Saison 4 - épisode 8

Résumé
Les Sauvageons attaquent La Mole et massacrent tous les habitants.
À Meereen, Barristan Selmy reçoit une lettre d'amnistie pour Jorah Mormont.
Ramsay Snow envoie Theon Greyjoy négocier la capitulation du Moat Cailin.
Aux Eyrié, Lord Baelish est interrogé par les notables quant aux circonstances de la mort de Lysa Arryn.
À Port-Réal, Tyrion se prépare à assister au duel entre Oberyn Martell et la Montagne.

Mes commentaires
Un épisode avec des événements d’importance pour la suite mais qui me laisse une impression d’éparpillement, je ne saurais dire pourquoi. Peut-être la faute à cette migraine qui s’attarde depuis hier.

Au nord, la menace des Sauvageons se précise – enfin, depuis le temps. Ça commence à faire un moment qu’on sait que l’armée de Mance Rayder s’approche et qu’elle est bien plus nombreuse que la faible garnison de la Garde de Nuit. Il faut croire qu’ils se déplacent à reculons, ou qu’ils construisent des Marcheurs Blancs de neige en chemin ! Une chance de la voir avant la fin de cette saison, cette attaque ?
À l’est, tandis que Ver Gris et Missandei se regardent, se découvrent, s’apprivoisent et avancent sur le chemin difficile des sentiments non dits, une révélation s’annonce : Barristan Selmy reçoit une lettre d’amnistie pour ser Jorah, signée de Robert Baratheon pour bons et loyaux services. Plusieurs questions… Pourquoi est-ce ser Barristan qui la reçoit ? Pourquoi maintenant, après tout ce temps depuis la mort de Robert Baratheon ? Je ne peux croire que ce ne soit pas volontaire. Pour affaiblir Daenerys, comme le pense Jorah ? Évidemment, Daenerys prend très mal la révélation de la trahison de son plus fidèle conseiller, même si elle remonte à l’époque de leur rencontre et qu’il a prouvé par la suite sa fidélité sans faille. Une déception à la hauteur de la confiance qu’elle avait en lui, peut-être. Résultat, ser Jorah est banni de Meereen et doit quitter la ville immédiatement sous peine de mort.
Fidèle à lui-même, Ramsay Snow envoie son esclave sans volonté aucune Theon Greyjoy négocier la reddition de la garnison de Moat Cailin en échange de la vie sauve des hommes… et ne respecte nullement ses engagements en faisant massacrer et écorcher ceux qui ont cru à sa promesse. Sa récompense ? Il est légitimé par son père lord Bolton qui se considère toujours plus comme le maître du Nord.

Du côté des Eyrié, Petyr Baelish est mis sur la sellette par certains nobles du Val afin de faire la lumière sur la mort de Lysa Arryn. Parce que curieusement, la version de Baelish au sujet d’un suicide a du mal à passer – on se demande pourquoi, avec la réputation qui est la sienne. Tout se joue sur le témoignage de sa prétendue nièce. Et là surprise, si Sansa commence par révéler sa véritable identité et les tourments dont elle a été victime de la part des Lannister, elle enchaîne sur un mensonge pour soutenir celui qui lui a permis de fuir Port-Réal. Très intelligent de sa part, comment douter d’elle après ses premiers aveux spontanés ? Par contre je ne suis pas sûre de cerner les motivations véritables derrière cette attitude… De la reconnaissance sans doute, mais ce n’est pas tout. Il y a autre chose. Il n’y a qu’à voir son apparence lors de la dernière scène aux Eyrié ! Aurait-elle soudain pris conscience des jeux de pouvoir et perdu sa naïveté ?
Dans le même temps, le Limier et Arya arrivent enfin au Val et apprennent la mort de Lysa Arryn. Crise de fou rire d’Arya, devant les projets une nouvelle fois réduits à néant de son geôlier. Les deux sœurs vont-elles se retrouver, ou se croiser sans le savoir ?

Et pour finir, du côté de Port-Réal, Tyrion partage ses derniers moments de captif en compagnie de son frère, à ressasser de vieux souvenirs au sujet d’un cousin simplet qui passait ses journées à écraser des insectes… Mais oui bien sûr ! Il faudra m’expliquer l’intérêt de cette longue scène !
Puis c’est enfin le début du duel judiciaire – oui, encore un « enfin » dans cet épisode ! Beaucoup d’inquiétude de la part de la compagne d’Oberyn Martell quand elle aperçoit l’adversaire qu’il va devoir affronter. Tyrion non plus ne semble guère confiant devant l’attitude plutôt désinvolte de son champion. Pourtant au début tout se passe bien, Oberyn tourbillonnant littéralement autour de la Montagne en l’agaçant – du moins est-ce l’effet escompté – de ses réflexions sur ses crimes passés. Il réussit même à le blesser – mortellement ? – et tout semble alors pour le mieux pour Tyrion – et Jaime, soulagé.
Sauf que…
Sauf que dans cet excès de confiance qui le caractérise, Oberyn insiste encore et encore pour obtenir l’aveu de la Montagne sur le viol et l’assassinat des siens. Au point de baisser sa garde. Et là, quelle horreur, la Montagne se relève, lui écrase les globes oculaires et lui explose la tête à main nue en reconnaissant ses crimes !
Berk… S’cusez-moi, je crois que je vais aller vomir…
Et l’épisode se termine sur lord Tywin qui prononce la condamnation à mort de Tyrion. Non on ne sent pas du tout sa satisfaction à cette issue !

Game of Thrones - Sommaire
Mockingbird (S4 E7)                                   The Watchers on the Wall (S4 E9)

     Magic in the Moonlight

Sorti en 2014 
Genre : comédie 
durée : 1h 35 min

Réalisateur : Woody Allen
Avec : Colin Firth, Emma Stone

Synopsis
Dans les années 20, le grand Wei Ling Soo fait disparaître un éléphant sous les yeux émerveillés de son public berlinois. Dans les coulisses, redevenu Stanley Crawford et un type imbuvable, il accepte la proposition d'un vieil ami, magicien comme lui, Howard Burkan. Il se fait une joie de démasquer une prétendue médium, Sophie Baker, qui est en train de faire les poches d'une richissime famille américaine en villégiature sur la Côte d'Azur. Arrivé chez les Catledge, sous une fausse identité, il déchante rapidement. Soit la ravissante Sophie est une arnaqueuse exceptionnelle, soit il va devoir réviser ses positions rationalistes et admettre que le surnaturel existe.

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
Légèreté de ton, humour et dépaysement dans une comédie au dénouement final classique. Une musique et un éclairage qui mettent dans l'ambiance de l'époque.
Parfait pour une soirée de migraine...

Sommaire

Rendez-vous avec la mort     Agatha CHRISTIE
     Appointment with Death

sorti en 1937, 1938 
191 pages 
Genre : policier 

4ème de couverture
Tout le monde l'a remarqué à l'hôtel Salomon : cette Américaine qui visite la Palestine avec sa famille est une mégère tyrannique et les siens vivent terrorisés.
« Il ne nous reste plus qu'à la tuer », dit une voix, quelque part dans une chambre d'hôtel.
Comme - bien par hasard - Hercule Poirot, à cet instant, est précisément en train de fermer sa fenêtre, cette petite phrase ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.
Le monstre sera retrouvé mort dans son fauteuil, au cours d'une excursion à Pétra. Qui, de cette tribu ilotisée, a eu le courage de mettre le projet à exécution ?

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
- Alors, tu vois bien, il ne nous reste plus qu'à la tuer !

Sans transition, elle modula les vers de Cymbeline, et les autres restèrent subjugués par sa voix mélodieuse :
     Ne crains plus la chaleur du soleil,
     Ni les furieuses tempêtes de l'hiver,
     Tu as accompli ta mission ici-bas,
     Et tu rentres chez toi
     Après avoir reçu ta juste rétribution.

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
Un huis clos en plein désert, avec tous les membres d'une même famille suspects et victimes à la fois. Cette cellule familiale peu banale et ce qui résulte de son inévitable confrontation au monde extérieur. Le coupable inattendu et ce qui l'a conduit au meurtre. Le happy end cinq années plus tard...

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Forever Jules   #JB17   

La preview incontournable du week-end japonais sur le site du SAV de la F1...  
Japon 2015 – Preview : Un typhon-phon-phon les petites Mercedes ?

Vendredi 25 septembre 2015

Essais libres 1 & 2

Ce que je retiens de cette journée :
-> la pluie à Suzuka qui nous donne l’équation suivante : « décalage horaire + pluie + peu de roulage = je m’endors devant la télé »
-> des tours chronométrés qui ne veulent forcément rien dire, la Toro Rosso de Carlos Sainz en haut de la (courte) feuille des temps le matin et la Red Bull de Daniil Kvyat l’après-midi
-> des pilotes prudents avec aucune grosse sortie de piste malgré les conditions humides – hello Pastor Maldonado qui se concentre une fois de plus sur son volant au lieu de regarder la piste !
-> hors piste les soucis de Lotus qui prennent des proportions astronomiques – l’écurie pourra-t-elle finir la saison ?

Samedi 26 septembre 2015

Essais libres 3

Ce que je retiens de cette séance :
-> forcément, séance très studieuse avec panachage du travail en piste selon les équipes
-> on retrouve les Mercedes devant avec Nico Rosberg, oublié le faux pas singapourien
-> et je trouve Daniil Kvyat et Max Verstappen très à l’attaque depuis le début des essais libres

Avant les qualifications, sur le site du SAV de la F1
Japon 2015 – Le Top/Flop des Essais Libres

Qualifications

Ce que je retiens de cette séance :
-> la grosse claque des écarts de Mercedes face à la concurrence en Q1
-> la Toro Rosso de Max Verstappen bizarrement arrêtée en piste après une coupure électrique qui écourte cette même Q1
-> une fois de plus la présence de Romain Grosjean en Q3 malgré la poubelle rapiécée qu’il conduit – méchante moi ? Nooon…
-> l’impressionnante erreur de Daniil Kvyat qui envoie sa Red Bull en tonneau pour avoir mordu dans l’herbe en Q3
-> et du coup le drapeau rouge qui fige la Q3 après la première tentative des pilotes, pas de bol pour ceux qui s’étaient raté ou n’avaient pas encore fait de temps
-> pole récupérée par Nico Rosberg sur sa Mercedes

Les qualifications sur le site du SAV de la F1
Japon 2015 – Le SAV des qualifications

À écouter et savourer sans modération...
Japon 2015 – Le SAV des qualifications, en podcast

Dimanche 27 septembre 2015

Je pourrais reprendre le même jeu de mot qu’en Italie, surtout avec cet horaire bien plus matinal : bienvenue à SuZZZzzzuka, au choix oreiller ou café !
Mais pourquoi les plus beaux circuits produisent-ils si souvent des courses insipides ?

Ce que je retiens de cette course :
-> la victoire qui s’est jouée au départ pour Mercedes, avec Lewis Hamilton qui passe Nico Rosberg dès le premier virage – bon ce n’est pas  non plus comme si c’était la première fois…
-> l’accrochage au départ entre Daniel Ricciardo et Felipe Massa qui a ruiné les chances de l’un comme de l’autre de réaliser une bonne course
-> les nombreux petits soucis de Daniil Kvyat tout au long de la course, entre moteur et freins, sur sa Red Bull reconstruite dans la nuit
-> le ras-le-bol de Fernando Alonso qui perce enfin dans ses messages radio devant les qualités évidentes du moteur Honda
-> l’erreur de Carlos Sainz qui pulvérise le cône à l’entrée des stands… et son aileron avant par la même occasion – dommage de se compliquer soi-même une course pour une fois sans souci
-> les luttes en piste loin de la tête de course – j’aime quand les pilotes se battent pour une 12ème place comme s’ils jouaient le podium
-> le tête-à-queue de Will Stevens qui a dû donner des sueurs froides à son coéquipier Alexander Rossi, qui échappe par miracle  au carton dans la fumée !
-> Nico Rosberg qui rattrape avec une course solide et une bonne stratégie son départ manqué et ses 3 places perdues
-> les Ferrari meilleures des autres devant la Williams de Valtteri Bottas
-> tiens, Nico Hülkenberg est si haut dans le classement ? Il a dû faire une bonne course mais tout ce dont je me souviens, c’est de sa place gagnée sur Romain Grosjean grâce à son 1er arrêt un tour plus tôt
-> les 2 Lotus dans les points – oui oui, vous avez bien lu, les 2 Lotus… Pastor Maldonado a terminé une course sans faire de bourde !
-> encore une bonne course d’attaque pour Max Verstappen qui tente, qui ose et qui finit par réussir à remonter de 8 places
-> la belle résistance de Marcus Ericsson mal récompensée à l’arrivée mais devant son coéquipier qui s’est enfoncé dans le classement au fil de la course pour abandonner dans les derniers tours

Finalement, quand je vois tout ce que j'ai retenu, la course n'était pas si inintéressante que ça !

La course sur le site du SAV de la F1
Japon 2015 - Le SAV de la course

À écouter et savourer sans modération...
Japon 2015 - Le SAV de la course, en podcast

Sommaire
GP de Singapour 2015                                                      GP de Russie 2015

Mort sur le Nil     Agatha CHRISTIE
     Death on the Nile

sorti en 1937 
254 pages 
Genre : policier 

4ème de couverture
Une femme dédaignée est plus à craindre que toutes les Furies vomies par l'Enfer, le dramaturge Congreve l'a dit et le détective Hercule Poirot en est persuadé. Quelle vengeance la brune et jolie Jackie de Bellefort va-t-elle donc exercer contre Linnet Ridgeway, riche héritière américaine qui lui a soufflé son beau fiancé, l'anglais Simon Doyle ?
Diabolique, cette idée de partir en croisière sur le Nil dans le même bateau pour jouer au remord vivant qui gâchera leur voyage de noces - diabolique et assez anodine. Seulement, s'en contentera-t-elle ? Poirot en doute, Poirot est inquiet... et Poirot a raison : Linnet est découverte dans sa cabine, tuée d'une balle en pleine tête. Par qui ? À première vue, pas par Jackie, gardée par une infirmière après une scène de jalousie où elle a blessé au genou Simon qui se trouve ainsi - et aussi - hors de cause. Apparemment, Poirot et son ami le colonel Race doivent chercher ailleurs.
Et suspects sont la romancière rendue alcoolique par l'insuccès, la riche kleptomane, le mondain amateur de vol de bijoux, le notaire spéculateur ou l'archéologue Richetti.
À vrai dire, aucun ne « colle » aussi bien que Jackie et sans ce coup de feu tiré sur Simon... Y a-t-il eu un coup, deux ou trois ? Les trois coups d'une mise en scène qui fait de Mort sur le Nil  une des meilleures énigmes d'Agatha Christie.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Linnet Ridgeway !

- Dieu merci ! Le bonheur existe encore sur terre !

Mes impressions
Ce roman est l'un de mes préférés d'Agatha Christie. La raison ?
La machination diabolique qui mène à la mort de Linnet Ridgeway. Les divers personnages, presque tous suspects possibles. La sympathie éprouvée pour le meurtrier et sa motivation finalement désintéressée... et les autres coupables. Le dénouement comme une porte de sortie inspirée par la pitié ressentie par Hercule Poirot.

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Saison 4 - épisode 7

Résumé
Tyrion parvient à enrôler un allié particulièrement étonnant qui propose de se battre pour lui contre ser Gregor Clegane, le champion de Cersei.
Daario Naharis, de son côté, supplie Daenerys de le laisser faire ce qu'il fait de mieux.
Les avertissements de Jon Snow à propos du Mur ne sont pas pris en compte.
Quant à Brienne, elle continue son chemin avec Podrick et fait une rencontre utile.
Enfin, aux Eyrié, Petyr Baelish fait des aveux qui ne restent pas sans conséquence.

Mes commentaires
Encore un épisode qui réserve une belle surprise finale, les personnages tombent comme des mouches dans cette saison !

À Port-Réal, Tyrion a bien du mal à se trouver un champion pour le représenter dans le duel judiciaire qu’il a réclamé. Surtout une fois que celui de Cersei est connu. Elle veut vraiment voir son frère mourir en choisissant ser Gregor Clegane alias la Montagne – au passage, acteur différent du début de la série, non ? Après, difficile d’en vouloir à Jaime de renoncer, son argument se tient. Par contre, je suis déçue par Bronn que je pensais plus fidèle. Se laisser acheter par Cersei via un mariage et un héritage avantageux, fi…
Et finalement, alors que Tyrion se voit déjà combattre lui-même la Montagne – ça aurait été drôle ! – un allié inattendu se présente à lui. Inattendu et pourtant tellement justifié. Animé par la vengeance. C’est d’ailleurs l’une des raisons de sa présence à Port-Réal, comme il s’en était ouvert à Tyrion lors de son arrivée dans la capitale. Il est là pour trouver le moyen de venger le viol et la mort de sa sœur, la mort des enfants de cette sœur qu’il aimait et dont le seul crime était d’avoir épousé l’héritier Targaryen du Trône de Fer.
Oui, le champion de Tyrion sera le prince Oberyn Martell de Dorne… 

Parmi les passages plus secondaires de cet épisode, je trouve toujours intéressant de m’attarder sur Arya, son cheminement personnel, l’évolution de sa relation avec le Limier, à la fois son geôlier et son modèle dans son apprentissage pour donner la mort. Une nouvelle victime à son actif, d’un geste sûr et sans hésitation. Je m’interroge sur l’importance de la blessure reçue par le Limier, l’infection va-t-elle s’installer ? Ce serait ironique qu’il finisse terrassé par une morsure à l’épaule !
De leur côté, Brienne et Podrick croise la route de Tourte-chaude, l’ancien ami d’Arya. Une rencontre qui leur permet de réviser leurs plans initiaux de se rendre sur le Mur pour choisir de prendre le chemin des Eyrié – et si tout le monde finissait enfin par se retrouver ? Et pour une fois, Podrick montre son utilité avec sa connaissance des grandes familles de Westeros, de leurs affinités et inimitiés.
Au nord, Jon Snow est de retour à Châteaunoir. Il fait son rapport à ser Alliser et se permet de lui donner des conseils afin de se protéger de l’arrivée prochaine de l’armée de Mance Rayder. Des conseils bien évidemment ignorés et méprisés, comme s’il pouvait en être autrement.
Du côté de Peyredragon, on apprend que le Maître de la Lumière a des projets pour Shôren, la fille de Stannis et Selyse. Je ne sais pas pourquoi, ça ne me rassure pas beaucoup pour la petite fille… Nouveau sacrifice en vue ?
De l’autre côté du détroit, Daenerys se laisse aller à une aventure d’une nuit avec Daario Naharis, avant de l’envoyer reprendre la ville de Yunkaï. Une discussion avec ser Jorah, toujours fidèle et de bon conseil en se servant de sa propre expérience, la fait changer d’avis sur la conduite à tenir. Il n’y aura pas de massacre systématique, mais un choix sera offert aux anciens maîtres : vivre dans son nouveau monde ou mourir dans leur ancien – j’aime la formule.

Et pour finir, je savoure ce qui se passe aux Eyrié.
Robin m’apparaît comme un sale gosse. Pas foncièrement mauvais mais l’éducation qu’il a reçue de sa mère laisse à désirer. Il faut dire qu’elle est tordue comme femme !
Échange très intéressant entre Sansa et Petyr Baelish. À la demande de la jeune femme, il avoue sa véritable motivation dans l’empoisonnement de Joffrey. Et elle ne m’étonne pas. Vengeance personnelle contre celui qui a fait si cruellement assassiner son unique amour, Catelyn Stark. N’empêche que ça ne l’empêche pas d’embrasser la fille de cette dernière… Et évidemment, il fallait que Lysa assiste à la scène ! Et évidemment (bis) elle ne le prend pas très bien. Crise de jalousie jusqu’à la folie, elle cherche à pousser sa nièce par la Porte de la Lune pour une chute mortelle. Heureusement, Baelish arrive à temps pour l’empêcher de mettre son projet à exécution. Enfin, heureusement pour Sansa parce que pour Lysa c’est le début de la fin. Son mari lui annonce froidement qu’il n’a jamais aimé qu’une seule femme, sa sœur… et il la pousse négligemment dans le vide par la Porte de la Lune restée grande ouverte. Bye bye Lysa !

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The Laws of Gods and Men (S4 E6)                    The Mountain and the Viper (S4 E8)

Témoin muet     Agatha CHRISTIE
     Dumb Witness

sorti en 1937 
253 pages 
Genre : policier

4ème de couverture
Charles ? Un mauvais sujet. Thérésa ? Trop maquillée pour être honnête. Bella ? Une idiote ; d'aileurs elle a épousé un Grec... Impardonnable. Bref, ni le neveu ni les nièces de miss Arundell ne trouvent grâce à ses yeux. Dommage ! Ils auraient tellement besoin de son soutien... financier, s'entend. La vieille demoiselle roule sur l'or. Et elle dépense si peu... C'est bien normal, à son âge...
Alors, puisqu'ils doivent hériter de toute façon, pourquoi ne leur consentirait-elle pas une petite avance ? Son obstination à refuser est ridicule. Dangereuse, même. La tentation de l'aider à quitter ce monde pourrait devenir trop forte...

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Quand miss Arundell mourut, le 1er mai, après une très courte maladie, son décès n'éveilla aucune surprise dans la petite cité villageoise de Market Basing où elle avait vécu depuis l'âge de seize ans.

Il paraît qu'il se trouve maintenant en Colombie britannique.

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
La reconstitution des événements bien avant la mort de miss Arundell. La galerie de portraits des membres de sa famille. L'implication tardive d'Hercule Poirot, son comportement de limier sur la piste d'une tentative de meurtre puis d'un meurtre passés inaperçus. L'importance anecdotique de Bob, le témoin muet de cette histoire. Et toujours, le style d'Agatha Christie avec cette légèreté et ces touches d'humour "so british".

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Le miroir du mort     Agatha CHRISTIE
     Dead man's mirror

sorti en 1936, 1937 
253 pages 
Genre : policier 

4ème de couverture
Chacun sait qu'Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les temps. Un homme se suicide quelques heures après lui avoir demandé assistance ? Allons donc ! Ce serait trop facile, et le petit Belge sait bien que personne ne fait appel à lui sans raison... Pour lui, rien de plus facile que de déjouer les jeux de glaces, aller au-delà du miroir et faire jaillir la réalité des apparences.
Le Miroir du mort, Feux d'artifice, L'Invraisemblable Vol : trois nouvelles où le génie de la déduction d'Hercule Poirot s'en donne à cœur joie.

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
Cet ouvrage n'est pas un roman classique mais un recueil de 3 nouvelles indépendantes les unes des autres. La première et la dernière phrase n'ont forcément rien en commun, j'ai donc choisi de prendre la première et la dernière phrase de chacune de ces nouvelles.

Le Miroir du mort     (Dead man's mirror)
L'appartement était moderne, le mobilier aussi : fauteuils carrés, chaises anguleuses.

- Je me demande deux choses, pourquoi elle a tué le cher Ancêtre, et pourquoi je ne peux m'empêcher de dire « pauvre femme » ?

Feux d'artifice     (Murder in the mews)
- Un penny pour le Guy, m'sieur ?

- Allons-y ! dit Japp.

L'Invraisemblable Vol     (The incredible theft)
Comme le maître d'hôtel passait le soufflé, lord Mayfield se pencha confidentiellement vers sa voisine de droite, , lady Julia Carrington.

- Oh ! fit Poirot, si vous n'en aviez pas été capable, vous ne seriez pas un vrai politicien !

Mes impressions
Ce que j'ai aimé dans ces 3 nouvelles ?
Le mélange des genres. Un meurtre maquillé en suicide, un suicide maquillé en meurtre, un vol qui n'en est pas un... L'esprit de déduction et l'intelligence affutée d'Hercule Poirot, toujours le plus grand détective de tous les temps. Les touches d'humour et la légèreté de lecture.

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Saison 4 - épisode 6

Résumé
À Braavos, Stannis et Davos demandent un prêt à la Banque de Fer.
Daenerys Targaryen est à nouveau amenée à montrer ses talents de souveraine en écoutant des suppliques qui lui sont adressées.
À Fort-Terreur, Yara mène une attaque pour sauver son frère Theon, mais celui-ci refuse de l'accompagner.
À Port-Réal, Tyrion est jugé pour l'assassinat du roi Joffrey. Sa sœur Cersei a convaincu beaucoup de monde de témoigner contre lui, y compris Varys et Shae. Jaime annonce à son père qu'il est prêt à quitter la garde royale s'il laisse la vie sauve à Tyrion.

Mes commentaires
Quelques courtes scènes secondaires pour entamer cet épisode avant de s’intéresser enfin au procès de Tyrion pour le meurtre de Joffrey, ça promet d’être intéressant !

Stannis et Davos ont quitté Peyredragon pour Braavos afin de suivre l’idée de Davos, demander un prêt auprès de la Banque de Fer pour financer la (re)conquête du Trône de Fer. Et bien ce n’est pas gagné, les financiers ne sont pas très sensibles aux arguments de légitimité ou d’illégitimité concernant celui qui s’assoit sur le trône en question, seuls les nombres ont de l’importance à leurs yeux. L’éloquence de Davos serra-t-elle suffisante ? Le paiement en espèces sonnantes et trébuchantes d’un de ses anciens amis semble laisser entendre que oui.
Du côté de Meereen, Daenerys poursuit son apprentissage de la souveraineté en écoutant les demandes de ses sujets et en tentant d’y apporter une réponse concrète. Pas facile de concilier justice, compassion et fermeté…
De l’autre côté du détroit, Yara Greyjoy débarque à Fort-Terreur avec ses hommes dans une tentative de libération de son frère. Mauvaise surprise pour elle, Theon refuse de la suivre et se terre dans sa cage, loyal à son tortionnaire qui l’a décidément très bien conditionné. Dépitée, Yara fait demi-tour en proclamant que son frère est mort pour elle – d’une certaine manière c’est le cas, le Theon Greyjoy qu’elle connaissait est mort, il ne reste plus que la loque tremblante qui obéit au doigt et à l’œil de Ramsay. D’ailleurs, ce dernier à d’intéressants projets pour son esclave.

Et on arrive à Port-Réal…
Je passe rapidement sur la réunion du Conseil et la discussion entre lord Varys et le prince Oberyn pour me tourner vers l’événement que j’attendais avec impatience : le début du procès de Tyrion.
Et là je dois dire que l’accusation fait des merveilles, mêlant adroitement vérités, mensonges et dissimulation des circonstances de certaines déclarations. De la part de certains, ça ne me surprend pas – ser Meryn autrefois menacé par Tyrion qui prend sa revanche, mestre Pycelle qui ne lui a pas pardonné son emprisonnement, Cersei persuadée de sa culpabilité et assoiffée de vengeance. Mais pour d’autres… Même si je comprends leurs motivations. Lord Varys n’est pas réellement libre de ses déclarations.
Le plus choquant, le plus surprenant, c’est le retour de Shae. Une Shae amère et vengeresse. Les propos qu’elle tient sont sans doute ce qui fait le plus de mal à Tyrion. Lui l’aimait – et l’aime sans doute encore – sincèrement. Lui en veut-elle à ce point d’avoir épousé Sansa et surtout de l’avoir exilée à Pentos ? N’a-t-elle pas compris qu’il n’a agit que dans son intérêt, dans l’espoir de la protéger, elle ? S’agit-il d’une « simple » vengeance ou est-elle manipulée par les Lannister ?
À ce stade, le seul qui semble encore croire à l’innocence de Tyrion, c’est Jaime. À tel point qu’il accepte de négocier avec son père pour sauver la vie de son frère. J’apprécie son engagement, ses motivations. Il est dans le fond bien plus fidèle à des convictions que je respecte que je ne le pensais au début. En échange d’un exil dans la Garde de Nuit pour Tyrion comme condamnation de son crime – oui, pour lord Tywin la reconnaissance par le tribunal de sa culpabilité est acquise – Jaime accepte de renoncer à la Garde royale pour prendre sa place d’héritier de la famille Lannister, mariage et enfants au programme.
Sauf que rien ne se passe comme il l’espérait. Alors qu’il avait appelé son frère à faire profil bas, l’intervention de Shae provoque chez Tyrion une réaction… inédite ! Blessé par elle, par sa trahison, il demande à se confesser, plaidant coupable d’être un nain aux yeux de tous depuis toujours – son seul crime. Il agonise d’injures toutes les personnes présentes dans la salle, regrettant d’avoir sauvé la ville lors de la bataille de la Néra. Il réaffirme son innocence dans la mort de Joffrey, même s’il le regrette, et avoue avoir pris plaisir à le voir mourir – oui, et bien moi aussi, et je ne suis certainement pas la seule ! Et pour finir, il réclame un duel judiciaire…
Non, ça ne me rappelle pas du tout les événements qui se sont déroulés aux Eyrié. Qui sera son champion cette fois ? Et qui sera celui de l’accusation ? Jaime se trouvera-t-il pris entre deux feux ?
La suite au prochain épisode… lol

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First of His Name (S4 E5)                                        Mockingbird (S4 E7)

     Buffy Tueuse de Vampires

Sorti en 1992
Genre : comédie et horreur
durée : 1h 22 min
Buffy the Vampire Slayer

Réalisateur : Fran Rubel Kuzui
Scénario : Joss Whedon
Avec : Kristy Swanson, Donald Sutherland, Paul Reubens, Luke Perry, David Arquette
Musique : Carter Burwell

Synopsis
Buffy est une adolescente futile dont les seuls intérêts sont le shopping, les fêtes et les pom-poms girls. Un jour, un homme mystérieux l'approche pour lui révéler son don et son destin : elle est faite pour tuer des vampires.

Mes impressions
Le film qui a précédé la série.
Un navet de première catégorie, mais tellement drôle avec son scénario, ses effets spéciaux et surtout son doublage en français - Bichette la Terreur des Vampires aidée par son petit camarade Marcel... lol
À regarder au quinzième degré au moins.
Mon passage préféré ? La mort du sous-fifre Lefty, une scène hilarante.

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