Stupeur et tremblements
Stupeur et tremblements
Amélie NOTHOMB
sorti en 1999
175 pages
Genre : roman
4ème de couverture
Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite, avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques. Donc, dans la compagnie Yumimoto, j'étais aux ordres de tout le monde.
Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure.
Mais il comportait un détail qui me ravit au plus haut point : il était écrit en japonais.
Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
La découverte du monde du travail au Japon, le contraste entre la mentalité occidentale et nippone. Les gaffes que l'auteur accumule, ses tentatives maladroites, son attirance pour le vide et la défenestration mentale. Son désir de tenir jusqu'au bout du contrat, pour l'honneur à la japonaise et la nostalgie des émotions.