir la suite avec une impatience amusée.
Du côté de Qarth, Daenerys est toujours en quête de navires pour rejoindre le continent de Westeros et reprendre son bien. Elle a beau plaider sa cause avec passion, les marchands de la ville sont plus sensibles au profit assuré qu’aux belles promesses. Jusqu’où devra-t-elle aller ? À quelles extrémités devra-t-elle se soumettre ? Quelles concessions avec sa conscience ?
Et dire que l’on vient jusque dans la maison de son « protecteur » pour assassiner les siens et s’approprier ses dragons… Qui ?

 

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