The Wolf and the Lion

Saison 1 - épisode 5

Résumé
Catelyn Stark mène Tyrion Lannister vers la demeure de sa sœur pour qu'il y soit jugé. En chemin, une attaque de brigands la force à le libérer pour qu'il se défende. Une fois arrivés aux Eyrié, tous constatent que la veuve de Jon Arryn sombre dans la folie et la peur du clan Lannister.
Dans la capitale, le tournoi en l'honneur d'Eddard continue. La Main du roi découvre en partie les secrets de la mort de son prédécesseur grâce à Littlefinger.
Arya surprend une conversation secrète dans les oubliettes à propos de la guerre prochaine contre les Dothrakis. En effet, la nouvelle de la grossesse de Daenerys est arrivée aux oreilles du conseil et le roi Robert veut frapper fort en tuant la princesse et l'enfant qu'elle porte. Eddard refuse de cautionner cet acte et démissionne de son poste.
Il continue cependant d'enquêter sur les derniers actes de Jon Arryn en retrouvant un autre bâtard du roi dans la maison close de Littlefinger. À la sortie, il se fait attaquer par Jaime Lannister qui fait massacrer son escorte et le provoque en duel en raison de la capture de son frère par Catelyn, et parce que le roi l'a désigné comme traître.

Mes commentaires
Un épisode encore plus centré sur l’action à Port-Réal même si on découvre un nouvel endroit du continent de Westeros, les Eyrié – et quelle forteresse !
C’est la première fois que l’on n’a aucune information directe sur ce qui se passe de l’autre côté du détroit pour Daenerys, son frère et les Dothrakis, même s’ils sont au centre des préoccupations du roi, et pour Jon Snow sur le Mur.

Entre les propos censés de Tyrion Lannister sur sa douteuse implication dans la tentative de meurtre sur Bran et son comportement lors de l’attaque – il sauve quand même la vie de Catelyn Stark en tuant un homme qui la menaçait – j’ai l’impression que l’attitude de cette dernière se modifie lentement.  Il arrive aux Eyrié presque en prisonnier consentant.
Je ne peux croire que Catelyn Stark laisse sa sœur, aveuglée par sa peur des Lannister et surtout la folie dans laquelle elle a visiblement sombré, décider du sort de Tyrion. Procès sans véritable justice. Et le châtiment réclamé par le jeune fils de Lysa Arryn, « faire voler le nain »… Non, Catelyn est une femme bien, elle ne pourra accepter ça. Un sauvetage de Tyrion qui saura la convaincre de son innocence avant d’orienter ses soupçons sur les autres membres de la famille Lannister ?
Réponse à l’une des questions que je me posais à la fin de l’épisode précédent au sujet de Rheon Greyjoy… Il a donc passé plus de la moitié de sa vie à Winterfell et c’est bien après une révolte de sa famille qu’il a été emmené comme otage, même si lui préfère le terme « pupille ». Je réitère donc ma dernière interrogation : vers qui se tournera sa propre fidélité ?

Ça complote à tout va à la cour du roi…
Lord Varys et Littlefinger s’espionnent mutuellement et collectionnent les secrets et les moyens de pression l’un sur l’autre. L’amant de lord Renly, le frère du roi, l’incite à se voir calife à la place du calife… euh, roi à la place du roi !
Et au passage, on apprend l’ordre de succession du roi Robert : son fils aîné Joffrey – décidément peu apprécié, même par ses proches – son fils cadet Tommen, Stannis un frère aîné dont j’ignorais l’existence, puis Renly son plus jeune frère. Enfin, si une révolte de palais ne vient pas s’en mêler…
Je crois qu’on peut dire que Gregor Clegane, alias la Montagne, n’est pas un bon perdant ! Il dégouline de force brute et de violence pure. Et il n’a décidément pas le sens de la famille, entre l’anecdote apprise au cours de l’épisode précédent et son attitude avec son frère. Je n’aimerais pas le savoir remonté contre moi.
Intéressant d’apprendre que c’est Jon Arryn qui avait conseillé le mariage du roi avec Cersei Lannister afin de s’allier son père. Il en a été bien mal récompensé dix-sept plus tard, assassiné par les mêmes Lannister parce qu’il « posait trop de questions » d’après lord Varys. Et empoisonné par qui ? Par son fidèle écuyer, celui-là même qui a été fait chevalier à sa mort avant de rendre l’âme face à la lance de Gregor Clegane lors de son premier tournoi – que d’intrigues ! Et je note que Ned Stark ne croit pas plus que moi au hasard qui l’a fait rencontrer cet adversaire, ça tombe vraiment trop bien.
Fureter dans le château en essayant d’attraper un chat est un jeu bien innocent. Jusqu’au moment où Arya surprend une conversation des plus édifiantes sur la mort de Jon Arryn, la tentative de meurtre sur son frère, la menace qui plane sur la vie de son père, l’éventualité d’un affrontement entre le Loup (les Stark) et le Lion (les Lannister) et la future guerre contre les Dothrakis menés par l’héritier des Targaryen. C’est beaucoup pour une petite fille de son âge, quand bien même elle ne s’effraie pas facilement.

La nouvelle de la grossesse de Daenerys arrive donc à Port-Réal – au passage on apprend que le serviable Jorah Mormont est en fait un espion à la solde de Varys – et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle ne laisse pas le roi indifférent ! D’un point de vue purement politique et stratégique, sa décision se défend : éliminer la menace dès qu’elle se présente, quitte à faire un choix inacceptable en d’autres circonstances. Faire passer les intérêts du royaume avant l’éthique. Mais les arguments de Ned Stark ont autant de poids et prouvent sa valeur morale. La décision qu’il prend n’est pas surprenante, il n’a jamais vraiment été à sa place dans cette cour. À ses risques et périls malheureusement, le roi n’a pas l’air doué pour la mansuétude quand on le contrarie de la sorte.
L’annonce de la capture de Tyrion par Catelyn Stark arrive fatalement aux oreilles de la famille Lannister. Et de manière tout aussi prévisible, Jaime s’en prend physiquement à Ned Stark, massacrant sa garde, le combattant en duel et l’abandonnant blessé par derrière par l’un de ses hommes – il n’a quand même par l’air d’apprécier cette traîtrise.
C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur le fait que Littlefinger ait retardé le départ de Ned Stark en le conduisant auprès d’un autre bâtard du roi. Sans son intervention, les Stark auraient quitté Port-Réal avant l’attaque de Jaime Lannister – même si je ne doute pas qu’il les aurait poursuivis. Simple coïncidence malheureuse ou connivence et complot ?

Je n’oublie pas la conversation entre le roi et la reine.
Cersei sous un jour plus fragile, difficile de lutter contre le fantôme de l’ancienne promise de Robert. Et lui franc et direct, sans prendre de gant pour énoncer la vérité toute nue. Une conversation véritablement à cœur ouvert ?

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