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Chez Sylvania

20 décembre 2015

Star Wars épisode I - La Menace fantôme

Star Wars 1 - La menace fantôme

     Star Wars épisode I
                         La Menace fantôme

 

sorti en 1999
Genre : science-fiction 
durée : 2h 13 min
Star Wars Episode I: The Phantom Menace

Réalisateur : George Lucas
Scénario : George Lucas
Avec : Liam Neeson, Ewan McGregor, Natalie Portman, Jake Lloyd, Samuel L Jackson, Ian McDiarmid
Musique : John Williams

 

Synopsis
La puissante Fédération du commerce impose un cruel embargo à la paisible planète Naboo, gouvernée par la jeune reine Amidala. Le chancelier suprême de la République galactique charge deux chevaliers Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, de négocier en vue d'un règlement pacifique du conflit. Ceux-ci comprennent rapidement que la Fédération veut la guerre et rien d'autre. Refusant de se soumettre, Amidala s'enfuit, accompagnée de sa servante, Padmé, et des deux chevaliers. Leur vaisseau échoue sur la planète Tatooine. Là, les fugitifs rencontrent un jeune esclave, Anakin Skywalker, en qui Qui-Gon Jinn reconnaît un élu de la Force.

 

Mes impressions
Fan de la saga Star Wars depuis le tout premier film, j'ai bien évidemment d'abord découvert et aimé la première trilogie, devenue la seconde par la suite...
Oui je sais, c'est difficile quand on n'est pas familier avec la chronologie Star Wars, dans laquelle les épisodes 4-5-6 viennent avant les épisodes 1-2-3 tout en se passant réellement après ! lol
Bref, généralement, j'aime les regarder dans mon désordre qui est l'ordre de sortie au cinéma. Parce que revenir dans le passé en sachant ce qui se passera dans le futur donne une saveur différente à la première trilogie qui est en réalité la seconde filmée.
...
Mal à la tête ? Non ? Alors on continue...

Ce que j'ai aimé ?
Beaucoup de choses, tout à vrai dire. L'univers futuriste de  
La Guerre des étoiles, LE film de science-fiction de référence.
La découverte du passé d'Anakin Skywalker et le début du chemin qui le mènera vers le côté obscur de la Force. Vers Dark Vador, son avenir. La rencontre avec Padmé Amidala, la relation de confiance qui se noue. Les sombres rouages en action et les pions qui ne voient rien. Le personnage loufoque de Jar Jar Binks, ses "Missa", sa maladresse qui le perd en le sauvant. Les chevaliers Jedi, leurs combats au sabre laser.
Maître Yoda et son célèbre "La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine et la haine mène à la souffrance."
La musique qui accompagne la saga. Le début de chaque film avec cette mise en situation écrite. Une mort importante - tiens, en fait exactement comme dans l'épisode 4, le premier de l'autre trilogie... mais aussi l'épisode 7 qui vient juste de sortir au cinéma, mais je ne voudrais surtout pas spoiler !
Les personnages féminins qui ne sont pas des potiches, contrairement à certains films - là, c'est mon côté féministe qui parle.

 

Sommaire                              Star Wars épisode II - L'Attaque des clones

 

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18 décembre 2015

La famille Bélier

La famille Bélier

     La famille Bélier

 

Sorti en 2014 
Genre : comédie 
durée : 1h 46 min

Réalisateur : Éric Lartigau 
Avec : Karin Viard, François Damiens, Louane Emera, Éric Elmosnino

 

Synopsis
Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable à ses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.

 

Mes impressions
Il faut quand même que je commence par expliquer que je souffre d'une allergie chronique depuis quelques mois, qui me fait éteindre le son de la radio dès que j'entends une chanson de Louane. Du coup, je n'étais vraiment pas chaude pour découvrir ce film après cette indigestion forcée et les commentaires dithyrambiques que j'ai supportés... avec plus ou moins de grincements de dents.
Et puis finalement, la curiosité a été la plus forte.

Ce que j'ai aimé ?
Passer du rire aux larmes, les émotions sous-jacentes. Cette frontière infranchissable d'incompréhension entre une famille sourde et leur fille qui a un talent, une voix qu'ils ne pourront jamais ne serait-ce qu'appréhender. La scène finale dans laquelle Paula interprète la chanson de Sardou en signant les paroles pour ses parents et son frère... mais plus encore le moment où son père "l'écoute" chanter du bout des doigts sur sa gorge.
Bon, je n'irai pas jusqu'à me joindre au concert de louanges mais j'ai passé un bon moment.

 

Sommaire

 

18 décembre 2015

10. Difficile intégration

Le train de banlieue s’arrêta dans un grincement et les portes s’ouvrirent, laissant s’échapper un flot de voyageurs empressés. Dégringolant l’escalier, sa sacoche de cuir à la main, les pans de son manteau battant derrière elle, Irina traversa le quai en courant et sauta dans le wagon à la dernière minute. Essoufflée, elle se laissa tomber sur le premier siège libre et appuya son front contre la vitre embuée.
Dans un halètement asthmatique, le train se remit en mouvement, gagnant rapidement de la vitesse.
Une fois de plus, la jeune femme avait failli manquer sa correspondance. Ses déplacements s’étaient compliqués depuis qu’elle avait quitté son studio rue Saint-Martin, minuscule et vétuste certes, mais tellement bien situé, à quelques minutes à peine du Conservatoire. Depuis trois mois, elle jonglait entre les rames de métro bondées, les trains de banlieue aux horaires fantaisistes et les répétitions de dernière minute.
Évidemment, elle aurait pu se simplifier la vie et accepter la généreuse proposition de Victor Lacroix – une de plus à mettre à son crédit – mais Irina ne pouvait se défaire d’une certaine gêne à l’idée de profiter de la luxueuse Mercedes avec chauffeur de l’homme d’affaires. L’hospitalité spontanée dont il avait fait preuve à l’égard de la « nièce » de son épouse la mettait déjà mal à l’aise. Complice malgré elle de ce mensonge, elle était déchirée entre son honnêteté mise à mal par la situation et son désir de se rapprocher de sa mère.
Un soupir lui vint. Se rapprocher de sa mère…
Quelle naïveté de sa part lorsqu’elle avait accepté l’invitation du mari de cette dernière. La promotion de son dernier film prenait presque tout le temps de l’actrice et lorsqu’elle n’était pas l’invitée des plateaux de télévision ou de la presse spécialisée, elle partait skier dans les Alpes autrichiennes ou bronzer sur les plages privées d’amis dans les îles Canaries. Par politesse, et sans doute poussée par la présence de son mari, elle lui avait proposé de l’accompagner la première fois, sachant pertinemment qu’avec ses cours, elle ne pourrait accepter.
Depuis, elle se contentait d’aller et venir comme à son habitude, sans plus se soucier de la présence de sa fille qu’elle ne croisait qu’en de rares occasions.
Se rapprocher de sa mère… Ah oui, quel bel espoir !
Se secouant intérieurement, Irina sortit ses écouteurs, sa partition et commença à s’imprégner du prochain morceau qu’elle devait présenter, jetant un œil de temps à autre par la vitre afin de ne pas rater son arrêt.

Comme toujours, le majordome des Lacroix se tenait dans le hall de la résidence lorsqu’elle poussa la lourde porte vitrée à la blancheur immaculée.
Au tout début de son emménagement, elle en avait été intriguée, se demandant comment l’homme pouvait savoir avec exactitude à quel moment les habitants de la maison regagnaient la résidence. Puis Marie-Océane, la nièce par alliance de sa mère, lui avait fourni la solution de ce mystère, se moquant gentiment d’elle.
- Bien sûr que non, avait fait l’adolescente avec une évidence teintée de supériorité, c’est à l’office qu’il se tient généralement. Vous ne pensiez tout de même pas qu’il passait ses journées à attendre, debout dans le hall ?
Et devant son incompréhension, elle avait précisé :
- Une sonnerie retentit à l’office lorsque les battants du portail s’ouvrent. Vous n’avez jamais eu de domestique ? avait-elle ajouté avec un étonnement non feint.
Un sourire égaya le visage d’Irina à ce souvenir. Les conversations avec Marie-Océane ne manquaient jamais de piquant.
- Bonjour Edmond, fit la jeune femme, toute sa bonne humeur retrouvée.
- Mademoiselle Irina, la salua ce dernier avec son professionnalisme glacé, la débarrassant prestement de son manteau.
- Ma tante est-elle à la maison ?
- Non mademoiselle, madame a téléphoné ce matin pour dire qu’elle prolongeait son séjour jusqu’à dimanche.
- Je croyais qu’elle avait une interview aujourd’hui ou demain, s’étonna Irina.
- C’est exact mademoiselle, mais le rendez-vous a été reporté à la semaine prochaine.
- Ah, d’accord, commenta-t-elle en tentant de dissimuler sa déception.
Alors qu’elle commençait à se diriger vers l’escalier menant aux chambres, la jeune femme se retourna.
- Oncle Victor sera là ce soir, lui ? s’enquit-elle avec espoir.
- Je regrette mademoiselle, monsieur a un dîner d’affaires.
- Oh…
Sa bonne humeur à nouveau envolée, Irina retint une grimace à l’idée du dîner solitaire dans l’imposante salle à manger.
- Désirez-vous une collation, mademoiselle ? demanda le majordome, une touche de sympathie se glissant dans sa voix.
- Non, merci… J’ai déjeuné au bistrot du Conservatoire. Je vais… Je serai au salon, j’ai plusieurs morceaux à travailler au piano.
- Bien mademoiselle.
Sur ces mots, Edmond disparut silencieusement, laissant Irina face à sa solitude.
« Une chaleureuse ambiance familiale, tu parles ! » marmonna la jeune femme en montant l’escalier pour aller déposer sa sacoche dans sa chambre.

L’après-midi fut studieuse tandis qu’une giboulée de mars s’abattait sur les baies vitrées du sombre salon octogonal. La musique de Chopin naissait sous les doigts d’Irina, qui répétait inlassablement.
Des applaudissements inattendus vinrent interrompre la concentration de la jeune femme. Elle tourna la tête pour faire face à l’enthousiasme juvénile de Marie-Océane Descombes et au visage austère de sa mère.
- Magnifique ! s’écria l’adolescente. Vous jouez divinement bien !
- Veuillez nous excuser Irina, fit Clarisse Descombes en adressant un regard de reproche à sa fille, nous n’avions pas l’intention de vous importuner.
- Ce n’est rien, la rassura la jeune femme, un sourire accompagnant ses paroles. J’ai travaillé tout l’après-midi, une pause est la bienvenue.
Elle se leva et vint saluer la mère et la fille.
- Voulez-vous boire quelque chose ? leur proposa-t-elle, s’efforçant de jouer les maîtresses de maison.
- Avec plaisir.
- Laissez, je m’en occupe, intervint Marie-Océane. Je vais voir si Armelle a préparé ses délicieux biscuits aux agrumes.
Sans attendre, elle disparut dans l’escalier.
- Le comportement de cette enfant me désespère, soupira Clarisse. Tour à tour maussade ou excessive.
- Je la trouve charmante, c’est une adolescente.
- Justement, à son âge elle ne devrait plus se comporter avec l’insouciance d’une enfant, mais avec convenance, comme il sied à une Lacroix. Mais je ne suis pas venue vous ennuyer avec ceci, ma chère Irina.
- Vous vouliez voir ma tante, supposa la jeune femme.
- Pas aujourd’hui. Je souhaiterais vous proposer de nous accompagner à l’inauguration d’une exposition photos mercredi prochain.
- Moi ? s’étonna Irina.
D’un geste, elle invita la belle-sœur de sa mère à s’asseoir, avant de se laisser elle-même tomber dans un fauteuil.
- Vous êtes une jeune femme charmante, Irina. Intelligente, musicienne accomplie. Vous faites dorénavant partie de notre famille, vous ne pouvez plus vous contenter de fréquenter de modestes étudiants en musique. Il vous faut élargir votre horizon culturel, rencontrer des jeunes gens de notre monde afin de vous y intégrer… Ne pas donner prise à la moindre rumeur qui pourrait ternir notre réputation.
- Moi ? répéta Irina, interloquée.
- Très chère, vous n’avez pas la moindre idée de ce que signifie appartenir à une famille telle que la nôtre. Respectée à la fois pour son ascendance et sa fortune. Et sous le feu des projecteurs depuis le mariage de Victor avec votre tante. Le riche héritier qui épouse une talentueuse jeune actrice au passé inconnu.
Le regard de Clarisse Descombes se fit incisif.
- Le mystère dont Nikki a su s’entourer fait partie intégrante de son succès. Vous ne l’ignorez pas, vous qui faites partie de ses proches.
Mal à l’aise, la jeune femme croisa nerveusement ses jambes.
- Vous la connaissez mieux que moi. N’oubliez pas que je n’ai appris que récemment que Nikki Green était ma tante. Je n’ai aucun souvenir d’elle avant son départ pour la capitale et ses débuts au cinéma.
- Je le sais, ma chère enfant. Et je le déplore, même si je conçois aisément que votre tante a cru vous protéger, vous et votre grand-mère, des retombées néfastes de sa célébrité.
Pour ce qu’elle en savait, Irina misait plutôt sur l’égocentrisme de l’actrice, mais elle jugea préférable de laisser Clarisse à ses illusions.
- Pour en revenir à l’exposition dont je vous parlais, reprit cette dernière de sa voix aux intonations apprêtées, ce serait pour vous l’occasion de rencontrer des personnes de la bonne société parisienne. Mais je pense également que le thème devrait vous intéresser, vous qui êtes musicienne. Stephen Samson, l’auteur de ces photographies, explore l’univers visuel des arts symphoniques en utilisant des techniques d’avant-garde. L’effet est saisissant.
- Et bien, je suis touchée que vous ayez pensé à moi, hésita la jeune femme, dans le flou le plus total concernant les explications de Clarisse Descombes.
- Je suis ravie que vous acceptiez.
« J’ai accepté ? » s’étonna intérieurement la jeune femme. « À quel moment ? »
- Tant que l’exposition ne se déroule pas en même temps que mes cours au Conservatoire, tenta-t-elle de reprendre le fil de ses pensées.
- N’ayez nulle crainte à ce sujet, il s’agit d’un événement en soirée. Mais si je peux me permettre de vous donner un conseil, ma chère Irina… commença Clarisse Descombes, marquant une hésitation.
- Oui ?
- Que diriez-vous de m’accompagner faire du shopping ? Nous pourrions vous trouver une tenue qui vous mettrait en valeur pour cette occasion.
- C’est très aimable à vous, mais…
Mal à l’aise, Irina ne savait comment expliquer à la femme élégamment vêtue que sa bourse d’étude ne couvrait sans doute même pas le prix de ses escarpins.
- Ce que maman essaie de vous dire, intervint Marie-Océane faisant irruption dans le salon un biscuit à la main, c’est que vous n’avez aucune tenue qui convienne pour une telle manifestation culturelle. Vos jeans râpés sont peut-être très bien pour vos cours – et encore, j’en doute – mais certainement pas pour une exposition, vous nous feriez honte !
- Marie-Océane ! s’offusqua sa mère.
Les joues rouges, Irina ne dit mot tandis le majordome, qui avait suivi l’adolescente, disposait un plateau sur la table basse. Après son départ, un silence gêné s’installa dans la pièce.
Un sourire un peu crispé sur son visage austère, Clarisse Descombes tendit une tasse de thé à la jeune femme.
- Veuillez excuser ma fille, Irina. Le tact ne fait pas partie de ses qualités.
- Je vous en prie, elle n’a fait que dire la vérité à haute voix. Je comprends très bien que mes tenues ne conviennent pas pour des événements mondains. Peut-être vaudrait-il mieux que je m’abstienne de vous y accompagner.
- Il n’en est pas question ! Je me ferai une joie de vous conseiller à ce sujet. Vous possédez une silhouette fine, une élégance naturelle que vous devez tenir de votre tante, même si vous n’en avez pas conscience dans vos tenues d’étudiante. Et si l’aspect financier est ce qui vous retient, sachez que Nikki possède un compte dans plusieurs boutiques.
- Je ne voudrais pas abuser de sa générosité, protesta timidement la jeune femme, persuadée que jamais sa mère n’accepterait de lui offrir une tenue dont elle n’avait nul besoin – surtout après avoir déjà été contrainte de se plier à sa présence.
- Il ne s’agit nullement de générosité, vous êtes sa seule famille.
- Tante Nikki est bien trop intelligente pour ne pas y voir un avantage pour sa carrière, ajouta malicieusement Marie-Océane.
- Si cela peut vous tranquilliser, je lui en toucherai moi-même un mot.
- Je vous remercie, c’est très aimable à vous, balbutia la jeune femme, ne sachant comment refuser.
Clarisse Descombes balaya ses remerciements d’un geste de la main avant de reprendre.
- Très bien, puisque le sujet est clos et que vous êtes libre, je vous emmène courir les boutiques avant de terminer la journée dans l’un de mes restaurants préférés. Vous verrez, vous ne le regretterez pas Irina.

La nuit enveloppait la résidence silencieuse.
Debout devant la fenêtre de sa chambre, Irina tournait le dos à la demi-douzaine de sacs griffés posés sur son lit. Une fois lancée, il lui avait été difficile de réfréner la fièvre acheteuse de Clarisse Descombes, entièrement tournée vers la mission qu’elle s’était fixée : faire d’une étudiante en musique un rien bohème une mondaine à la pointe de la mode.
Rien n’avait été oublié. De la robe corail qui ondulait gracieusement autour de son corps à la veste courte délicatement brodée qui mettait en valeur sa taille fine, sans oublier les bas de soie, les sous-vêtements en dentelle, les sandales à hauts talons aux lanières nouées autour de ses chevilles. Ou encore les bijoux discrets, la touche délicate de parfum.
L’expérience n’avait pas été désagréable, mais qu’elle était loin de son univers familier.
Loin de la vie simple qu’elle avait partagée avec sa grand-mère, sans pour autant avoir l’impression de se rapprocher de celle de sa mère…

 

Sommaire de la fiction
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17 décembre 2015

Velouté de lentilles au tofu

Ingrédients
200g de lentilles (blondes)
1 oignon doux
1 petite carotte
1 feuille de laurier
1 branche de thym
150g de tofu
1 cube de bouillon de légumes
50cl de lait d'avoine
10cl de crème fraîche
1 cuillérée à soupe d'huile
1 noix de beurre
sel & poivre

 

Éplucher  et émincer l'oignon.
Éplucher la carotte et la couper en petits dés.
Faire revenir l'oignon avec la carotte dans l'huile.

Ajouter les lentilles, le cube de bouillon émietté, le thym et le laurier.
Couvrer de 80cl d'eau et laisser cuire pendant 20 à 25 minutes.

Couper le tofu en dés et le faire revenir dans la poêle avec le beurre
pendant 5 à 7 minutes.

Prélever 4 cuillérées à soupe de lentilles et les réserver dans un bol.
Enlever le bouquet garni et passer le reste au mixer avec 20cl de bouillon.
Délayer le velouté avec le lait d'avoine et la crème fraîche.
Saler et poivrer.

Répartir le velouté dans les assiettes (ou les bols).
Ajouter les cubes de tofu et les 4 cuillérées de lentilles.

Velouté de lentilles au tofu

Bon appétit !

 

Mes recettes

 

13 décembre 2015

Les Simpson - Le film

Les Simpson - Le film

     Les Simpson - Le film

 

sorti en 2007
Genre : film d'animation
durée : 1h 30 min
The Simpsons Movie

Réalisateur : David Silverman
Musique : Hans Zimmer

 

Synopsis
Lorsqu'Homer pollue gravement le lac de Springfield, une agence de protection de l'environnement décide de mettre la ville en quarantaine en l'isolant sous un énorme dôme. Les Springfieldiens, fous de rage, sont bien décidés à lyncher le coupable. Devant cette vague d'animosité, les Simpson n'ont d'autre choix que de fuir et de s'exiler en Alaska.

 

Mes commentaires
Il y avait longtemps que je n'avais pas regardé un épisode des Simpson, la découverte du film a donc été l'occasion de retrouvailles avec les personnages.
Des retrouvailles appréciées !

Ce que j'ai aimé ?
L'univers, l'humour, l'histoire. Les fous rires devant l'écran et les références que je connaissais sans savoir qu'elles étaient tirées de ce film. Les graphismes plus modernes que dans mon souvenir - il faut évoluer avec son temps pour survivre.
Une très chouette soirée au final.

 

Sommaire

 

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11 décembre 2015

Her

Her

     Her

 

sorti en 2014 
Genre : drame, romance, science-fiction 
durée : 2h 6 min 

Réalisateur : Spike Jonze 
Avec : Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Amy Adams, Chris Pratt

 

Synopsis
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux.

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
Le thème qui ne peut laisser insensible, solitude émotionnelle post-rupture qui touche et bouleverse de réalisme. Le flirt réussi entre romance dramatique et science-fiction, avec les réflexions personnelles qui s'invitent. Le personnage de Theodore, fragile, complexe, attachant. La voix de Samantha pour une grande part de la crédibilité de cette intelligence artificielle plus que réelle, plus humaine qu'un véritable être humain, ses intonations, son humour, ses silences et ses interrogations. Les moments surprenants, drôles, émouvants, barrés. La place de l'écrit manuscrit dans cet univers à dominante virtuelle, finalement pas si éloigné de notre propre futur, la beauté et la poésie de ces lettres.
J'aime être désarçonnée par un film et ça a été le cas.

 

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6 décembre 2015

La Marque

Kushiel 1 - La Marque

La Marque          Jacqueline CAREY
     Kushiel's Dart

 

sorti en 2001 
1151 pages 
Genre : fantasy 

Premier tome de la trilogie Kushiel

 

4ème de couverture
Vendue alors qu'elle n'était qu'une enfant, Phèdre nó Delaunay est devenue la propriété d'un noble qui a su reconnaître la marque rouge ornant son œil : le signe de Kushiel qui lui vaut d'éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Un don unique et cruel faisant d'elle la plus convoitée des courtisanes et une espionne exceptionnelle. Lorsqu'elle découvre le complot qui pèse sur sa patrie, Phèdre n'a d'autre choix que de passer à l'action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'épreuves, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple.

Récit plein de grandeur, de sacrifices, de trahisons et de conspirations machiavéliques, le premier tome dévoile un monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de monarques assiégés, de seigneurs de guerre barbares... vu par les yeux d'une héroïne comme vous n'en avez jamais rencontré et que vous n'oublierez jamais.

 

Extraits (1ère et dernière phrase du roman)
N'allez surtout pas croire que je suis une fille de rien, le fruit illégitime des dévergondages d'un paysan lubrique, vendue à une maison un jour de disette.

- Je t'expliquerai, dis-je. Demain.

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
La richesse de cet univers aux racines lointainement familières, surtout d'un point de vue géographique. Le personnage de Phèdre atypique, bien plus complexe qu'une simple courtisane ou espionne. Les intrigues à la cour et les trahisons. La souffrance acceptée et celle qui blesse réellement. Les amitiés indéfectibles et parfois inattendues - Joscelin. L'esclavage consenti, l'esclavage imposé - nuance subtile. L'érotisme à dose légère qui pimente délicieusement le roman. Les sacrifices et les morts.

Mon seul reproche concerne les longueurs du début, beaucoup de temps avant que l'histoire ne débute réellement, même si l'enfance et l'éducation de Phèdre permettent de se familiariser avec cet univers de Terre d'Ange, sa religion, ses coutumes, les terres qui l'entourent et celles qui le composent, les personnages qui vont et viennent.

Et pour finir, cette citation, un vers d'un poème d'Anafiel Delaunay pour la beauté des mots et ce qu'ils m'évoquent personnellement...
        Nos mains se touchent, mon amour, et c'est un nouveau monde qui voit le jour.

 

Sommaire                                                       L'Élue

 

3 décembre 2015

High Sparrow

Saison 5 - épisode 3

Résumé
Le mariage de Tommen et Margaery est célébré et Cersei voit son fils s'éloigner. Elle s'occupe alors de l'humiliation qu'a subie le Grand Septon.
Près de Winterfell, Sansa découvre le plan que lui a réservé Littlefinger : il veut la marier à Ramsay Bolton, afin d'allier le Nord et les Eyrié à nouveau.
Sur le Mur, Jon accepte sa charge et refuse l'offre de Stannis. Il subit sa première épreuve quand Janos Slynt se rebelle contre son autorité.
Arya commence sa vie parmi les Sans-Visage, qui se montrent durs et la forcent à renoncer à tous ses biens personnels.
De leur côté, Tyrion et Varys se risquent à une sortie dans les rues de Volantis.

 

Mes commentaires
Pas inintéressant du tout cet épisode, on apprend beaucoup de choses présentes ou passées qui éclairent les intrigues actuelles ou futures.

Nouvelle cérémonie de mariage à Port-Réal, où l’union de Tommen et de Margaery est célébrée et consommée, pour la plus grande satisfaction des principaux concernés. Visiblement, la nuit de noce est une réussite, même si je n’arrive pas à savoir s’il s’agit d’une première pour la Reine – elle semble sereine et expérimentée par rapport à son époux, mais elle est censée être toujours vierge. Cela dit, elle ne m’a jamais parue inexpérimentée, quand je songe à ses insinuations dans la chambre de Renly, son premier époux…
J’admire la manière subtile dont elle pose les jalons pour éloigner Cersei. Ses remarques soit disant admiratives pour son comportement de mère protectrice font leur chemin dans l’esprit de Tommen, qui commence à envisager, sous prétexte qu’elle y serait plus heureuse, le départ de sa mère pour Castral Rock, sa vraie maison, celle dans laquelle elle a grandi. Et Cersei ne peut ignorer la menace de son exil qui se rapproche, derrière les flatteries à double sens de Margaery.
Un moment drôle, lorsque que le Grand Septon qui préside aux destinées religieuses du royaume est découvert dans le bordel de Petyr Baelish. Bon ça ne m’étonne pas après ce que j’ai vu depuis le début de la série, mais j’imagine l’impact sur le peuple ! Comme toujours Cersei est très intelligente dans sa réaction, refusant de donner suite à ses plaintes envers ceux qui lui ont fait traverser la ville nu comme un ver et mené à la baguette, le faisant emprisonner et partant à la rencontre du Grand Moineau, un homme réellement pieux et dévoués aux plus démunis. Je sens venir une intrigue personnelle pour tenter de regagner l’amour du peuple face à la popularité de Margaery.
Par contre, je suis intriguée par le contenu du message qu’elle souhaite faire parvenir à Baelish par l’intermédiaire de Qyburn. Qu’est-ce qui est « immédiat » ? Je croyais que Baelish avait coupé tout lien avec les Lannister depuis qu’il avait fait s’échapper Sansa de Port-Réal… Décidément, cet homme a toujours de nombreux projets en cours, pour agir selon le sens du vent.
Au passage, il mène vraiment de drôles d’expériences dans son laboratoire, Qyburn !

Du côté de Moat Cailin, on apprend enfin quelle est le projet de Baelish concernant Sansa : lui faire épouser Ramsay Bolton, le fils de celui qui a orchestré le meurtre de sa mère et de son frère, et qui règne à présent sur Winterfell. Évidemment, Sansa se rebelle. Mais les arguments que Baelish lui expose sont censés. Elle est la seule véritable héritière du Nord, fille aînée encore en vie des Stark. Elle ne sera plus spectatrice de sa vie et de son destin. Elle pourra ainsi venger sa famille – celui-là est un peu plus subtil. Et l’accueil qu’elle reçoit à Moat Cailin la conforte dans cette idée, aussi bien celui des Bolton que de ceux qui se souviennent de qui elle est.
L’intérêt de ce mariage pour Baelish ? Lord Bolton s’interroge, surtout après la réception du message envoyé par Cersei. Une alliance entre Winterfell et les Eyrié, le Nord réuni contre les Lannister. Possible. Mais j’ai constamment des doutes concernant ce que déclare Baelish. Ses motivations sont toujours personnelles et bien plus tordues qu’il n’y paraît.
Ce petit discours qu’il tient à Ramsay, sur son attachement à Sansa. Et Ramsay qui déclare qu’il fera tout ce qu’il peut pour la rendre heureuse et ne pas la faire souffrir. Je n’y crois pas un seul instant. Surtout avec cette cruauté qui est en lui et dont il a fait étalage avec Theon. Un Theon qui se cache de Sansa.
Quant à l’intérêt des Bolton dans cette union, elle est évidente. La présence de Sansa Stark donnera un semblant de légitimité à la domination du Nord par les Bolton. Plus besoin d’écorcher vif les dissidents…
À proximité de Moat Cailin jusqu’où ils ont suivi Baelish et Sansa, Brienne et Podrick échangent des confidences intimes sur leur passé. Comment Podrick est devenu l’écuyer de Tyrion. Comment Brienne s’est retrouvée au service de Renly Baratheon – touchante histoire. Vivre en sachant qu’on n’a pas réussi à protéger ceux que l’on aime. Et cette promesse à elle-même de venger la mort de Renly. Une personnalité à la fois simple et complexe que celle de Brienne, avec l’honneur et les serments au centre de sa vie.

Un autre pour qui l’honneur est au centre de sa vie, c’est Jon Snow.
Le nouveau lord Commandant de la Garde de Nuit refuse officiellement l’offre de Stannis Baratheon, par fidélité envers les vœux qu’il a prononcés. Au nom de cet honneur que lui a légué son père, mort pour et par l’honneur. Si Stannis est visiblement contrarié par cette réponse, ça ne fait pas faiblir Jon. Le commandement est dans son sang, il sait assumer ses responsabilités, respecter ses serments.
Pourtant, les propos de Davos, une fois que Stannis a quitté la pièce, ne sont pas dépourvus de justesse. Le rappel du serment que Jon a prêté, qui parle de la Garde de Nuit comme du bouclier qui préserve les royaumes des hommes. Un bouclier qui serait plus efficace sur un champ de bataille que dans un château glacial sur le Mur. Surtout avec un Nord qui souffre sous la domination des Bolton. À méditer…
Jon doit également faire face à ser Janos qui refuse de se soumettre à son autorité toute fraîche de Commandant – contrairement à ser Alliser, qui l’aurait cru ? Seul choix possible, prononcer une sentence de mort et l’appliquer sans faiblir, malgré les supplications de dernière minute. Là aussi, il fait preuve des qualités de commandement. J’ai de grands espoirs pour lui… si la menace des Marcheurs Blancs ne vient pas tout perturber !

De l’autre côté du Détroit, l’apprentissage d’Arya dans la Demeure du Noir et du Blanc commence avec le balayage des sols. Elle proteste, elle n’est pas venue pour ça, elle est prête pour… pour quoi d’ailleurs ? Est-elle réellement prête à renoncer à Arya Stark pour devenir personne ? Renoncer à ses possessions personnelles ? Ses vêtements. Sa pièce talisman. Et surtout son épée qui lui vient de son frère…
Les vêtements et les quelques effets personnels finissent au fond de l’eau. Par contre l’épée, elle ne peut s’y résoudre. Cachée dans les falaises, sous des pierres. Accessible malgré tout. Au cas où. Pour ce qu’elle représente, dernier lien avec sa famille.
Et l’apprentissage peut commencer. Curieux apprentissage muet, toilette d’un mort.
Du côté de Volantis et malgré le risque qu’il prend, Tyrion entraîne Varys à sa suite dans les rues parce qu’il ne supporte plus d’être enfermé dans cette « boîte roulante ». Intéressant de croiser le chemin d’une prêtresse rouge – comme Melisandre – qui plaide en faveur de Daenerys, la Reine qui renaît du feu. Je n’avais encore jamais songé à ce lien.
Inévitablement, ils finissent dans un bordel. Un désir de Tyrion, pas de Varys qui suit, contraint et forcé, pour le protéger de lui-même. Amusant de constater que Tyrion, qui badine gentiment avec une prostituée, change soudainement d’avis lorsqu’elle lui propose de passer aux choses sérieuses. Est-ce le souvenir de Shae qui la traumatise encore ? Je ne vois pas d’autre raison, lui qui était si actif dans les bordels au début de la série.
Et tout ça pour finir reconnu et capturé par un ser Jorah – que je retrouve avec plaisir, je me demandais ce qu’il était devenu – qui décide de l’emmener à la Reine – Daenerys ?

 

Game of Thrones - Sommaire
The House of Black and White (S5 E2)                         The Sons of the Harpy (S5 E4)

 

2 décembre 2015

Le Cinquième Élément

Le cinquième élément

     Le Cinquième Élément

 

sorti en 1997 
Genre : science-fiction
durée : 2h 06 minutes

Réalisateur : Luc Besson 
Avec : Bruce Willis, Milla Jovovich, Gary Oldman, Ian Holm, Chris Tucker, Luke Perry 
Musique : Éric Serra 

 

Synopsis
Égypte, 1914. Des extraterrestres récupèrent quatre pierres magiques, symboles des quatre éléments, jadis confiées à des prêtres afin de protéger la vie contre le Mal absolu. Avant de partir, les extraterrestres promettent que dans 300 ans, ils rapporteront les précieux cailloux.
Au XXIIIe siècle, leur vaisseau est anéanti alors que la planète du Mal fait route vers la Terre,. Le président Lindberg et ses conseillers se rendent rapidement à l'évidence : il n'existe aucun moyen de l'arrêter. Un être parfait, Leeloo, détient la clef du cinquième élément. Elle atterrit dans le taxi de Korben Dallas.

 

Mes impressions
Ce que j'ai aimé ?
En un seul mot, TOUT !
Les personnages, l'univers, l'histoire, l'humour. Les scènes cultes et les répliques passées à la postérité. La morale cachée derrière.
Korben héros malgré lui. Leeloo mélange de force et de fragilité. Zorg ou le méchant par excellence, hilarant. Le père Vito Cornelius entre savoir et ignorance. Ruby Rhod ou l'extravagance personnifiée.  La perfection de l'interprétation de la Diva Plavalaguna.
Les scènes d'action pure qui succèdent aux scènes d'émotion dans ce monde futuriste.

Petit plaisir personnel, ces quelques mots de Leeloo à la fin...
« Les humains agissent de façon étrange. Toutes les choses que vous créez servent à détruire. […] Défendre la vie jusqu'à la mort… À quoi ça sert de sauver la vie quand on voit ce que vous en faites ? »

 

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1 décembre 2015

Edward aux mains d'argent

Edward aux mains d'argent

     Edward aux mains d'argent

 

sorti en 1990 
Genre : drame fantastique, romance
durée : 1h 45 min
Edward Scissorhands

Réalisateur : Tim Burton
Avec : Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest, Anthony Michael Hall, Alan Arkin, Kathy Baker

 

Synopsis
Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Une représentante en cosmétique, Peg Boggs le découvre vivant comme un pauvre diable dans un immense château et l'invite alors à s'installer chez elle, avec son mari et ses deux enfants. Bourré de bonne volonté et désirant se montrer sous son meilleur jour, Edward s'efforce de rendre service du mieux qu'il peut à sa nouvelle famille d'accueil. Hélas, il accumule également les bêtises en tout genre.

 

Mes impressions
J'avais oublié le charme si particulier des films de Tim Burton...

Ce que j'ai aimé ?
La rencontre de deux univers, le sombre et le coloré. La bonté et l'intolérance. La beauté. La naïveté aussi. Les émotions.
La douceur mêlée de lames, de larmes. L'irréalité si tangible. Le rêve éveillé. La poésie.
Johnny Depp touchant dans ce rôle si différent. L'un de ceux que je n'ai jamais oublié.

 

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